[Ex] Nicolas Bonis

[Maneo]

Nicolas Bonis fait partie des joueurs au chômage. Il est inscrit aux stages UNFP en espérant se trouver un club lors des matchs amicaux !

[Pinon]

Nicolas Bonis, en fin de contrat avec le RCS, a effectué un essai dans le club suisse de Xamax et va maintenant rejoindre Majorque en Espagne pour un autre essai.
Source : RacingStub

[Vico Corleone]

Quant à  Nicolas Bonis, il a signé un contrat en D2 espagnole à  Pontevedra

Bonne chance à  lui

[Stan]

Ca c'est vraiment ce qu'on appelle s'enterrer..

[Sam.]

a mon avis, il touche plus en D2 espagnol qu'a Strasbourg à  l'époque....

Sam.

[D520]

et en plus il peut relancer sa carrière !!!

et surtout il a un club !!!!!!
il n'est pas chomeur , c'est un signe fort pour la suite de sa carrière .

[Blue_Angel]

a mon avis, il touche plus en D2 espagnol qu'a Strasbourg à  l'époque....

Sam.

Je precise Pontevedra est en D3 Espagnole en Division 2B Grpe 4....
Oui il s'est enterré mais s'il parvient à  être titulaire, ce qui est un premier challenge, il faudra qu'il se fasse repérer par les plus grands clubs de la region genre Valladolid ou Celta Vigo...Un carrière à  la Dutruel en Espagne me satisferait à  fond! En tous cas, bonne chance à  Nico, il mérite du succès, mais quelle chute cruelle après un peu plus de 10 matchs en L1...

On va le suivre de près...

En attendant que leur site soit ouvert, voici le SO duclub :

http://www.pontevedracf.com

Viva el Fùtbol Español e la Liga !

[raphou96]

Un article de Football365

« Un plus de partir en Espagne »
jeudi 16 mars 2006 - 14 h 31 - Olivier DE LOS BUEIS

Tous les jeudis, la rédaction de Football365 vous invite à  découvrir le parcours d'un joueur français exilé dans un championnat étranger. Aujourd'hui : Nicolas Bonis qui s'éclate à  Pontevedra en Segunda B. A tel point que la Liga lui fait de l'oeil.



Nicolas Bonis, on vous avait perdu de vue. Nous vous avons retrouvé à  Pondevedra en Segunda B, l'équivalent du National en Espagne. Que s'est-il passé ?
J'étais en fin de contrat à  Strasbourg qui ne souhaitait pas me renouveler. J'ai eu l'opportunité d'entrer en contact avec Pontevedra par le biais d'un agent en France. Il m'a dit que le club était intéressé et qu'il m'avait vu jouer plusieurs fois en Première Division. Cet agent m'a demandé si j'étais intéressé par un essai là -bas. Je lui ai dit d'accord. Le lendemain, on m'a dit que c'était bon. Je suis parti faire cet essai et je suis resté deux semaines. Et puis, ils m'ont dit : « Tu peux signer chez nous, on serait content que tu restes ici. »

Comment avez-vous vécu ce départ ?
C'est difficile de changer de club. C'est la première fois que ça m'arrivait au niveau professionnel. J'ai fait ma formation à  Strasbourg avant de signer trois ans comme pro. J'étais content de changer et de voir un autre pays même si je ne souhaitais pas spécialement partir à  l'étranger. Là , j'ai eu l'opportunité d'aller en Espagne, dans un club que je ne connaissais pas du tout. Comme je suis marié, ma femme m'a beaucoup aidé pour ce transfert. Elle m'a soutenu en me disant que l'Espagne pouvait être bien. On n'a donc pas hésité.

Au niveau contractuel, partir à  l'étranger, ça change quelque chose ?
C'est exactement les mêmes contrats qu'en France sauf qu'ils doivent être homologués par la Ligue espagnole. Mais c'est le même type de contrat qu'en France.

« Ma femme se plaît bien ici à  Pontevedra »

L'avis de votre femme est-il entré en compte dans ce transfert ?
Ce n'était pas évident pour elle de tout quitter à  Strasbourg. Les amis, la famille, le travail. Elle a fait un gros effort là -dessus. Maintenant, elle se plaît bien ici à  Pontevedra. C'est une ville de 80 000 habitants qui n'est pas loin de Vigo. Les gens sont très gentils, la mentalité est très bonne, les gens sont agréables. Quand ils voient que vous êtes étrangers, ils vous intègrent facilement. Il y a trois autres joueurs français avec moi : ma femme peut parler avec leurs épouses. Comme elle s'est mise aussi à  l'espagnol, ça se passe bien pour elle. On a aussi l'opportunité de faire des allers-retours avec la France car nous ne sommes pas loin de l'aéroport de Vigo.

A titre individuel, qu'est-ce qui vous a le plus surpris au plan sportif comme au plan humain en débarquant à  Pontevedra ?
Je ne connaissais pas du tout Pontevedra, ni la Segunda B. Je pensais que c'était un championnat pas très fort mais le niveau est assez élevé. Ici à  Pontevedra, j'ai aussi été surpris par le nombre de personnes qui viennent aux matchs. En moyenne, on a plus de 5 000 personnes qui viennent… En France, à  Strasbourg, quand on ne tournait pas bien, il y avait entre 10 et 12 000 personnes.

L'ancien Lillois Fernando d'Amico, qui jouait la saison passée à  Pontevedra, me parlait des longs déplacements en bus. Vous n'y étiez pas habitué…
Non. On le fait aussi. L'année dernière, ils avaient des déplacements plus longs que cette année. Financièrement, c'était plus intéressant pour eux de voyager en bus. L'année dernière, ils se déplaçaient toujours en bus, s'arrêtaient manger sur les aires d'autoroute. S'ils jouaient de l'autre côté de l'Espagne, ils partaient deux jours avant et s'entraînaient à  Madrid sur le chemin avant de repartir… Cette année, les déplacements sont plus courts et se font aussi en bus, sauf bien sûr quand on va dans les Canaries, Las Palmas… Là , on part de Vigo en avion via Madrid. Autrement, si on joue à  Madrid, ça fait sept heures de bus avec un repas sur une aire de repos.

« On prend le risque d'être oublié »

Cela donne un côté assez amateur à  cette expérience alors que sportivement, il y a un vrai intérêt en Espagne pour ce championnat au niveau publique et médiatique…
C'est très médiatisé ici. Il y a quatre groupes de Segunda B avec beaucoup d'équipes. Le championnat est plus relevé que le National en France. Ça fait plus pro dans ce sens-là . Nos supporters font également les déplacements !

Au niveau sportif, n'avez-vous pas eu peur de vous faire oublier du milieu du foot français ?
En partant à  l'étranger, dans notre tête au départ, on ne se dit pas qu'on va revenir dans un an ou deux. Donc on prend le risque d'être oublié. Maintenant, il y a pas mal de joueurs partis à  l'étranger et qui y font une très belle carrière. J'espère faire partie de ceux-là . Au début, j'ai été blessé au doigt (arrachement des tendons d'un doigt) et j'ai été absent deux mois. J'ai réintégré le groupe en cours de saison. J'ai joué, les résultats étaient là  et mes matchs se passaient très bien. J'espère que ça va continuer pour voir ce qui peut se passer ensuite.

Les gardiens français disent qu'en Espagne, il y a plus de travail qu'en France ?
Il y a plus de ballons en Espagne, plus d'arrêts difficiles qu'en France car le football est plus offensif. Les gardiens sont plus mis à  contribution. Pour moi, c'est un plus de partir en Espagne. On a des réserves professionnelles en face de nous, avec des clubs comme le Rayo Vallecano. On joue dans des stades de Première Division. Contre Las Palmas, on joue dans un stade de 35 0000 personnes. Au niveau de l'entraînement des gardiens, c'est un autre style mais j'apprends beaucoup ici. On a un entraîneur spécifique mais après, on est beaucoup avec le groupe pour un travail tactique sur l'évolution offensive.

« J'ai resigné pour trois ans »

A vous écouter, on sent que vous êtes heureux là -bas…
Ça change complètement de l'Alsace. Les gens vivent en décalé. Le soir, les boutiques ouvrent à  17h00 pour fermer à  21h00. Ça décale mais on s'y habitue vite. On a pris le rythme et cela nous plaît bien.

Ce bonheur s'est concrétisé par une prolongation de contrat importante…
J'avais signé un premier contrat d'un an plus une option d'un. Le club est revenu en décembre et m'a proposé de resigner. Je l'ai fait pour trois ans supplémentaires. J'étais très content que le club me fasse une proposition de contrat. Ça m'intéressait de rester en Espagne et dans le foot espagnol. Si on peut remonter en Segunda A, ça serait très bien pour moi et le club.

Si le club vous prolonge autant, c'est qu'il a peur que vous le quittiez ?
C'est un signe de reconnaissance. Après, j'ai vu que sur le dernier match, Saragosse était venu observer un gardien. C'était peut-être pour moi…

Vous inviteriez donc d'autres Français à  tenter l'aventure ?
Si des joueurs veulent se relancer en jouant à  un bon niveau ou s'ils veulent compléter leur formation en Segunda B, il y a des très bons clubs. Après, ça peut aller très vite pour eux.

[Pinon]

L'ancien gardien du Racing, Nicolas Bonis, qui évoluait depuis 3 saisons à  Pontevedra (D 3 espagnole), a suivi hier à  Geispolsheim la courte victoire du RCS. Dans l'après-midi, l'enfant de Wissembourg, qui fêtera ses 27 ans le 30 août, venait de s'engager avec Alavès (17e de Liga 2). « Il me restait un an de contrat, mais mon club souhaitait me vendre. Je viens tout juste d'accepter de rejoindre Alavès pour deux saisons. »

[ak67]

Nicolas Bonis, sans club, s'entraîne actuellement avec la réserve du Racing.

L'Alsace.