[Ex] Nicolas Bonis

[silex57]

Donc en juillet 2008 il s'engageait pour 2 saisons avec Alavès et aujourd'hui il est sans club. Y'a pas une couille dans l'histoire ?

[ak67]

Il a été licencié par Alavès en proie à de graves difficultés financières. Le club a viré ses joueurs les mieux rémunérés et du personnel administratif.

Bonis, prêt à rebondir

L’ancien portier du Racing, licencié le 11 septembre par Alavès (Segunda B espagnole), s’entraîne depuis deux mois au centre de formation avec la réserve. À 28 ans, il espère prolonger son aventure dans le milieu professionnel.

Il était arrivé au Racing en 1998. Nicolas Bonis, Wissembourgeois de naissance ( « Comme le gardien de Karlsruhe Jean-François Kornetzky, lui aussi formé au RCS », rappelle-t-il), avait signé pro trois ans plus tard. Mais en 2005, après avoir dû se contenter d’un rôle de 3 e gardien égayé par 11 matches en Ligue 1, l’Alsacien passé par le FR Haguenau a choisi l’exil. Direction la Segunda B espagnole (l’équivalent du National) et Pontevedra où l’attendait un contrat de trois ans. Là-bas, il est titulaire, dispute entre 100 et 105 matches de championnat ( « je ne me souviens plus du chiffre exact »), participe à trois reprises aux barrages d’accession en Segunda A d’où Pontevedra venait de tomber à son arrivée. À chaque fois, son équipe bute sur la dernière marche. Mais Bonis attire l’œil d’Alavès, qui évolue précisément en Segunda A. Il s’y engage. Remplaçant d’abord, il se contente de la Coupe du Roi pour étancher sa soif de jouer. « Mais au bout de neuf ou dix matches, j’ai été titularisé. » Une blessure et deux changements d’entraîneur plus tard, il finira par perdre sa place. « Le nouveau coach a d’abord parlé d’une alternance entre gardiens. En fait, il n’y en a jamais eu. » Son compteur restera bloqué à 17 matches de Segunda A et un de Coupe.

Pour le Wissembourgeois, le pire est toutefois à venir. Le 11 septembre, il reçoit sa lettre de licenciement. « Le club, qui n’a pas pu se maintenir et est descendu en Segunda B, était en proie à de graves difficultés financières. Il a viré ses joueurs les mieux rémunérés et du personnel administratif. Pour toute compensation, j’ai eu droit à 20 jours de salaire par année de présence. Or, je n’étais là que depuis un an. Mais il n’est pas question de rester sans rien faire. D’autant qu’Alavès a aussitôt engagé d’autres joueurs qu’il paie moins cher que nous, après avoir bâti un nouveau budget. Avec douze coéquipiers et membres du personnel, nous avons attaqué le club en justice. Aujourd’hui, comme plusieurs de mes anciens partenaires, je me retrouve sans club. Nous avons été licenciés alors que le marché estival des transferts venait de fermer. J’avais anticipé cette situation, mais je n’ai pas vraiment eu de contact. »

« Nous faisons vraiment un beau métier »

Mis devant le fait accompli, Nico Bonis choisit de regagner l’Alsace. « J’avais besoin de m’entraîner avec une équipe compétitive pour le rester aussi et être prêt si on fait appel à moi pour un essai. J’ai repris contact avec François Keller et il a accepté que je m’entraîne avec la réserve. Ça se passe très bien, avec lui comme avec le groupe. Ça m’aide à passer le temps. Je vais aussi continuer à passer le BE1 (brevet d’Etat 1 er degré) que j’avais commencé. »

Pour l’heure sans touche précise, Nicolas Bonis se donne jusqu’en juin pour rebondir. « En continuant à m’entraîner sérieusement, je mets toutes les chances de mon côté. Mais je m’inquiète un peu. Quand je vois le nombre de bons joueurs au chômage, c’est naturel. Je sais combien il peut être dur de revenir dans le foot pro après une période de chômage. Je songe déjà à la reconversion, même si je n’ai pas encore de piste. J’ai vécu de belles choses dans le milieu du foot et je n’ai pas envie de le lâcher comme ça. À 28 ans, j’ai encore quelques années devant moi. J’ai la chance d’avoir déjà 8 ans de professionnalisme et 140 à 150 matches derrière. Je n’ai, pour l’instant, pas réalisé une grande carrière, mais je suis content du niveau que j’ai atteint. Nous, footballeurs, faisons vraiment un beau métier. Nous ne nous en rendons compte que lorsque nous ne pouvons plus l’exercer. »

Stéphane Godin

[Manu]

Je suis Né le 30 août 1981 à WISSEMBOURG (Alsace), enfant de M BONIS Théodore et de Mde SIMLER Martine. J'ai une sœur plus âgée de 1 ans que moi qui s'appelle LAETITIA. J'ai passé mon enfance à LEMBACH (Alsace), village qui fut aussi mon premier club de football.

En effet, j'ai commencé le foot à l'age de 6 ans, mon père était alors entraîneur de mon équipe. J'ai joué dans les catégories de "débutants et poussins" dans ce club en tant que joueur de champ. Puis notre famille a déménagé à SELTZ (Alsace), où bien sur j'ai continué a joué au foot dans la catégorie "pupille" en tant qu'attaquant.

Grâce au travail de mon père, notre famille a déménagé sur l'île de la MARTINIQUE. J'ai passé 4 ans sur cette île à continuer à pratiquer mon hobby le foot. C'est a ce moment la que j'ai commencé à jouer gardien de but. Puis tout est allé très vite. J'ai commencé à intégrer la sélection de la Martinique pour participer aux poules finales des régions à CLAIREFONTAINE. Après ces 4 merveilleuses années passées sur cette île, nous sommes rentrés en France, à nouveau en Alsace, dans le village où mes parents avaient fait construire une maison. Ce village se situe dans le nord de l'alsace, près de WISSEMBOURG, et s'appelle ROTT.
Je suis donc allé au lycée a STRASBOURG, au JEAN-MONNET, en section sport étude. J'ai alors joué à HAGUENAU en - 15 ans régionaux. Puis l'année d'après, j'ai joué en - 17 ans nationaux. J'avais commencé à HAGUENAU en tant que défenseur, puis suite à la blessure de notre gardien, je suis retourné dans les buts.

Mon premier entraîneur de gardien s'appelait M Albert STOECKEL. Il était en contact avec l'entraîneur des gardiens de STRASBOURG, M Michel ETORRE. Il m'a permis de faire un essai au RACING CLUB DE STRASBOURG. Cet essai fut convaincant et les dirigeants strasbourgeois m'ont intégré chez les 17 ans en 1998. J'ai commencé à jouer en 17ans régionaux et au fur et à mesure que la saison avançait, j'ai intégré les 17 ans nationaux. Par la suite, j'ai signé un contrat de stagiaire au RCS de 2 saisons. J'ai alors intégré le groupe CFA. A la fin des 2 ans de contrats, le RCS m'a proposé mon premier contrat professionnel de 3 saisons. En 2002, j'ai intégré le groupe professionnel. J'ai joué mon 1er match sous les couleurs de mon club le 31 août 2002. J'ai également intégré la sélection de l'équipe de France en juillet 2001 pour participer aux Jeux de la Francophonie au CANADA. En 3 saisons, j'ai joué 11 matchs de Ligue 1.

Puis avec ma fiancée, on a décidé de se marier le 11 juin 2005 à SELESTAT après 5 ans et demi de vie commune. Le RCS ne me proposant pas de renouvellement de contrat, je suis parti m'installer en Espagne avec ma femme, à PONTEVEDRA. Ce club est en 2e division B, l'équivalent de la nationale en France. Je suis le gardien titulaire de cette équipe, et on a comme objectif de monter en 2e division A. Cette saison j'ai joué 30 matchs avec cette équipe.

http://www.bonisnicolas.com