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[Ex] Ulrich Le Pen
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argueti
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L'un « flingue », l'autre pas
Le milieu de terrain du Racing Ulrich Le Pen traverse une période d'insolente réussite, au contraire de son partenaire suédois Pontus Farnerud, poursuivi par la guigne.
C'était le 7 décembre. Ulrich Le Pen inscrivait à la 38e minute le second but de la victoire du Racing sur Bastia à la Meinau (4-2). Son premier de la saison. Le milieu de terrain conjurait enfin le sort qui, depuis des semaines, s'acharnait contre lui. Régulièrement placé, jamais gagnant, le Breton du RCS avait beaucoup « gâché ». On ne relèvera, pour ne pas trop remuer le couteau dans la plaie, que ce coup de tête imprécis à la 85e minute contre Bordeaux un mois plus tôt. Ce jour-là , « Lulu » avait bien involontairement « gaspillé » la balle de match. Interrogé alors sur sa déveine, l'ancien Lorientais en arrivait presque à sourire, un peu jaune certes. Trois mois plus tard, il affiche un sourire jusqu'aux oreilles. Car sur ses neuf derniers matches, il a inscrit huit buts, dont trois doublés contre Montpellier, Le Mans et Nice. Son record en Ligue 1 (3 buts en 2002-2003 avec le RCS) est pulvérisé. « J'avais inscrit 12 buts avec Laval en 1997-98, mais c'était en D2. » En ce mois de mars 2004, Pontus Farnerud n'a guère envie d'esquisser un sourire. Loué pour ses qualités de distributeur, l'international suédois l'est moins pour son talent de buteur. Ces temps-ci, son parcours, tracé dans les méandres de la guigne, ressemble trait pour trait à celui de Le Pen avant le 7 décembre. Il a trouvé la barre contre Sochaux ou le pied du Niçois Pamarot samedi dernier. « À Guingamp et contre Auxerre, j'ai aussi eu des occases très nettes. Mais ça ne veut pas rentrer. Bon an mal an, je marque toujours 1, 2 ou 3 buts par saison. Je ne suis pas un buteur, je ne le serai jamais, mais ça fait toujours plaisir. J'ai tellement envie de marquer à Strasbourg, pour le club, pour moi, pour tout le monde. J'essaie de ne pas y penser, mais c'est dur. Je n'ai pas envie de faire un blocage. »
« La réussite est aléatoire »
Le Suédois pourrait peut-être aller quémander quelques conseils à un Le Pen à qui tout sourit. « Quels conseils ? », coupe ce dernier. « Je n'en ai aucun à lui donner, sinon lui dire de persévérer. La réussite est tellement aléatoire. Elle tient de la fatalité. En ce moment, je marque. Peut-être qu'ensuite, ce sera un autre. Je vis au jour le jour. Je ne me pose pas de questions sur mon métier. J'ai vécu une expérience difficile à Ipswich avant mon arrivée à Strasbourg (fin août 2002). Mais on en tire toujours une leçon. À l'époque, j'aurais regretté de ne pas franchir le pas vers l'Angleterre. Ensuite, j'ai regretté de l'avoir franchi. En signant au Racing, j'ai préféré faire le bonheur de mes proches plutôt que de mes poches. » Une grosse année plus tard, il en est récompensé. Il est, presque à son insu, devenu l'un des leaders du RCS. « Je ne suis pourtant pas du genre à rameuter les gens. Je ne parle pas beaucoup aux autres avant un match, tout simplement parce que je n'aime pas qu'on me parle. C'est mon mode de concentration. Je m'exprime sur le terrain, parfois trop (rires). Ma réussite passagère ? Je ne l'explique pas. Je me retrouve plus souvent aux abords de la surface, mais j'aime mon côté gauche. J'y ai plus de repères. Mon champ d'action est plus large que si j'évoluais comme second attaquant pur. Mais je sais bien que cette efficacité, qui m'est bénéfique et l'est occasionnellement pour l'équipe, ne durera pas éternellement. àŠtre passeur me va très bien aussi. Alors, pour l'instant, je profite d'enfiler les buts. Carpe diem. » De son côté, pour tenter de chasser la poisse, Pontus Farnerud adopte une attitude un brin fataliste. « Ça viendra quand ça viendra. » Sans doute se rassure-t-il en regardant « Lulu » Le Pen, preuve vivante qu'il ne faut jamais désespérer.
l'Alsace
Le milieu de terrain du Racing Ulrich Le Pen traverse une période d'insolente réussite, au contraire de son partenaire suédois Pontus Farnerud, poursuivi par la guigne.
C'était le 7 décembre. Ulrich Le Pen inscrivait à la 38e minute le second but de la victoire du Racing sur Bastia à la Meinau (4-2). Son premier de la saison. Le milieu de terrain conjurait enfin le sort qui, depuis des semaines, s'acharnait contre lui. Régulièrement placé, jamais gagnant, le Breton du RCS avait beaucoup « gâché ». On ne relèvera, pour ne pas trop remuer le couteau dans la plaie, que ce coup de tête imprécis à la 85e minute contre Bordeaux un mois plus tôt. Ce jour-là , « Lulu » avait bien involontairement « gaspillé » la balle de match. Interrogé alors sur sa déveine, l'ancien Lorientais en arrivait presque à sourire, un peu jaune certes. Trois mois plus tard, il affiche un sourire jusqu'aux oreilles. Car sur ses neuf derniers matches, il a inscrit huit buts, dont trois doublés contre Montpellier, Le Mans et Nice. Son record en Ligue 1 (3 buts en 2002-2003 avec le RCS) est pulvérisé. « J'avais inscrit 12 buts avec Laval en 1997-98, mais c'était en D2. » En ce mois de mars 2004, Pontus Farnerud n'a guère envie d'esquisser un sourire. Loué pour ses qualités de distributeur, l'international suédois l'est moins pour son talent de buteur. Ces temps-ci, son parcours, tracé dans les méandres de la guigne, ressemble trait pour trait à celui de Le Pen avant le 7 décembre. Il a trouvé la barre contre Sochaux ou le pied du Niçois Pamarot samedi dernier. « À Guingamp et contre Auxerre, j'ai aussi eu des occases très nettes. Mais ça ne veut pas rentrer. Bon an mal an, je marque toujours 1, 2 ou 3 buts par saison. Je ne suis pas un buteur, je ne le serai jamais, mais ça fait toujours plaisir. J'ai tellement envie de marquer à Strasbourg, pour le club, pour moi, pour tout le monde. J'essaie de ne pas y penser, mais c'est dur. Je n'ai pas envie de faire un blocage. »
« La réussite est aléatoire »
Le Suédois pourrait peut-être aller quémander quelques conseils à un Le Pen à qui tout sourit. « Quels conseils ? », coupe ce dernier. « Je n'en ai aucun à lui donner, sinon lui dire de persévérer. La réussite est tellement aléatoire. Elle tient de la fatalité. En ce moment, je marque. Peut-être qu'ensuite, ce sera un autre. Je vis au jour le jour. Je ne me pose pas de questions sur mon métier. J'ai vécu une expérience difficile à Ipswich avant mon arrivée à Strasbourg (fin août 2002). Mais on en tire toujours une leçon. À l'époque, j'aurais regretté de ne pas franchir le pas vers l'Angleterre. Ensuite, j'ai regretté de l'avoir franchi. En signant au Racing, j'ai préféré faire le bonheur de mes proches plutôt que de mes poches. » Une grosse année plus tard, il en est récompensé. Il est, presque à son insu, devenu l'un des leaders du RCS. « Je ne suis pourtant pas du genre à rameuter les gens. Je ne parle pas beaucoup aux autres avant un match, tout simplement parce que je n'aime pas qu'on me parle. C'est mon mode de concentration. Je m'exprime sur le terrain, parfois trop (rires). Ma réussite passagère ? Je ne l'explique pas. Je me retrouve plus souvent aux abords de la surface, mais j'aime mon côté gauche. J'y ai plus de repères. Mon champ d'action est plus large que si j'évoluais comme second attaquant pur. Mais je sais bien que cette efficacité, qui m'est bénéfique et l'est occasionnellement pour l'équipe, ne durera pas éternellement. àŠtre passeur me va très bien aussi. Alors, pour l'instant, je profite d'enfiler les buts. Carpe diem. » De son côté, pour tenter de chasser la poisse, Pontus Farnerud adopte une attitude un brin fataliste. « Ça viendra quand ça viendra. » Sans doute se rassure-t-il en regardant « Lulu » Le Pen, preuve vivante qu'il ne faut jamais désespérer.
l'Alsace
L'histoire est en marche ...
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weiki
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argueti
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Grosse contusion pour Le Pen
Le Strasbourgeois Ulrich Le Pen, remplacé dès la 10e minute de la rencontre perdue à Metz (1-0) samedi, passera lundi une radio. A priori, il souffre seulement d'une grosse contusion à la cheville droite.
«L'articulation n'a pas l'air touchée. Le coup de pied a été écrasé par l'impact, mais il n'y a pas de fracture. A priori, il a eu de la chance.», a déclaré le médecin du club François Pietra.
Le Pen a été blessé à la 4e minute lors d'un choc avec Mehdi Méniri, qui n'a pas été sanctionné. Après la rencontre, il a dû être porté par un partenaire jusqu'à l'autocar du Racing.
On saura en milieu de semaine si le meilleur passeur (7 passes décisives) et 2e buteur du Racing (8 buts) peut être aligné samedi contre Rennes, à l'occasion de la 30e journée.
Il faudra également attendre pour voir si Jean-Christophe Devaux, qui souffre d'une «petite entorse du ligament interne de la cheville gauche», et Mamadou Niang, qui «a de nouveau mal au pied», seront opérationnels contre les Bretons.
Le Strasbourgeois Ulrich Le Pen, remplacé dès la 10e minute de la rencontre perdue à Metz (1-0) samedi, passera lundi une radio. A priori, il souffre seulement d'une grosse contusion à la cheville droite.
«L'articulation n'a pas l'air touchée. Le coup de pied a été écrasé par l'impact, mais il n'y a pas de fracture. A priori, il a eu de la chance.», a déclaré le médecin du club François Pietra.
Le Pen a été blessé à la 4e minute lors d'un choc avec Mehdi Méniri, qui n'a pas été sanctionné. Après la rencontre, il a dû être porté par un partenaire jusqu'à l'autocar du Racing.
On saura en milieu de semaine si le meilleur passeur (7 passes décisives) et 2e buteur du Racing (8 buts) peut être aligné samedi contre Rennes, à l'occasion de la 30e journée.
Il faudra également attendre pour voir si Jean-Christophe Devaux, qui souffre d'une «petite entorse du ligament interne de la cheville gauche», et Mamadou Niang, qui «a de nouveau mal au pied», seront opérationnels contre les Bretons.
L'histoire est en marche ...
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Frantz
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LE MOT DE MENIRI.
- Après avoir revu les images de son tacle sur Ulrich Le Pen, Mehdi Meniri a décidé d'écrire un courrier au Strasbourgeois. «J'espère simplement qu'il sera très vite rétabli, explique le Messin. Je voulais simplement lui dire que je n'avais aucune intention de faire mal, mais que je voulais simplement jouer le ballon. Je lui présente mes excuses.»
Ben voyons il voulais simplement jouer le ballon, bien sur.
- Après avoir revu les images de son tacle sur Ulrich Le Pen, Mehdi Meniri a décidé d'écrire un courrier au Strasbourgeois. «J'espère simplement qu'il sera très vite rétabli, explique le Messin. Je voulais simplement lui dire que je n'avais aucune intention de faire mal, mais que je voulais simplement jouer le ballon. Je lui présente mes excuses.»
Ben voyons il voulais simplement jouer le ballon, bien sur.
Si l'Amazonie est le poumon de la terre, Metz en est le trou du cul.
http://rernes.free.fr/
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argueti
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FKa
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- Enregistré le : 14 juin 2004 12:38
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Bon OK, je fais remonter ce topic bien haut, mais avez vous la photo dans les DNA du choc entre Ulrich Le Pen et le gardien suisse?
Impressionnant, on dirait du Matrix! En même temps ça fait froid dans le dos car on imagine la réception ...
J'ai vraiment l'impression que ce joueur attire les coups car ce n'est pas la première fois qu'il est KO technique sur une pelouse!
Impressionnant, on dirait du Matrix! En même temps ça fait froid dans le dos car on imagine la réception ...
J'ai vraiment l'impression que ce joueur attire les coups car ce n'est pas la première fois qu'il est KO technique sur une pelouse!
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argueti
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