[Ex] Oscar Heisserer

[clod the king]

encore un grand qui part

[Stan]

Thierry Rolland vient de lui rendre hommage...

[Merwan]

Uniquement parce qu'il a joué au Matra Racing faut pas se leurer..

[Stan]

Non, parce qu'il a été capitaine de l'EdF.

[Manu]

Uniquement parce qu'il a joué au Matra Racing faut pas se leurer..

pas Matra mais Racing Club de Paris.

Et surtout car y avait Wenger à  côté de lui...

[argueti]

L'adieu à  Oscar Heisserer

La grande famille du football alsacien était réunie hier, en l'église Saint-Louis de La Robertsau à  Strasbourg, autour de celle d'Oscar Heisserer à  l'occasion des obsèques de l'ancien capitaine de l'équipe de France, décédé mercredi dernier à  l'âge de 90 ans.

Le Racing, le club de son coeur dont il a défendu les couleurs de 1934 à  38, puis de 1946 à  49, était largement représenté, évidemment, au sein d'une assistance de têtes connues et inconnues, unies dans une même émotion. Marc Keller et Philippe Ginestet, notamment, figuraient aux premiers rangs en compagnie de Tomi Ungerer, ami de longue date de la famille.

Plusieurs générations de joueurs « ciel et blanc » avaient tenu à  dire adieu à  « cet homme aussi exceptionnel et généreux que le footballeur », ainsi que l'a décrit dans son homélie l'un des prêtres officiants : la plus ancienne bien sûr, qui ne compte plus guère que Joseph Heckel et Alphonse Rolland désormais les doyens, avec Ernest Waechter, des racingmen en vie ; celle des François Remetter, l'un des plus proches du disparu, Edmond Haan, René Hauss, Jean Wendling, Louis Schweitzer qui l'ont connu comme entraîneur ; celle des vainqueurs alsaciens de la Coupe de France 1966, les Kaelbel, Stieber, Merschel, Hausser ; celle des champions de France 1979 avec Gemmrich, Specht, Wagner, jusqu'à  Francis Piasecki qui avait tenu à  se déplacer de ses Vosges d'adoption. L'on en oublie sans doute.

Le plus grand

La Ligue d'Alsace s'était déplacée en force autour du président Schneider. Son président d'honneur Yves Muller et Jean Lelin, en tant que président du FCSK 06 qu'Oscar Heisserer fréquentait volontiers, ont d'ailleurs, tour à  tour, rendu un vibrant hommage à  ce « chêne indestructible ». Un « chêne » qui selon Raymond Hild - il l'a vu jouer encore - « a été le plus grand, avec Mateo, de tous ceux qui sont passés par le Racing, toutes époques confondues. »
On mesure mieux, à  ces mots, l'immense perte que le football alsacien et français vient de subir.

[Manu]

et le maire de Strasbourg absent ?

[argueti]

Il aurait été fier de son petit club de Schirrhein

[argueti]

Paul Renaudin, chevalier de la Légion d'honneur

Passeur d'évadés et d'insoumis entre l'Allemagne et la France pendant la guerre, puis chef du service d'ophtalmologie à  l'hôpital de Sélestat — où il a été un des pionniers de l'opération de la cataracte —, Paul Renaudin a été fait chevalier de la Légion d'honneur, mardi à  Paris, par Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à  la Défense et aux Anciens combattants. Paul Renaudin « ne s'attendait plus » à  cette distinction. De ses faits d'arme, il se souvient avoir notamment aidé le capitaine du Racing club de Strasbourg, Heisserer, en octobre 1942 : « J'étais allé chercher sa photo d'identité à  Strasbourg pour pouvoir réaliser ses faux papiers, puis je l'ai guidé jusqu'à  une ferme en Meurthe et Moselle, à  la frontière ». Après guerre, Paul Renaudin a fait une thèse d'ophtalmologie à  Strasbourg, puis a dirigé le service ophtalmo de l'hôpital de Sélestat. Ses enfants ont d'ailleurs embrassé des carrières médicales, sauf André, aujourd'hui président des assurances La Mondiale.