[Ex] Nicolas Puydebois

[Titounetz]

C'est lui qui gardera les cages du rcs ce soir........
Jamais vu jouer , j'espere qu'il sera a la hauteur

[Pinon]

Trop bonne nouvelle

[ZITELLI]

Sérieux, c'est lui qui joue. Dur pour Cassard quand même... Enfin, bonne chance à  lui tout de même. Qu'il nous fasse un gros match.

[NéRiK]

Pas trop mal pour l'instant.

[ZITELLI]

Il a pas eu d'arrêts véritablement décisifs, mais le fait est qu'il ne prend pas de buts. Alors dans notre situation actuelle, tout est bon à  prendre. Je pense que JD va le maintenir pour l'instant.
D'un côté, c'est bien que JD montre qu'il ya concurrence, ça donne envie aux gars de bosser (et ils en ont besoin...), mais d'un autre côté, c'est dur pour Cassard, mais pas scandaleux.

[lolo]

J'adore Cassard, mais comme tu le dis, rien de scandaleux à  titulariser Puydebois...

[Merwan]

Il a pas eu grand chose à  faire ce soir.. mais pas de boulettes..

[Pinon]

Ca change de Cassard sur le fait de ne faire aucune boulette

[fan_racing]

Bon match, on peut pas dire grand chose : il n'a pas eu grand chose à  faire ... A noter une bonne sortie face à  Koné avant la mi-temps.

[lolo]

Frais comme Puydebois

La rage de Nicolas Puydebois, qui a pris possession samedi du but strasbourgeois.
Samedi soir, Nicolas Puydebois s'est installé dans le but strasbourgeois. La fraîcheur et la spontanéité du jeune gardien tranchent dans la grisaille strasbourgeoise.

En cette période de désolation, le sourire de Nicolas Puydebois est vivifiant. Samedi soir, le gardien s'est longuement attardé dans les couloirs de la Meinau, répondant avec empressement à  toutes les sollicitations. Hier matin, au sortir du traditionnel décrassage, le Lyonnais affichait la même humeur guillerette que la veille.
« Pour moi, ce n'est que du bonheur, dit l'ancienne doublure de Coupet à  l'OL. Quand j'ai signé mon contrat de trois ans avec le Racing, je m'étais fixé pour objectif de m'imposer sportivement au bout d'une saison. Là , je suis un peu en avance. mais je sais que rien n'est acquis. »
Déjà  titularisé lors de l'éphémère apparition en Coupe de la Ligue - élimination à  Caen (1-0) -, Puydebois a disputé samedi contre Nice son « douzième match en Ligue 1, le premier avec le Racing. » Forcément, le garçon a fait par ricochet un malheureux. En l'occurrence Stéphane Cassard, l'indéboulonnable gardien - 47 matches consécutifs en championnat - qui paye là  au prix fort ses récentes erreurs.

« Laisser décanter »

Puydebois compatit, certes, mais ne peut qu'adhérer à  la dure loi du milieu. « C'est vrai que secrètement, j'espérais obtenir ma chance, lâche-t-il. J'aurais compris que le coach maintienne encore sa confiance en Stéphane. Mais il a tenu sa parole, en faisant jouer la concurrence. »
Tout ça, Puydebois n'a pas encore eu le loisir de l'expliquer à  son aîné. Convoqués individuellement dans le bureau de Duguépéroux dès jeudi, et donc mis au parfum, les deux gardiens n'ont pas tenu à  s'épancher. Par pudeur, le natif de Bron n'a pas même évoqué le sujet.
« Steph', il a pris un gros coup sur la casquette, poursuit Puydebois. Je vais laisser décanter la situation avant de lui en parler. J'espère juste que nos relations n'en seront pas altérées, comme cela avait pu être le cas l'an dernier entre lui et Rémy (Vercoutre). »

« Question de détails »

Sur le terrain, en tout cas, le garçon âgé de 24 ans ne s'est pas laissé impressionner. Derrière une charnière inédite et juvénile - Bellaïd et Schneider -, il a rassuré les siens. Notamment au devant de Baky Koné, pour ce qui constitue l'action niçoise la plus chaude de la soirée. « Sur le décalage de Bagayoko, je me suis rué comme un fou, raconte-t-il, amusé. J'ai la faiblesse de penser que ma sortie a déstabilisé Koné ! »
De sa ligne, Puydebois était aux premières loges pour assister au terrible passage à  vide de son équipe. Bien que neuf, son regard posé sur les lacunes qui rongent le Racing n'apportent guère d'éclaircissement.
« Ce que je vois, c'est un manque de confiance, avance-t-il. Parfois, on a l'impression que le ballon nous brûle les pieds. Mais quand on joue libéré, comme lors de la dernière demi-heure, l'équipe affiche un autre visage. Après, c'est vrai, on ne marque pas. Une question de petits détails. C'est peu et beaucoup à  la fois. »

« Profiter, savourer, s'amuser »

Comme ses coéquipiers, le gardien attend avec impatience le match de coupe, jeudi à  la Roma. Le parfum européen, auquel Puydebois s'est enivré la saison dernière sous le maillot lyonnais - quatre matches en Ligue des Champions, à  Manchester et Anderlecht, contre Fenerbahce et le Sparta - a de quoi galvaniser les âmes en peine.
« Il faut profiter de ces moments-là , savourer, s'amuser, dit-il. Là , on va retrouver des Totti, Montella, Cassano... Enfin, des gars que l'on ne voit qu'à  l'Equipe du Dimanche, quoi ! » Nicolas Puydebois est un garçon heureux, prêt à  s'installer durablement dans le but strasbourgeois. Il repart comme il est venu, le sourire aux lèvres. Vivifiant, on vous dit.