[Ex] Ricardo Faty

[NéRiK]

Tiens Bassila faisait la même taille.

[Keating]

oiseau de mauvais augure

[lolo]

Oiseau migrateur? T'as le virus?

[fan_racing]

ouais, Bassila aussi était grand : par la taille mais pas vraiment par le jeu Néanmoins, j'ai de l'espoir pour Ricardo Faty : il m'avait laissé un assez bon souvenir durant la préparation d'avant-saison (notamment contre Metz !)

[télésupporteur]

donc un futur international espoir

[argueti]

Faty: « Ce n'est que le départ »

Jeudi dernier à  Bâle, en entrant en fin de match, Ricardo Faty a fait sa première apparition dans un match pro. Membre de la génération 86 avec les Bellaid, Carlier et Gurtner, ce milieu défensif longiline, arrivé au centre de formation il y a quatre ans, est en train de toucher du doigt son rêve.

Frère de Jacques, défenseur à  Rennes, Ricardo Faty espère poursuivre sa progression, qu'il juge linéaire. Et connaître, avant la trêve, une titularisation avec les pros.

Attendais-tu avec impatience cette première apparition en pro ?
Oui, ça faisait longtemps que je l'espérais. En fait, depuis que je joue au foot, je rêve de ça. Mais c'est loin d'être un aboutissement. Ce n'est que le départ.

Le fait qu'elle se soit produite en coupe de l'UEFA, est-ce une fierté supplémentaire ?
C'est vrai que c'était encore plus particulier car c'était un match européen, dans un beau stade. Mais je suis entré dans de bonnes conditions. L'équipe menait et dominait la rencontre. Vu le contexte, j'avais moins de pression que si cela s'était produit en L1. J'étais serein au moment de faire ma rentrée.

La voyais-tu arriver cette première ?
Oui, un peu. J'avais été sur le banc lors des deux derniers matches de championnat et je m'étais préparé à  rentrer. Le coach m'avait dit que s'il me mettait dans les seize, c'est qu'il estimait que j'étais prêt. En tout cas, j'étais impatient que ça arrive.

Etais-tu encore plus impatient après avoir vu Carlier et Bellaid débuter en L1 cette année ?
Oui, je voyais les autres avec qui j'ai fait ma formation et qui ont eu le même parcours que moi, jouer en Ligue 1. Je me posais la question: pourquoi pas moi. Mais je crois que cela m'a poussé à  encore plus travailler aux entraînements. Cela m'a donné un coup de fouet.

Quelles ont été les réactions dans ta famille, et notamment ton frère qui joue à  Rennes ?
Ils étaient tous très contents. Etre sur le banc face à  Rennes et face à  Jacques, était déjà  un grand moment pour eux. Mon père avait fait le déplacement exprès. Le match de Bâle, ils l'ont vu à  la télé. Mon frère m'a appelé à  la fin du match pour me féliciter.

« Je dois viser plus loin »

Vois-tu cette apparition comme une récompense pour le centre de formation aussi ?
Oui, complètement. Le travail du centre est en train de porter ses fruits. Avec des garçons comme Habib, Régis Gurtner et les autres, il y a une génération montante qui sort de la formation strasbourgeoise. Jean-Marc Kuentz et les dirigeants réalisent un très bon travail. Moi je suis venu au Racing à  16 ans. J'ai entamé ma quatrième saison ici et j'ai pas mal travaillé pour arriver où je suis. Aujourd'hui, ça paie. C'a été le discours de tous mes entraîneurs, que ce soir Eric Ziegelmeyer, Jacky Canosi ou François Keller. Mais il ne faut pas s'arrêter là , ça aussi ils me l'avaient dit. Au contraire, ça ne fait que commencer. Mais je pense quand même que je mérite ce qui m'arrive même si je dois viser plus loin.

Quel a été ton parcours au centre de formation ?
J'ai eu une progression linéaire. Quand je suis arrivé au Racing, je venais de l'INF Clairefontaine. J'étais un joueur « normal », rien d'exceptionnel. J'ai terminé ma première saison en tant que capitaine des 16 ans et en faisant quelques apparitions en 18 ans. L'année d'après, j'ai commencé à  goûter au CFA. Mais la chance que j'ai eue, c'est que j'ai jamais connu de casse ni de blessure.

Pourtant, tu as régulièrement connu des creux à  partir des mois de novembre-décembre.
Oui, à  cette période-là  j'ai eu des coups de mou, c'est vrai. Physiquement, j'étais moins bien et peut-être pas prêt à  aligner les matches. Mentalement, j'étais faible, je ne me sentais pas bien. J'ai su rectifier ça par la suite. J'espère que j'en ai tiré les bonnes leçons pour ne plus connaître ce genre de creux avec les pros.

A ton arrivée au centre de formation, tu étais plutôt un joueur à  vocation offensive. Désormais, tu évolues en tant que milieu récupérateur. Que s'est-il passé ?
A la base, je suis plutôt un attaquant ou un milieu offensif excentré. En 18 ans, Jacky Canosi et Jean-Marc Kuentz m'ont placé milieu défensif. J'étais réticent au début car je ne connaissais pas du tout ce poste. Peu à  peu, j'y ai pris goût et ils m'ont expliqué que si je devais passer, ce serait à  ce poste. Au final, je crois que milieu défensif, ça me convient bien. Je me suis investi dans ce rôle.

Quelles sont les prochaines étapes pour toi ?
Continuer à  être dans le groupe des pros et participer à  des victoires. J'espère connaître avant la trêve une titularisation. Mon objectif est de toujours progresser. Si j'y arrive, je serai forcément plus apte à  jouer avec les pros. Je tenterai, alors, d'apporter ma valeur ajoutée au groupe. J'ai aussi envie de prouver aux gens que je peux m'imposer au Racing.

[seb]

En tout cas de grosses stats à  PES 5 !

[NéRiK]

Ils ont dû confondre avec Jacques.

[télésupporteur]

le frère Jacques

[fan_racing]

Très physique : pas encore au niveau de Keita, mais ça ne saurait tarder s'il continue a bien jouer comme il l'a fait hier soir