[Ex] David Klein

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
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argueti
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L'Alsace a écrit :Klein prolonge le plaisir

A 33 ans, le Haut-Rhinois David Klein vient de signer deux ans à  Niort, alors que le Racing, son club formateur, l'avait contacté en mai, sans finalement lui faire d'offre concrète.

Il a fêté ses 33 ans hier. Le « minot », qui avait effectué toutes ses classes au Racing, son club formateur (dont il a porté le maillot de 1988, alors qu'il n'avait que quinze ans, à  décembre 1997), a pris de la bouteille. « Je me rends bien compte que je suis plus près de la fin que du début », sourit David Klein (1). Mais ce père de famille rangé ne tire pas de plans sur la comète. Arrivé à  Valenciennes à  l'époque de la déconfiture nordiste («pour ma première saison, en 2003-2004, nous nous sommes retrouvés derniers de National après dix journées et avons longtemps été menacés de relégation en CFA »), le Mulhousien (natif de Strasbourg, élevé à  Kingersheim et dont les parents habitent Brunstatt) aurait aimé poursuivre l'aventure. En fin de contrat, il n'a pourtant pas été conservé par VA, alors qu'en trois saisons, il avait successivement disputé 29, 37 et 36 matches et pris une part très active aux deux montées consécutives, de National en Ligue 1. Il n'en nourrit pas vraiment d'amertume. Le voilà  à  Niort pour deux saisons, après avoir un temps espéré revenir à  Strasbourg.

David, comment se passe votre intégration dans votre septième club (2) ?

Très bien. Niort, qui remonte certes de National, a un riche passé en L 2. Ses infrastructures sont professionnelles, même s'il y a des choses à  améliorer. J'arrive dans une équipe portée par une dynamique de montée, de victoire. Ça tombe bien : je suis dans le même état d'esprit. Je sais ce qu'est un club qui monte de National en L 2 pour l'avoir connu en 2005.

On vous aurait pourtant imaginé restant à  Valenciennes dont vous avez été l'un des acteurs de la double accession ?

Le club a fait le choix de prendre un numéro 1 (le Bastiais Nicolas Penneteau, actuellement blessé), ce que je peux comprendre. Il a ensuite fait celui de se séparer du gardien qui arrivait en fin de contrat. En 2005, il en avait recruté un autre pour être titulaire (Willy Grondin). J'ai débuté la saison parce qu'il était blessé. Il m'a ensuite supplanté deux matches. Mais j'ai repris ma place et je ne l'ai plus quittée. Je suppose que Valenciennes a trouvé plus facile de laisser partir un gardien en fin de bail qu'un autre sous contrat. La raison est sans doute là , mais j'aurais préféré qu'on me le dise ouvertement. Ma première année là -bas avait été un peu difficile. Mais les deux autres s'étaient superbement passées. J'ai vécu le plus dur. J'aurais mérité de vivre le plus beau. VA a décidé de ne pas me garder, même comme n° 2, mais je pars par la grande porte, la tête haute. Le club n'est pas monté deux fois de suite grâce à  moi, mais j'ai fait ma part de boulot. Et je l'ai bien faite.

« Ça ne m'aurait pas déplu de revenir »

A 33 ans, ne regrettez-vous pas de ne pas avoir bouclé la boucle en revenant à  Strasbourg ?

(Il coupe) Il y a eu un contact en fin de saison dernière.

Ah bon ?

Eric Vogel (Ndlr : l'ex-pro du RCS qui fut son coéquipier et vient d'intégrer le conseil d'administration du club) m'a appelé pour me sonder. Il m'a dit qu'il me rappellerait. Depuis, j'attends toujours. Je présume que son coup de fil anticipait l'éventuel départ d'un gardien. Or, Stéphane Cassard et Nicolas Puydebois sont restés tous les deux. J'imagine que c'est pour ça que la porte est restée fermée.

Auriez-vous aimé revenir ?

Ça ne m'aurait pas déplu, même si les choses ont beaucoup changé depuis mon départ en décembre 1997. A part Pascal Johansen, qui venait d'arriver au centre de formation six mois plus tôt, je ne connais plus personne dans l'effectif et je n'ai plus du tout de contact chez les joueurs. Mais j'aurais apprécié de retravailler avec Alex (Vencel, de retour comme entraîneur des gardiens et dont il fut la doublure au milieu des années 1990) et retrouvé avec plaisir les gens du centre de formation, comme Jean-Marc Kuentz ou Jacky Canosi, que je croise de temps en temps dans les stades. Voir Strasbourg en L 2 ne fait jamais plaisir. Pour la ville et les gens, le club doit avoir sa place en L 1. Mon retour à  Strasbourg ne s'est pas fait. C'est comme ça.

Pourquoi Niort ?

Parce que de tous les contacts que j'ai eus, c'est le premier club qui se soit manifesté de façon concrète. L'entraîneur Philippe Hinschberger m'a appelé et m'a fait sentir qu'il me voulait absolument. Pour un joueur, c'est important de se sentir désiré.

Songez-vous à  la fin de votre carrière ?

Pour l'instant, je me sens bien. Je suis lié pour deux ans à  Niort. En 2008, j'aurai 35 ans. Je n'exclus ni de continuer ni d'arrêter. Aurai-je encore envie alors ? Des clubs voudront-ils toujours faire confiance à  un gardien de 35 ans ? Niort notamment ? Beaucoup de questions de posent dont je n'ai pas aujourd'hui les réponses.
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argueti
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L'Alsace a écrit :« On peut se sauver »

Le gardien mulhousien des Chamois Niortais estime que son club, 19e et relégable en L 2, peut se maintenir, même si un rude déplacement l'attend à  la Meinau ce vendredi.

Les chiffres sont implacables : pour son retour en Ligue 2, Niort, champion de National en 2006, avait attaqué sa saison sur les chapeaux de roue. Un nul suivi de deux victoires (2-1 contre Grenoble et 1-0 à  Gueugnon) avaient propulsé les Chamois à  la 4e place. La 4e journée, face au Racing au stade René-Gaillard, aurait pu les hisser plus haut encore. Personne n'a oublié que ce jour-là , les coéquipiers du gardien mulhousien David Klein ont mené 2-0 face aux hommes de Jean-Pierre Papin. « Nous aurions pu plier l'affaire en une demi-heure », regrette encore aujourd'hui un Klein formé au RCS. On connaît la suite : un exploit d'Abdessadki et un but d'Ekobo plus tard, les Strasbourgeois ont refait surface. Depuis, Jean-Pierre Papin ne cesse de répéter que « le déclic s'est produit là -bas, dans ce refus de la défaite. » Pour Niort, le déclic s'est aussi produit, mais dans le mauvais sens. Car les chiffres - on le répète - sont vraiment implacables. Après avoir récolté 7 points lors des 3 premières journées, les hommes de Philippe Hinschberger n'en ont pris que 10 lors des 18 suivantes (dont celui face au RCS - 2-2), avec dix défaites à  la clef. Ils n'ont plus gagné depuis le 7 novembre (2-0 contre Châteauroux) et pointent à  la 19e place. Hinschberger n'en a pas moins été maintenu en poste. « Il a le soutien de l'équipe », souligne le Haut-Rhinois. « Nous ne sommes qu'à  un point du premier non-relégable et trois du 15e. Tout le groupe est convaincu que nous pouvons nous en sortir. Personne ne lâche rien. Il nous manque juste les points bêtement lâchés lors des confrontations avec nos concurrents : nous avons perdu 1-0 à  Tours, Istres, Brest et contre Guingamp (à  domicile) des matches que nous n'aurions pas dû perdre. On ne peut pas tout mettre sur le dos de la malchance, mais nous ne sommes pas vernis. Franchement, sans exagérer, nous aurions pu prendre 6 à  7 points de plus. »

« Nous ne viendrons pas en victimes »

La réussite, les Chamois l'ont pourtant forcée face à  des adversaires autrement plus huppés en Coupe de France. À Auxerre d'abord en 32es (2-2, 5-4 aux tirs au but), puis à  Bordeaux en 16es samedi malgré l'élimination. À Chaban-Delmas, les Niortais, réduits à  10 dès la 10e après l'expulsion de David Bouard (suspendu vendredi à  la Meinau) et ballottés 2-0 au repos, ont mené 3-2 en prolongation avant de baisser pavillon aux tirs au but (3-3, 5-4). « Cette fois, nous avons su provoquer la chance, car Auxerrois et Bordelais ont touché les montants et auraient pu nous battre plus largement. D'ailleurs, à  Bordeaux, à  la mi-temps, l'objectif était de limiter la casse. Ce qui prouve que le foot est bizarre et que tout y est toujours possible. » Reste à  savoir si cette performance inattendue, même si elle s'est mal terminée, peut constituer un déclic positif pour des Niortais en mal de points. « Je l'espère », conclut leur gardien, « Une chose est sûre, nous ne viendrons pas à  Strasbourg en victimes expiatoires, mais pour y faire quelque chose de bien. »
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Pinon
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[Ex] David Klein

Message par Pinon »

SO a écrit :David Klein de retour au Racing !

David Klein est de retour dans son Club. Le gardien de but, qui va fêter ses 35 ans le 13 août, a signé un contrat d'une année avec le Racing, ce mardi matin. Il vient compléter la ligne des gardiens, aux côtés de Stéphane Cassard, Régis Gurtner et Kevin Sommer.

Formé au Club, David Klein avait disputé ses premiers matches en pro sous le maillot Ciel et Blanc. Parti en décembre 1997, ce Strasbourgeois de naissance avait ensuite connu différents clubs (Toulouse, Ajaccio, Metz, Valenciennes, entre autres). Arrivé en fin de contrat à  Niort, le Racing récupère un élément d'expérience et connaissant parfaitement les exigences de la Ligue 2.

Au Racing, David Klein va retrouver Alexander Vencel, dont il était le remplaçant lors de ses premières années dans le groupe pro du RCS. Dans l'attente de sa qualification, il participera à  ses premiers entraînements avec ses nouveaux coéquipiers dans la semaine.


LA FICHE DE DAVID KLEIN

Pays:
France
Date de naissance:
13 août 1973
Lieu de naissance: Strasbourg
Taille: 1m85
Poids: 83 kg
Poste: Gardien de but
Clubs précédents: Strasbourg, Toulouse, AC Ajaccio, Metz, Martigues, Clermont, La Roche-sur-Yon, Valenciennes, Niort.

PALMARES

Champion de L2 en 2006 (Valenciennes)

CARRIERE

Nombre de matches en L1: 10

Nombre de matches en L2: 158

Nombre de matches en National: 108

1996-97: 8 matches (Strasbourg, L1)
juil. - dec. 1997: 0 match (Strasbourg, L1)
janv - juin 1998: 0 match (Toulouse, L1)
1998-99: 32 matches (AC Ajaccio, L2)
1999-2000: 30 matches (AC Ajaccio, L2)
2000-01: 2 matches (Metz, L1)
juil.- dec. 2001: 12 matches (Martigues, L2)
janv. - juin 2002: 2 matches (Clermont, N)
2002-03: 37 matches (Martigues, N)
2003-04: 29 matches (Valenciennes, N)
2004-05: 37 matches (Valenciennes, N)
2005-06: 36 matches (Valenciennes, L2)
2006-07: 37 matches (Niort, L2)
2007-08: 11 matches (Niort, L2)
SO a écrit :« Un retour aux sources »

Ce n'est pas n'importe quel gardien de but qui vient de s'engager avec le Racing. David Klein est un enfant du Club, formé ici et ayant porté jusqu'en décembre 1997 le maillot Ciel et Blanc. Dix ans plus tard, il boucle la boucle. Il revient dans « son » Club pour encadrer les jeunes gardiens et apporter son expérience de la Ligue 2.
Entretien avec un Strasbourgeois pur souche fier de (re)jouer pour Strasbourg.


- Comment s'est fait votre retour au Racing ?
- Tout s'est passé très rapidement. Alex Vencel m'a appelé jeudi et m'a proposé de rejoindre le groupe pour encadrer les deux jeunes gardiens. Il avait besoin de quelqu'un d'expérience et d'un gardien au cas où. Ca m'a intéressé, d'autant qu'avec Alex on se connaît bien. On sait comment l'autre fonctionne. Il n'y a pas d'ambiguité. J'ai accepté ce deal sportif. Ensuite, j'ai eu le Président hier (lundi) au téléphone et nous avons finalisé la chose.

- Ce doit être très symbolique pour vous de revenir au Racing, dix ans après l'avoir quitté ?
- C'est le terme, symbolique. C'est un retour aux sources. Le Racing restera toujours mon Club. J'ai été formé ici et j'ai débuté en pro avec le RCS. C'est mon Club de coeur depuis de longues années. J'ai toujours été supporter. J'étais le premier déçu quand il y avait de mauvais résultats et le premier fier quand les résultats étaient meilleurs.

« àŠtre le meilleur possible »

- Quel sera votre rôle cette saison, au sein du groupe ?
- Mon objectif est d'être le meilleur possible pour obliger les autres à  être meilleurs. Cette phrase est jolie mais n'est pas de moi, elle est de Michel Ettore. Je vais apporter mon expérience et mon vécu. Mes qualités aussi. Si on a fait appel à  moi, c'est parce que mon profil correspondait à  ce que désirait le staff.

- Vous retrouver entraîné par Alex Vencel, ce doit être bizarre, non ? Vous avez été son remplaçant au Racing lors de vos débuts.
- J'avais déjà  failli revenir il y a deux ans, mais cela ne s'était pas fait pour diverses raisons. En fait, avoir Alex comme entraîneur ne change rien pour moi. Je n'ai jamais mélangé. Certes, nous entretenons de bonns relations en-dehors du terrain mais lors des entraînements et des matches, c'est complètement différent. Ce serait d'ailleurs une grave erreur de mélanger.

« La L2, c'est long et éprouvant »

- Vous avez une certaine expérience de la Ligue 2. Que pensez-vous du Championnat de cette année, qui s'annonce relevé ?
- La Ligue 2 est de plus en plus dur, de plus en plus relevée. De très bons joueurs évoluent dans ce Championnat désormais. Des joueurs qui pourraient évoluer à  l'étage au-dessus et qui haussent encore plus le niveau de la L2. Cette année, le Championnat me semble homogène. Il y a, comme chaque année, beaucoup de prétendants. Mais la Ligue 2, c'est long et éprouvant physiquement, sans doute plus éprouvant que la L1.

- Avez-vous déjà  recroisé des visages connus au Racing depuis votre signature ?
- Dans le vestiaire, je connais l'un ou l'autre joueur, comme Steph Cassard notamment. Au Club, je connais bien l'intendant, les kinés, les docs qui sont toujours en place. Quelques personnes de l'administratif aussi. A la limite, je connais plus de gens dans les bureaux que dans le sportif. Cela montre que les années ont passées...
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Re: [xx] David Klein

Message par supppourtjs »

Son expérience de la L2 servira le club, alors bonne chance à  lui.
Sans la liberte de blamer il n'y a point d'eloge flatteur.
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Re: [xx] David Klein

Message par FM17 »

Finir sa carrière au Racing est un joli Klein d oeil...
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
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Re: [Ex] David Klein

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Klein successeur de Vencel ?

Le président du RCS en a évoqué l’hypothèse hier : le poste d’entraîneur des gardiens pourrait être confié à David Klein, l’ancien portier pro formé au club et passé entre autres par Valenciennes, Metz, Ajaccio et Toulouse. Le Haut-Rhinois bénéficie depuis l’an dernier d’une convention au centre de formation financée par l’assurance chômage. La durée de son stage est de deux ans.
L'histoire est en marche ...
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David Klein

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Klein : accord de principe

Sauf contretemps de dernière minute, David Klein succédera à Alexander Vencel comme entraîneur des gardiens. En formation jusqu’au 30 juin au centre de formation, le Haut-Rhinois est à la recherche d’un emploi depuis le 1 er juillet. Actuellement en vacances dans le Sud après la longue saison 2009-2010, l’ex-pro a reçu hier un appel du président Jean-Claude Plessis : « Il m’a proposé le poste. Évidemment que je suis intéressé. Sur le fond, nous sommes d’accord. Sur la forme, il nous faut aboutir à la meilleure solution possible pour que tout le monde s’y retrouve. Je dois rentrer en fin de semaine prochaine, jeudi ou vendredi. Je rencontrerai alors le président pour que nous finalisions tout ça. »
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Re: David Klein

Message par Pinon »

L'Alsace a écrit :Le nouvel entraîneur des gardiens du RCS David Klein a fini sa carrière professionnelle à Niort, visiteur de la Meinau demain (18 h). Il en garde un souvenir contrasté et un gros regret : la descente en National avec les Chamois.

Ce samedi (18 h) à la Meinau, le Mulhousien de 37 ans croisera la route des Chamois niortais, sa dernière famille avant qu’il ne boucle son périple par un retour en Alsace et ne retrouve le RCS, son club formateur. David Klein a quitté Niort un soir de relégation à Boulogne-sur-Mer, sa 2 e après celle avec Martigues en 2002 (1).

Le 16 mai 2008, dans un match couperet, il officie dans les cages et encaisse à la 94 e un but de Damien Perrinelle. À l’instant même où ils sauvent leur peau, les Boulonnais expédient les Chamois dans les limbes du National. « Ce n’est pas ce jour-là que nous avons laissé échapper notre maintien », n’a pas oublié l’ex-pro, « Ça s’est joué lors de la 35 e journée à Gueugnon. Les Gueugnonnais étaient déjà morts et enterrés. Et alors que tout le monde ou presque s’était imposé chez eux, nous nous y sommes inclinés 1-0 en faisant un non-match. Nous avons perdu là-bas le point qui nous a manqué. Mais bon, c’est le passé. J’ai pour habitude de ne me retourner que sur les bonnes choses. »

« Nous avons pris deux bons points »

Pour Niort, c’est le début de la descente aux enfers. L’année suivante, le club de la Venise verte tombe en CFA. Son purgatoire ne durera qu’un an. Promu ce printemps en National, il a ouvert sa saison par deux succès à domicile (3-2 contre Rodez et 4-0 face à Bayonne), entrecoupés d’un court échec à Rouen (1-0). « Je connais la moitié des joueurs, mais ils étaient pour la plupart très jeunes quand j’y jouais », décrit D. Klein, « L’an dernier, j’ai passé mon BE1 avec mon ex-coéquipier Karim Fradin, aujourd’hui manager général. Mais je suis surtout resté en contact avec Arnaud Gonzalez (l’attaquant formé à Auxerre, auteur d’un doublé lors de la 1 re journée) . Nous sommes arrivés ensemble en 2006 et n’avons jamais perdu le contact. Il m’a dit avant la 1 re journée que Niort possède une équipe moyenne, mais capable de réaliser de jolis coups. Pour nous, ça ne change rien. Il faut gagner samedi. Annoncer autre chose serait une aberration. Pour l’instant, nous avons récolté deux bons points face à deux grosses équipes (Cannes et Guingamp) , dans une situation compliquée avec pas mal de joueurs non-qualifiés. Avec un peu plus de chance et d’expérience, nous aurions même pu en prendre six. Je suis curieux de savoir ce que feront les autres face aux mêmes adversaires. »

Pour lui, ces retrouvailles avec Niort exhaleront forcément un parfum particulier. « Partout où je suis passé, je garde de bons et moins bons souvenirs. À Niort, j’ai vécu deux saisons spéciales et usantes à jouer le maintien. Au début de la 2 e, j’ai été blessé et sur l’insistance du coach, Jacky Bonnevay, j’ai repris trop vite. Je n’étais pas prêt et n’ai pas été grandiose. J’ai donc perdu ma place. Simon Pontdemé, qui m’a remplacé, est un bon gardien, aujourd’hui à Brest. Mais il était jeune et quand la pression a commencé à devenir forte, il a coulé avec toute l’équipe. J’ai joué les sept ou huit derniers matches, sans éviter la relégation. Mais je ne suis pas parti de Niort en mauvais termes. »

Il y a seulement tourné la page d’une carrière pro achevée dans l’anonymat l’année suivante au RCS.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

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Re: David Klein

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :David Klein est libre

De passage à Strasbourg hier, l’entraîneur des gardiens David Klein, à qui il restait une année de contrat, a été libéré par l’administrateur Claude-Maxime Weil.

Comme prévu, le Mulhousien de naissance va désormais s’occuper, et pour les trois prochaines saisons, des gardiens du centre de formation de Valenciennes.
L'histoire est en marche ...
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Re: [Ex] David Klein

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Ça VA pour David Klein

Le Kingersheimois, entraîneur des gardiens du Racing Strasbourg l’an passé, a su rebondir avant même la liquidation judiciaire. Il a signé au début de l’été un contrat de trois ans comme coach des portiers du centre de formation de Valenciennes, club avec lequel, comme joueur, il a vécu deux montées consécutives, du National à la Ligue 1.

Sur la plaine du Mont Houy à Famars, qui jouxte le site de l’université de Valenciennes, il fait un soleil radieux ce matin-là. Pas un souffle de ce vent d’ordinaire si présent ne vient fouetter les visages. C’est ici, au centre d’entraînement et de formation du VAFC, que le Kingersheimois David Klein travaille depuis l’été dernier. Dans un cadre flambant neuf ou presque, construit il y a deux ans et demi et dont certaines extensions ne sont pas encore érigées.

Non loin de là, à quelques kilomètres seulement, se dresse au cœur de la ville le flamboyant stade du Hainaut, enceinte d’un peu plus de 25 000 places qui a remplacé le vieux Nungesser, détruit fin 2010-2011. Ce Nungesser où précisément, l’ancien gardien professionnel formé au Racing Strasbourg et qui a joué sous les couleurs valenciennoises de 2003 à 2006, a vécu quelques-unes de ses plus belles émotions de footballeur, avec deux accessions consécutives. Du National vers la Ligue 2 avec Daniel Leclercq en 2004-2005, puis de la L2 vers la L1 sous les ordres d’Antoine Kombouaré en 2005-2006.

Une amitié pétrie à la boulangerie

En choisissant de répondre à l’appel du pied de son ancien club dès le début juin, le Haut-Rhinois est revenu en terrain sinon conquis, du moins connu. En terre de connaissances en vérité. Celles qu’il avait su forger lors de son passage comme joueur. Le fil de l’amitié qu’il avait noué à cette époque l’a sans doute ramené vers cette cité du Hainaut qu’il décrit comme son « deuxième port d’attache. Frédéric Zago, le directeur du centre, m’a contacté assez rapidement. Peut-être mon nom lui a-t-il été suggéré par certains dirigeants, mais je n’ai même pas cherché à le savoir. Le président Jean-Raymond Legrand et son fils Arnaud sont des proches. Je les ai connus lorsque je jouais à VA, avant qu’ils ne fassent vraiment partie du club. Ils n’étaient à l’époque ‘’que’’ sponsors. Arnaud possédait la boulangerie du village où j’habitais. Nous avons sympathisé. Jean-Raymond et lui sont venus me voir jouer à Niort lorsque j’y évoluais. Ici, j’ai retrouvé plein de copains et connaissances, dans le milieu du foot, mais aussi en dehors. »

En fin de saison 2010-2011, alors que le Racing court à sa perte, son entraîneur des gardiens est confronté à un choix cornélien. « Je n’ai pas eu le moindre doute sur ce que Valenciennes me proposait sportivement. Mais j’ai quand même longuement hésité, essentiellement pour des raisons familiales. Nous étions revenus à Strasbourg en 2008, après quinze années à bourlinguer. Pour mon épouse, qui est Strasbourgeoise, et mes filles, la décision de repartir a été compliquée. À mon retour au Racing, il y avait un vrai projet pour moi de travailler au centre. Et comme dans un centre de formation, on ne raisonne pas à court terme, je m’imaginais rester longtemps. Les circonstances que tout le monde connaît ont fait que ça n’a pas été possible. J’avais mangé mes deux années de chômage à travailler gratos ou presque pour le RCS, la première, en formation, la deuxième, à temps partiel. Il a fallu faire un choix. Ma femme a quitté son job à Strasbourg, dans une association qui s’occupe du service civique. »
« Un projet extrêmement intéressant »

Cinq ans après son départ comme joueur, David Klein, qui a signé trois ans comme coach des gardiens du centre de formation, a réintégré un club nordiste en plein essor, mais toujours tributaire de l’équipe première. Il a surtout retrouvé une ambiance sereine, aux antipodes des insondables gesticulations du RCS. « En cinq années, Valenciennes a vraiment avancé, entre le stade tout neuf et le nouveau centre d’entraînement et de formation. Il progresse, mais émarge encore parmi ces clubs moyens dont le premier objectif est de se maintenir en Ligue 1. J’ai fait partie de ceux qui l’y ont fait monter et j’ai envie qu’il y reste. VAFC a aussi une vraie volonté de devenir un club formateur. C’est un projet extrêmement intéressant. Personne n’ignore qu’une descente en L 2 impacterait des moyens qui ne seraient plus les mêmes. Mais tout le monde est convaincu qu’elle ne changerait pas fondamentalement notre job. » Une manière de dire que tout VA bien pour lui et que paradoxalement, il a consolidé les fondations de son itinéraire professionnel grâce à un nouveau déracinement de ses attaches alsaciennes.

Un reportage à Valenciennes de Stéphane Godin

DAVID KLEIN

Né le 13 août 1973 à Mulhouse. Originaire de Kingersheim. Marié à Véronique, papa de Margo (15 ans) et Sara (bientôt 13 ans). Clubs : Kingersheim, Mulhouse, Strasbourg (1988-Noël 1997), Toulouse (janvier-juin 1998), Ajaccio (1998-2000), Metz (2000-2001), Parthick Thistle (Écosse, juillet-décembre 2001), Martigues (janvier 2002 – 2003), Valenciennes (2003-2006), Niort (2006-2008), Strasbourg (2008-2009, équipe 2). Carrière : débuts en Ligue 1 le vendredi 20 septembre 1996 à Nice (1-1). 10 matches de L 1 (avec Strasbourg et Metz), 158 de Ligue 2 (avec Ajaccio, Martigues, Valenciennes et Niort), 103 de National (avec Martigues et Valenciennes). Palmarès : vainqueur de la Coupe de la Ligue 1997 avec Strasbourg (Ndlr : n’est pas entré en jeu lors de la finale contre Bordeaux). Champion de France de National 2005 et de L 2 2006 (avec Valenciennes). Entraîneur : coach des gardiens pros du RC Strasbourg (2010-2011) et des portiers du centre de formation de Valenciennes (depuis juillet 2011).

« La formation n’est pas une régression »

Depuis l’été dernier, David Klein entraîne les gardiens du centre de formation au VAFC. Il y a quelques mois encore, il coachait ceux du groupe pro au Racing. Mais le Haut-Rhinois n’estime pas dévalorisant ce retour aux sources qui lui fait l’effet d’une cure de jouvence. « Revenir à la formation n’a pas été un souci. J’ai passé une année au centre à Strasbourg et mon objectif premier n’était pas d’aller entraîner les gardiens pros. J’aspirais à diriger des jeunes, pas forcément des portiers d’ailleurs. Les circonstances ont fait que j’ai été amené à travailler avec les pros. C’est sans doute pour ça que je ne prends pas ce retour dans un centre comme une rétrogradation ou une régression. C’est juste une approche différente, parce que ce n’est pas du tout le même job. J’entraîne les gardiens des U16 au CFA. Je ne m’occupe que de formation, pas de préformation, même si je garde un œil dessus. »
« La seule chose qui me manque, c’est la compétition et son adrénaline »

La démarcation avec le groupe professionnel du VAFC ne lui pèse donc nullement. Même implantés l’un à côté de l’autre, les centres d’entraînement et de formation sont en effet indépendants. « Le nôtre est encore en cours de construction. Les pros, eux, disposent d’un outil magnifique », commente l’Alsacien. « Les contacts avec eux sont assez lointains. Mais Philippe Burle (1), l’un des adjoints de Daniel Sanchez, est l’un de mes meilleurs amis. Et je connais encore quelques joueurs avec qui j’ai joué. »

Il avoue ainsi n’éprouver qu’une toute petite pointe de frustration. « En réalité, avec les pros ou les jeunes, la seule chose qui me manque, c’est la compétition et son adrénaline. Je n’ai pas d’équipe à gérer, mais ça ne m’empêche pas non plus de dormir. De par mes fonctions, il est important de voir jouer tout le monde. C’est même logique. »

(1) Ancien joueur d’Ajaccio, Valenciennes et de Reims.

« Qu’ont-ils fait de ce club ? »

Loin des yeux de David Klein, en raison de l’éloignement géographique, le Racing n’est jamais loin du cœur de celui qui, comme joueur, puis entraîneur, y a passé plus de douze ans. Il y a jeté les bases de sa carrière de footballeur, avant de l’y achever en 2008-2009 en encadrant les gardiens du centre de formation.

Surtout, l’an passé, après le départ d’Alexander Vencel qui l’avait fait revenir en 2008, il a entraîné les gardiens du groupe pro. Neuf mois après son départ, l’ancien portier ne digère pas la disparition du professionnalisme à Strasbourg, même si sa situation à Valenciennes le comble. « Des regrets à propos du Racing ? L’autre jour, Philippe Raschke (100 matches de Ligue 1 avec le RCS entre 1995 et 1998 au poste de latéral droit) est passé chez nous. Il travaille désormais pour AMISCO (Ndlr : société niçoise spécialisée dans les statistiques sur les matches de foot) et vend ses programmes aux clubs. Nous nous sommes dit : ‘’Quand on voit ce qu’est devenu Strasbourg et quand on le compare à ce qu’on y a vécu, on se demande ce qu’ils (les dirigeants) ont fait de ce club.’’ Tous ceux qui ont fréquenté ce Racing-là ne peuvent qu’avoir des regrets. »

Le Haut-Rhinois est toutefois partagé entre deux sentiments sur le douloureux épilogue qui, fin 2010-2011, a fait basculer le RCS dans le monde de l’amateurisme. « L’année dernière a été très spéciale. Je n’en avais jamais connu de telle. Nous aurions pu écrire une saga en quatre tomes. Mais étonnamment, nous avons, dans le vestiaire, traversé une super saison, avec des choses incroyables qui nous ont rapprochés, comme le licenciement de Laurent (Fournier) acté le 21 janvier et annulé le lendemain, un épisode qui, sur le coup, n’a fait rire personne. Si le début de saison avait été plus réussi, ça aurait pu mieux se passer et pour nous et pour le Racing. Et encore, ce n’est même pas sûr. Car l’issue fatale était, à mon sens, certaine. »

« Nous quittions l’hôtel en courant »

C’était le dimanche 1 er mai 2011. Personne n’a oublié l’invraisemblable escapade du Racing-Club de Strasbourg à Amiens. Partis l’avant-veille sur place préparer un match décisif pour la (re) montée en Ligue 2 (1-1), Laurent Fournier et ses hommes séjournent dans un hôtel parisien au retour, dans la nuit du 30 avril au 1 er mai. Depuis des semaines, les factures en souffrance s’accumulent au club.

Avant de regagner la capitale de l’Europe en train, l’entraîneur strasbourgeois doit lui-même régler la note de l’établissement parisien, pour la « modique » somme de 1180 euros qu’il finira par se faire rembourser. David Klein garde à cet épisode rocambolesque une place privilégiée dans les tiroirs encombrés de sa mémoire. « On ne peut pas revenir sur toutes les anecdotes. Il y en a eu de drôles, d’autres, beaucoup moins. Le jour où Laurent Fournier a payé l’hôtel à Paris au retour d’Amiens, nous étions à trois ou quatre par chambre. La veille, nous avions quitté celui d’Amiens en envoyant Didier Félix (l’intendant licencié après la liquidation judiciaire) au feu pour expliquer que le club réglerait l’addition, alors qu’en Alsace, tout le monde savait que la direction ne payait plus une facture. Pendant que Didier discutait, nous nous barrions en courant vers le bus. »
L'histoire est en marche ...
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