[Ex] Jeff Strasser

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
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Pinon
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Message par Pinon »

SO a écrit :« Une histoire de cÅ“ur »

Dernière recrue du mercato estival, Jeff Strasser a débuté les entraînements collectifs avec ses nouveaux coéquipiers en début de semaine. Après un match avec la sélection du Luxembourg, il attendait avec impatience de faire connaissance avec ses nouveaux partenaires.
A 31 ans et après sept saisons en Bundesliga, l'ancien Messin revient en France avec l'envie forte de contribuer à  la remontée du Racing en L1. Il en fait une affaire personnelle, presque.

- Tout d'abord, comment s'est déroulé votre séjour en sélection, la semaine passée ?
- On a disputé un match amical contre le Standard mercredi dernier. Nous avons réalisé un nul (1-1). Ensuite, on a affronté les Pays-Bas et on perd d'un petit but. C'est dommage. Il y avait une autre rencontre amicale ce mercredi contre la Lettonie mais comme ce n'est pas un match qui compte pour les éliminatoires, je me suis arrangé avec le sélectionneur pour revenir à  Strasbourg plus tôt. Le match le plus important pour moi, est celui contre Châteauroux, lundi prochain. Je voulais vraiment m'entraîner une semaine entière avec l'équipe et effectuer les mises en place.

- Pourquoi est-ce si important pour vous ?
- Parce que j'ai besoin de faire connaissance avec mes nouveaux coéquipiers. Il faut que je commence à  voir leur manière de se déplacer sur le terrain. Depuis mardi matin, j'observe ça et je suis à  leurs côtés.

« J'ai besoin de la compétition »


- Depuis votre signature, le 24 août, étiez-vous impatient de vous entraîner avec vos coéquipiers ?
- Oui, très. Je connais quelques noms mais les caractéristiques de chacun c'est autre chose. Tout joueur qui arrive dans un nouveau club doit s'habituer au système de jeu de l'équipe et à  ses partenaires. Mon intégration sera un peu facilité du fait que je parle la langue et que le championnat de France, j'y ai passé dix ans.

- Pourquoi avoir quitté la Bundesliga ? Et pourquoi votre relation avec Mà¶nchengladbach s'est-elle détériorée sur la fin ?
- Je n'ai pas vraiment eu d'explications, justement. L'entraîneur m'a dit, à  un moment, que si j'avais des touches, il ne s'opposerait pas à  mon départ. Sans raison. Pourtant, le club a toujours été content de moi, j'ai porté le brassard de capitaine. Et je me suis retrouvé, un beau jour, à  ne plus avoir le droit de m'entraîner. C'était le 10 août. J'aurais pu aller au clash mais ce n'est pas mon tempérament. Moi, j'ai besoin du terrain et de la compétition. Je n'ai pas envie de me battre dans des bureaux pour défendre ma place.

« Un challenge à  relever au Racing »

- Avez-vous eu d'autres propositions que celle du Racing ?
- Il y avait deux clubs de deuxième division allemande et Sunderland, en Angleterre. Mon choix de venir au Racing est une histoire de cÅ“ur. Strasbourg est un club qui doit évoluer en L1. Il y a donc un challenge sportif à  relever qui m'a plu. C'est un défi et je veux aider l'équipe en lui apportant pour mon expérience. Et puis, la proximité de l'Allemagne compte pour ma famille.

- Quel bilan faites-vous de vos sept années passées en Bundesliga ?
- Hormis les deux derniers, je suis très satisfait de cette expérience. J'ai découvert plein de choses. Avec Kaiserslautern, mon premier club allemand, j'ai joué pendant trois saisons le haut du tableau et disputé une demi-finale européenne. A Gladbach, j'ai évolué dans un ancien grand club qui souhaite le redevenir. Je suis très fier de cette expérience et de mon passage en Allemagne.

« La remontée, un défi personnel »

- L'ambiance dans les stades allemands ne va-t-elle pas vous manquer ?
- Je crois que la Meinau, quand l'équipe a des résultats, ce n'est pas mal du tout, n'est-ce pas ? Ce sera à  nous de faire un bon parcours pour que les gens viennent en masse au stade. En espérant que l'an prochain, en L1, la Meinau ne sera pas assez grande pour contenir tous les supporters.

- En signant au Racing, quels sont vos objectifs ?
- La remontée avec le Racing, c'est clair, net et précis. Je prends ce challenge comme un défi personnel, presque.

« Je suis un aboyeur »

- Quel état d'esprit vous anime actuellement ?
- Je suis un joueur qui débarque dans un nouveau club, donc c'est à  moi de faire les efforts pour bien m'intégrer. Je vais essayer d'apporter mon expérience au groupe mais, quoi qu'il arrive, ce sera toujours le terrain qui décidera. Je n'arrive pas par la grande porte.

- Quelles sont vos principales qualités, selon vous ?
- Sur le terrain, on me définit souvent comme un aboyeur, un leader. C'est un rôle que j'endosse facilement, c'est vrai. Ca me va bien.

- Avez-vous déjà  vu votre nouvelle équipe évoluer cette saison ?
- J'ai vu, à  la télé, le match contre Guingamp (2-0). Je me suis aperçu que l'équipe était tournée vers l'offensive tout en restant compacte. Il y a de la qualité dans ce Racing.
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NéRiK
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Message par NéRiK »

Il a déjà  joué avec le racing au fait? :roll:
Mieux vaut se taire et passer pour un con que de l'ouvrir et prouver qu'on en est un
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Pinon
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Message par Pinon »

Non, pas encore ;)
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silex57
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Message par silex57 »

En tous les cas c'est une bonne interview, il se place d'emblée en patron de la défense et précise ses objectifs, c'est courageux et responsable !
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Message par urotsukidogi »

Surtout, il demande à  se barre plus tôt de son équipe nationale pour s'entrainer avec le racing et découvrir sa nouvelle équipe.
Bonne mentalité, on verra sur le terrain ce que ça donne masi c'est déjà  ça!!
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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argueti
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Message par argueti »

DNA a écrit :Strasser, le grand duc

Lundi soir, Jeff Strasser endossera pour la première fois le maillot du Racing. Le grand Luxembourgeois, rompu aux dures joutes de la Bundesliga, est censé apporter l'expérience et la hargne qu'il a emmagasinées lors d'une carrière au long cours.

Il est des hommes qui ont, en toute circonstance, une certaine prestance. Fussent-ils revêtus d'un peignoir. Jeff Strasser est de ceux-là . Son port altier, son regard droit qui éclaire un visage oblong et émacié, son ton posé et assuré posent le personnage.
A chaque question, le grand Luxembourgeois se prend le temps de la réflexion. Malgré le brouhaha ambiant, entretenu par ses jeunes coéquipiers venus se défouler les nerfs et s'exercer l'index sur les manettes de la « Play », l'homme au peignoir ne répond jamais à  côté. Son discours est délié, ses arguments sont pertinents.

« Je trouve cela fascinant, les langues étrangères »

Une attitude presqu'incongrue qui tranche dans un milieu où les platitudes et les banalités sont servies à  froid au quotidien. « C'est ma façon de m'exprimer qui vous étonne ?, interroge, incrédule, le dernier renfort du Racing. Il se trouve que j'étais un peu à  l'école. J'ai étudié les sciences économiques. Je parle cinq langues. Je trouve cela fascinant, les langues étrangères... »
Si le Racing a redoublé d'effort pour s'attacher les services de ce polyglotte averti, ce n'est pas exactement dans l'idée d'ouvrir un salon de discussions. Dans une équipe jeune et sans grande expérience, Jean-Pierre Papin était à  la recherche d'un guide.
A 31 ans, Jeff Strasser se définit comme « un aboyeur, ou un leader, si vous préférez. » Un caractère que le Luxembourgeois s'est forgé très tôt, dans ses allers-retours quotidiens entre le grand-duché et le Stade Saint-Symphorien. Repéré à  l'âge de 13 ans par Francis De Taddeo, l'actuel entraîneur de l'équipe messine, il s'est construit dans la difficulté.

« A l'heure des remerciements, je penserai surtout à  moi-même »

Originaire d'un pays de lilliputien sur l'échelle du football, Strasser est pourtant parvenu à  s'imposer à  la force du mollet. Grâce, aussi, à  un ego bien développé.
« Au Luxembourg, je suis perçu d'une manière spéciale, dit-il. J'ai fait preuve d'une énorme volonté. A l'heure de la retraite, quand il s'agira de remercier les gens qui ont compté dans ma carrière, je penserai surtout à  moi-même. Car on ne m'a jamais fait de cadeaux. »
Les dix années passées en Moselle l'ont renforcé. Mais c'est de l'autre côté du Rhin que Strasser a pris son envol. A Kaiserslautern, d'abord, puis au Borussia Mà¶nchengladbach.
« J'ai connu la Ligue des champions avec Metz (tour préliminaire), j'ai disputé une demi-finale de Coupe d'Europe avec Kaiserslautern (perdue contre Alavès), je suis devenu capitaine au Borussia », rappelle-t-il. L'aventure s'est mal terminée, sans que je ne comprenne pourquoi. J'ai tiré un trait sur cette épisode-là . »
Devenu indésirable dans l'équipe nouvellement dirigée par Jupp Heynckes, Strasser n'a pas manqué d'être sollicité durant l'été. Sunderland a notamment tenté de l'enrôler.
« J'y ai fait un essai, dit celui qui était surnommé « der Cheff » en Allemagne. Mais je ne me voyais pas vraiment m'installer dans le nord-ouest de l'Angleterre, dans une équipe qui avait enregistré quatre défaites en autant de matches. L'aspect humain me paraît important. »

« Si je suis venu ici, c'est pour monter »

Le discours des dirigeants alsaciens l'a visiblement séduit. L'ambition du club, la notoriété de Jean-Pierre Papin, mais aussi son engagement dans la lutte contre les maladies orphelines - « c'est du domaine de l'anecdote, mais je suis moi-même parrain d'ELA* au Luxembourg » - , ont fini par le convaincre.
« Beaucoup de gens m'ont demandé ce que je venais faire ici, au deuxième échelon français, poursuit-il. Je ne résonne pas en ces termes-là . Il s'agit d'un choix personnel, avec la conviction de me lancer un nouveau défi. Car si je suis venu ici, c'est pour monter. La place de Strasbourg, c'est en Ligue 1. »
Lundi contre Châteauroux, Jeff Strasser apportera sa première contribution à  cette vaste entreprise. Dans son peignoir, le grand duc a fait bonne impression. Reste à  garder la même prestance crampons aux pieds...
L'Alsace a écrit :Jeff Strasser : « Pas une régression »

Onzième et dernière recrue du RCS cet été, l'international luxembourgeois fera ses grands débuts en bleu lundi (20 h 30) à  la Meinau contre Châteauroux. Dans son esprit, un seul objectif : la remontée en L 1.

Jean-Pierre Papin attend de lui qu'il soit « un leader, un aboyeur capable d'apporter son expérience à  un groupe dont on a l'impression, quelques jours seulement après son arrivée, qu'il en a toujours fait partie. » Ça tombe bien : Jeff Strasser n'est pas du genre à  se défiler. « Un leader, un aboyeur ? Appelez-ça comme vous voulez. Mais c'est vrai qu'il est dans ma nature de prendre mes responsabilités sur le terrain. » Lundi, l'ancien capitaine de Mà¶nchengladbach, poussé vers la sortie par le nouveau coach du Borussia, Jupp Heynckes, portera pour la première fois la tunique bleue qu'il revêtira ces deux prochaines saisons.

Jeff, comment se sont déroulés vos premiers jours au sein du groupe, après votre crochet par la sélection luxembourgeoise (nul 1-1 en amical l'autre mercredi contre le Standard de Liège, puis défaite 1-0 samedi dernier face aux Pays-Bas en éliminatoires de l'Euro 2008) ?

Bien. Je découvre une équipe pleine d'envie et d'un grand enthousiasme. Je connaissais déjà  Stéphane Cassard, Yves Deroff, Jean-Christophe Devaux, Yacine Abdessadki et Pascal Johansen. D'Allemagne, j'ai toujours suivi le foot français à  la télé et j'ai regardé le match contre Guingamp (2-0).

Au début, vous ne sembliez pas très chaud pour rejoindre Strasbourg. Qu'est-ce qui a fait pencher la balance ?

En fait, je me suis retrouvé à  Mà¶nchengladbach dans une situation que je n'avais pas souhaitée et qu'il a fallu régler. Je me suis posé des questions et je ne savais pas trop quoi faire. Les choses ont traîné et quelque part, ç'a joué en faveur de Strasbourg. J'avais quatre propositions concrètes. J'ai visité les installations de Sunderland (Ndlr : relégué en Division One anglaise). C'était bien, mais je ne me voyais pas vivre là -bas. J'ai pesé le pour et le contre, réfléchi à  la qualité de vie, au côté humain des personnes que j'avais rencontrées à  Strasbourg, à  un retour en France dont j'avais envie (Ndlr : il a été formé à  Metz où il a joué dix ans). Le fait que Jean-Pierre Papin ait été l'entraîneur du Racing et qu'il m'ait montré combien il comptait sur moi a également joué. Lui s'est beaucoup investi dans des combats humanitaires, en relation avec la maladie de sa fille. Moi, je suis parrain de l'association ELA (qui lutte contre les leucodystrophies) au Luxembourg. C'est un peu anecdotique, mais ce sont des choses qui rapprochent.

« Le choix du coeur »

Vous avez passé sept saisons en Bundesliga (3 à  Kaiserslautern où il a disputé une demi-finale de Coupe UEFA contre Alavès, 4 à  Gladbach dont il est devenu le capitaine). Pourquoi la L 2 française ?

Beaucoup de gens m'ont demandé pourquoi je redescendais d'un niveau à  Strasbourg. Mais en Allemagne, les gens ignorent que le Racing est tombé en L 2. Il reste un nom qui représente quelque chose dans le foot français et je ne vois pas du tout ma venue ici comme une régression. J'ai eu envie de me fixer un challenge à  la fois personnel et collectif, celui d'une remontée en L 1 où doit figurer un club comme Strasbourg. Je préfère gagner quelque chose en L 2 que passer une saison en L 1 à  me contenter de ne rien perdre. J'ai eu envie de venir ici, c'est tout. Et quand mon coeur me dit de faire quelque chose, je le fais. J'ai toujours agi ainsi et je suis plutôt fier de ma carrière, même si elle est loin d'être finie.
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Message par L'homme de la vallée »

Et puis géographiquement,Metz, Moenchengladbach, Kaiserslautern et Strasbourg ne sont pas trop éloignés...
Au niveau, euh.., climatique dirais-je, ça reste pareil quoi ;)
- C'est pas parce qu'on à rien à dire qu'il faut la fermer
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blouxxx
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Message par blouxxx »

je l'ai trouvé déjà  tres rassurant pour un premier match!!!! c'est bon signe
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Message par The_Key_Player »

Oui bon premier match, très sobre, très propre... ;)
Faire aisément ce qui est difficile aux autres, voilà le talent; faire ce qui est impossible au talent, voilà le génie...
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NéRiK
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Message par NéRiK »

Moi j'ai trouvé qu'il avaitla banane, toujours avec le sourire, même quand il faisait une faute. :lol:

Ca faisait longtemps qu'on voyait pas ca au racing. :roll:
Mieux vaut se taire et passer pour un con que de l'ouvrir et prouver qu'on en est un
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