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Tout à fait ... ben on est pas dans la merde alorsl'Alsace a écrit :Philippe Ginestet pourrait choisir de conduire lui-même les affaires sportives du club, avec l'appui de son frère Pierre, intronisé conseiller en recrutement depuis décembre, et de Jean-Luc Herzog, son bras droit financier et administratif.
tu n'attends pas, mais tu scies ( déjà )Pinon a écrit :Tout à fait ... ben on est pas dans la merde alorsl'Alsace a écrit :Philippe Ginestet pourrait choisir de conduire lui-même les affaires sportives du club, avec l'appui de son frère Pierre, intronisé conseiller en recrutement depuis décembre, et de Jean-Luc Herzog, son bras droit financier et administratif.
.source racingstubQuelques semaines à peine après le match aller (qui avait été reporté), les Strasbourgeois jouent la seconde manche à Sochaux. Tout au long de l'après-midi, un nombre impressionnant de véhicules immatriculés 67 et 68 convergent vers le stade Bonal. Dont dudu : « le déplacement à Sochaux reste un grand moment. Nous étions plusieurs copains dans deux voitures et l'arrivée à Sochaux fut assez chaude car les injures du public local étaient particulièrement virulentes... » sedna quant à lui a joué de malchance : « J'ai failli faire le déplacement avec des amis, mais une panne nous a cloué à Strasbourg et c'est dans la chambre d'étudiant de l'un d'eux que j'ai suivi la rencontre à la radio. »
Le Racing domine le début de match et ouvre le score grâce à Gemmrich. Un but splendide dont se souvient sedna : « l'histoire de ce match, c'est surtout l'histoire d'un but, celui de Gemmrich, le premier de la partie. C'est sans doute le plus beau but qu'il ait marqué dans sa carrière. Il contrôle de la poitrine le ballon et du pied droit, il lobe le défenseur face à lui pour fusiller dans la foulée Albert Rust d'un puissant tir du gauche. Ce but magnifique donna des idées quelques semaines plus tard à Didier Six qui marqua sur une action identique face aux USA (victoire de la France 6-0). »
Dès le début de la seconde mi-temps, le Racing prend le large grâce à Léonard Specht mais la suite est plus délicate car Sochaux ne lâche rien. « Ce match, le Racing le domina assez nettement » souligne dudu « et la colonie strasbourgeoise donnait de la voix, ce qui énervait pas mal le public sochalien. La fin de match fut un peu tendue quand Sochaux revint à 2-1 mais que c'était bon au coup de sifflet final de pouvoir rendre la monnaie de la pièce aux autochtones et de frimer avec notre équipe qui faisait quand même pas mal d'envieux dans les rangs adverses » (2-1).
Et sedna de conclure : « le Racing a réussi un match particulièrement brillant dans le Doubs et après la contre-performance bordelaise, il reprenait sa marche triomphale vers le titre. »
D'autant plus qu'une formidable nouvelle arrive de l'Ile de Beauté : Bastia, prochain adversaire de Strasbourg à la Meinau, s'est imposé face au FC Nantes. Le Racing reprend trois points d'avance !
DNA a écrit :« Le Racing est la vitrine »
« La Ligue d'Alsace a toujours entretenu de bonnes relations avec le Racing comme avec tous ses clubs. C'est le club phare, la locomotive. Il ne laisse pas indifférent. On parle de lui de Wissembourg à Saint-Louis. La période qu'il traverse nous peine. On avait tous espéré sa montée en Ligue 1. Mais c'est la loi du sport, elle est parfois cruelle. Même si je suis le président de tous les clubs d'Alsace, il tient une place à part dans mon coeur.
La meilleure des solutions
Je pense que Philippe Ginestet a mûrement réfléchi sa décision. A partir du moment où il propose Léonard Specht comme son successeur, nous ne pouvons qu'approuver. C'était, à mes yeux, la meilleure des solutions. Nous souhaitons que la sensibilité alsacienne soit prise en compte.
Specht en première ligne
L'arrivée de Léonard, qui connait parfaitement la maison pour être membre du conseil d'administration, et qui, par sa profession, a pu connaitre d'autres expériences, est un plus. Je parlais de lui avec Bernard Lacombe lors de mon déplacement à Lyon vendredi dernier. On vantait mutuellement ses qualités sportives et humaines. Le seul changement, c'est qu'il passe de l'ombre à la lumière. Il est désormais en première ligne et on doit, la Ligue d'Alsace et moi-même, l'aider. Je dis toujours que le football doit appartenir aux footballeurs comme le basket et le handball doivent appartenir aux basketteurs et aux handballeurs.
Reconstruire avec le foot amateur
Le connaissant, je pense que Léonard va vouloir reconstruire, s'appuyer sur le vivier du football amateur. Il est passé par là , comme moi-même et la majorité des joueurs qui étaient devenus champions de France. Il venait de Mommenheim et moi-même de Merckwiller-Pechelbronn de Nestor Connuecar. A Strasbourg, il n'y a pas d'autre choix possible. Et, parmi les 60 000 jeunes qui jouent au football en Alsace, il doit bien en avoir quelques-uns qui ont le talent et l'envie de mouiller leur maillot pour le Racing. J'espère que ces jeunes formeront l'ossature de l'équipe de demain comme cela avait été le cas en 1966 et en 1979.»
