[Ex] Aziz Rabbah

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
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argueti
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[Ex] Aziz Rabbah

Message par argueti »

DNA a écrit :Rabbah signe à  l'ASIM

A l'essai à  l'ASIM depuis le début de la semaine, Aziz Rabbah (30 ans le 10 septembre), va renforcer l'effectif d'Yves Ehrlacher. Formé au Racing où il avait fait ses débuts en L 1 sous les ordres de Jacky Duguépéroux - il avait notamment participé à  l'élimination de Liverpool en Coupe de l'UEFA -, ce milieu de terrain axial avait ensuite rejoint la Belgique et Charleroi, puis avait joué en Israël (Hapoël Bnei Sakhnin), en Grèce avant de retourner à  Sakhnin. Il était sans club la saison passée.
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raphou96
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Message par raphou96 »

Lui était vraiment parti sous les sifflés des supportaires, comme Bassila, Certes nul comme façon de faire, mais plus justifié car deux passes décisives à  l'adversaires en 15 minutes ça faisait beaucoup :lol: (match perdu 2-1 contre Lyon)
ZITELLI
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Message par ZITELLI »

Oui, je m'en souviens.
C'était l'époque où il y avait le coréen devant.
Ce jour là , Rabbah avait signé l'arrêt de mort de Duguépéroux.
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lolo
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Message par lolo »

LAFA a écrit :Le retour d'Aziz


Recrue de l'ASIM, Aziz Rabbah, l'ancien Strasbourgeois, est de retour en Alsace, après une drôle de carrière :


Tout s'est passé très vite. « Lorsqu'un dirigeant de l'ASIM m'a joint au téléphone, je ne m'y attendais même pas et je n'étais pas vraiment intéressé au départ.

C'est par le biais de l'agent d'Olivier Rambo qui me connaît également et qui a parlé de moi aux dirigeants du club. Mais, j'ai écouté, je suis venu, j'ai vu et j'ai signé », raconte Aziz Rabbah depuis St-Jean-la-Ruelle, son village du Loiret dont il est originaire. « J'avais d'autres propositions de club de CFA ou CFA2, notamment dans le Sud, mais j'ai trouvé la démarche de l'ASIM cohérentes, et puis j'ai toujours beaucoup aimé l'Alsace », ajoute l'ancien défenseur du Racing qui a fêté ses 30 ans dimanche dernier. De son passage au Racing, Rabbah conserve beaucoup de souvenirs, beaucoup de contacts aussi. Avec Freddy Zix, l'ancien directeur du centre de formation avec qui il est resté en contact, avec ses coéquipiers aussi. Olivier Dacourt en tête, mais aussi Valérien Ismaël, Pascal Nouma ou Stéphane Collet qui a tenté de le joindre il y a peu.

Long fleuve chaotique

La carrière de Rabbah n'a jamais ressemblé à  un roman à  l'eau de roses. Au contraire même. Arrivé à  quinze ans de son Loiret, Rabbah a connu toutes les étapes de la formation du Racing, même une sélection avec l'équipe de France des 18 ans. Le 22 février 1997, à  vingt ans, il fait ses grands débuts en Ligue1. C'était dans l'ancien stade Grimonprez Joris à  Lille. Ce soir là  le Racing s'imposait 4-2, Rabbah remplaçait Collet à  la 85e minute et Roland Weller, alors président, apprenait ce soir là  que la Ville de Strasbourg avait opté pour le groupe Mc Cormack pour reprendre le club strasbourgeois. Au total, Rabbah est apparu seize fois en Ligue 1 avec le Racing. Il a aussi goûté à  la Coupe d'Europe, entrant en jeu à  Anfield, lors du match retour de Coupe de l'UEFA à  Liverpool. Tout se passe bien pour lui, son temps de jeu augmente au fil des matchs. Mais la première saison de l'ère Mc-Cormack est décevante en championnat. Le 21 janvier 1998, la défaite à  domicile face à  Lyon est fatale à  l'entraîneur, Jacky Duguépéroux, mais aussi à  Rabbah. René Girard, arrivé sur le banc, ne l'aligne plus jusqu'en fin de saison.

De la Belgique à  Israël

Départ pour Charleroi et le championnat de Belgique. Aziz s'y plaît, s'impose pour jouer 62 matchs de D1 belge. Février 2001,
il est victime d'un accident stupide. Un frein à  main mal serré devant son garage et sa propre voiture qui occasionne des fractures multiples au joueur. Charleroi et son manager de l'époque, Enzo Szifo, se montre généreux et conserve le joueur, mais Aziz Rabbah ne joue plus. Il quitte la Belgique, rejoint Israël et le club d'Hapoel Bnei Sakhnin, le premier club arabe à  évoluer en D1 israëlienne. Départ pour la D2 grecque et le club de Patras, « c'était la misère totale », se souvient Rabbah. Retour en Israël, puis à  nouveau en Grèce, mais sans lendemain. Sans club, en litige avec ses dirigeants grecs, Aziz Rabbah rejoint le Maroc, le pays d'origine de ses parents. « Je me suis entraîné avec les plus grands clubs, mais les moyens n'existent pas encore au Maroc. On est très très loin des championnats européens ». De retour en France, grâce à  l'intervention de son pote d'enfance Moncef Zerka, le Nancéien, il s'entraîne durant quatre mois avec la réserve de l'ASNL dans la forêt de Haye, dans l'attente de contacts. En vain.

« Je vais pouvoir signer une licence amateur à  l'ASIM. J'ai vraiment envie de jouer. Tu sais, quand tu as fait ça toute ta vie… je vais essayer d'amener mon expérience, de faire progresser le club et puis on verra … Dans le foot, tout va très vite ».


>> CV Express <<

AZIZ RABBAH
Né le 10 septembre 1976 à  Orléans (45)
Clubs : St-Jean-la-Ruelle, Racing Club de Strasbourg (1991-1998), Charleroi (1998-2002), Hapoel Bnei Sakhnin (Israël), Patras (Grèce), ASIM
16 matchs de Ligue1, 62 matchs de D1 belge et trois buts, 3 matchs de Coupe de l'Europe de l'UEFA




Stéphane Heili
Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
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Pinon
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Message par Pinon »

Il est né le même jour que moi :lol:
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Message par julien »

Alors comment çà  se fait qu'il a 30ans et toi 22 ? :lol:

OK, je :arrow:
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Pinon
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Message par Pinon »

J'ai pas dit la même année :lol:
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Message par télésupporteur »

comme moi, un lundi :lol:
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raphou96
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Message par raphou96 »

DNA a écrit :Le coup de coeur d'Aziz

A 30 ans, Aziz Rabbah, qui a connu le Racing Strasbourg jusqu'en 1998, revient en Alsace, à  l'AS Illzach-Modenheim en CFA 2. Les saisons galère, les plans pourris il connaît. S'il est revenu, c'est pour retrouver du calme dans une carrière mouvementée et tourmentée.

Quand Aziz Rabbah a quitté Strasbourg, en 1998, il est parti plein d'espoirs, des vues sur l'équipe nationale, des rêves de grands clubs, de Coupe d'Europe aussi. Sa carrière ne faisait que décoller, il l'imaginait belle et grande, sans forcément chercher à  se fixer des objectifs bien précis. L'homme n'est pas du genre à  planifier, plutôt à  jouir du présent, sauf quand il lui tombe sur le coin de la figure. En contacts avec le Standard de Liège, il est victime d'un bête accident, dans son garage, pour avoir oublié de mettre le frein à  main de sa nouvelle voiture.
On n'est qu'en 2001, il a 25 ans, sa carrière en prend un coup. Après Charleroi, il fréquente des clubs dont il n'avait pas idée avant, des championnats dont il n'avait que de vagues connaissances, tombe dans des pièges inimaginables. Turquie, Israël - à  Hapoel Bnei Sakhnin, premier club arabe à  évoluer en D1 israélienne -, Grèce, Maroc pour quelques séances gratuites... il voyage, cumule les expériences, à  chaque fois contre son gré. « Je n'ai pas calculé tout ça, admet-il. A un moment, on va là  où on t'appelle. On n'a plus trop le choix. Au début, j'ai refusé certains pays mais je me suis retrouvé sans rien. Je ne l'ai plus refait. »
Il dit oui à  tout, quitte à  se retrouver en conflit avec les dirigeants de Patras, en D2 grecque. « On ne s'en rend pas compte mais en France on a de la chance. Il n'y a pas à  se plaindre, on est sûr d'être payé, cela se passe bien, c'est sérieux. Avec la Belgique, c'est quand même un pays du foot. » Cette galère terminée il reste une saison sans jouer, sans club, à  tourner plus rond qu'un ballon. Il ne doute pas de ses qualités, les remises en cause il y est habitué, mais il s'ennuie. « Le foot c'est ma passion, sans lui je me sens inutile. C'est comme une drogue, j'en ai besoin, très envie. Il n'est pas facile de rester éloigné des terrains. »
Il est sur le point de signer à  Orléans, sa ville natale, en CFA mais il opte pour Illzach, qui vient de remonter en CFA 2, quatre étages plus bas que la D1.

« Ehrlacher, il a réussi à  gagner le seul titre de champion du Racing... C'est fort ! »

A 30 ans, il s'offre un coup de coeur, parce que les contacts avec les dirigeants sont bons, qu'il a envie de revenir en Alsace. « M. Dreyfuss ! Il m'a plus, il a un projet, il me propose un challenge. Et Schmitt ! il est venu à  Orléans m'aider à  déménager. Je n'avais jamais vu ça. Et Ehrlacher ! Lui aussi est un ancien du Racing, mais lui a réussi à  gagner le seul titre de champion du club... C'est fort. » Surtout il retrouve des structures propres, avec un contrat clair, des poignées de mains sans ambiguïté, de vraies paroles d'hommes. « L'Alsace, il y fait froid mais j'aime cette région. Je ne saurais pas dire pourquoi mais cela me plaît. J'ai l'impression de revenir à  la maison, après mes problèmes à  Patras cela me fait du bien. J'ai des projets de nouveau. » Il veut « passer ses diplômes ». Mais il n'ose pas encore se projeter sur du long terme - « Je suis méfiant maintenant » -, il reste aux aguets. « On ne sait jamais, si Manchester m'appelait... », rigole-t-il. Avec l'ASIM, il a disputé trois matchs, a d'emblée été surpris par le jeu, nouveau, inhabituel. « Il n'y a pas d'espaces, dès que t'as la balle, on te saute dessus. En D1, c'est plus physique, cela va plus vite mais on peut bouger. » Il dit se plaire dans sa nouvelle équipe, s'être bien intégré. Ancien professionnel, comme lui, Olivier Rambo est l'autre recrue de choix du club de la banlieue de Mulhouse. « Attention, on ne se prend pas la tête, coupe Aziz, on ne regarde pas les autres de haut. Eux sont là  depuis longtemps, on n'est pas venu pour faire la révolution. Après, si on peut jouer la montée dès cette saison, ce serait sympa. »
Quand Aziz Rabbah a quitté Strasbourg, en 1998, il est parti plein d'espoirs, des vues sur l'équipe nationale, des rêves de grands clubs, de Coupe d'Europe aussi.
Ah bon, je me souvenais qu'il avait été jeter vite fais après un match catastrophique.
ZITELLI
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Message par ZITELLI »

Le match Strasbourg/Lyon l'avait condamné effectivement.
Le Racing avait perdu 2/1 avec 2 "passes décisives" de Rabbah pour les lyonnais.
Duguépéroux avait d'ailleurs été viré peu après.
Bref, Rabbah n'est pas parti plein d'espoirs, après ce match, il n'avait plus évolué au sein de l'équipe première. Il avait clairement montré ses limites. ;)
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