[Ex] Milovan Sikimic

[Gotcha]

il est né au milieu, une jambe serbe, l'autre monténégro

[urotsukidogi]

Donc pour les couilles c'est pareil ou il penche d'un côté?

[Stan]

D'après FBA Sikimic n'a pas le niveau..

(ca serait bien de s'en rendre compte, maintenant qu'on l'a fait signer.. )

[urotsukidogi]

Je te rassure, Pichot et Pelé non plus

[fan_racing]

Paisley démotivé était à  des années lumière de lui !! Et en plus c'est un brave type : vient saluer les supporters (un des deux seuls), mais complètement à  la ramasse sur le terrain !

[argueti]

En pleine possession de ses moyens je suis sur qu'il est capable de beaucoup mieux ! Il manque gravement de rythme après sa saison blanche l'année dernière ...

[NéRiK]

Super on attend encore 6 mois pour qu'il soit à  niveau. Quel matche de merde ce soir!!!

[kranjcar]

Merci de noter que dans la longue liste des joueurs des balkans dressée au fur et à  mesure ces dernières années, jamais je n'ais mis ce joueur là !
Le meilleur profil def central actuellement encore à  peu près abordable côé serbe c'est déjan lovren.

[Pinon]

Né en Serbie, international Espoirs yougoslave, ayant porté les couleurs de l'Etoile Rouge de Belgrade, Milovan Sikimic ne pouvait que supporter la Serbie, ce mercredi soir, dans son match face à  la France. Seul joueur du Racing à  être derrière l'équipe serbe, le défenseur arrivé cet été a vécu ce match intensément.

« Il y avait une pression énorme avant ce match, raconte-t-il. C'était historique pour la Serbie. Le pays avait la possibilité de se qualifier pour la première fois de son histoire pour la Coupe du Monde. La France a réalisé un super match, surtout à  10. Mais la Serbie a bien géré.

« Nous avons fait un super début de match. C'est vrai que le penalty est très sévère. Je pense qu'il n'y avait pas faute. Mais la France a eu une très bonne réaction et a maîtrisé le ballon ensuite. La Serbie a, je crois, géré le match nul, qui lui convenait. »

« Je pense que la qualification est quasiment acquise. Nous n'avons besoin que d'une victoire lors de nos deux prochains matches pour y être. Je vois bien la Serbie s'imposer devant la Roumanie pour fêter la qualification à  domicile. Depuis la séparation avec la Bosnie et le Monténégro, ce serait la première fois que la Serbie se qualifierait pour le Mondial. Ce serait historique pour la pays de participer à  un tel événement. »

« Je suis convaincu que la France va se qualifier aussi, via les barrages. On pourra ainsi retrouver nos deux nations à  la Coupe du Monde, et tout le monde sera content... »

[argueti]

Sikimic ne se cache pas

Pointé du doigt depuis le début de saison pour un rendement insuffisant, le défenseur serbe ne fuit pas ses responsabilités. Sans chercher d'excuses, il livre ses explications. La principale a trait à  son manque de préparation.

Le préparateur physique du Racing, Jean-Claude Thiry, faisait cette confidence la semaine dernière. « Je suis attristé pour Milovan Sikimic. Tout le monde lui tombe dessus. En réalité, c'est un type attachant doublé d'un vrai pro. Il est toujours le premier à  l'entraînement. Jamais il ne triche. Mais les gens oublient qu'il n'a pratiquement pas joué depuis deux ans et qu'en guise de préparation, il a enchaîné les matches. Il a juste besoin de temps pour recouvrer ses moyens. »

Désigné principal coupable - à  juste titre, de son propre aveu - dans le début de saison chaotique du Racing, le défenseur serbe a trouvé un excellent avocat. Mais il n'en a pas besoin. L'ancien Guingampais de 28 ans sait se défendre seul, sans, cependant, se défausser de ses responsabilités. Il reconnaît sans détour « avoir été mauvais. » Mais après deux saisons de galère marquées par deux opérations, il demande juste un peu de temps.

Milovan, comprenez-vous pourquoi vous avez cristallisé les critiques ?

Oui. J'ai été mauvais. Je suis le premier à  le dire. Dans ces circonstances, il ne faut pas se cacher. Je ne me cache pas.

Vos pépins physiques des deux dernières saisons expliquent-ils vos difficultés ?

Depuis deux ans, je n'ai disputé que 14 matches officiels. J'ai été opéré des ligaments croisés du genou droit en octobre 2007 avec le Partizan Belgrade. Après ma rééducation, j'ai recommencé à  m'entraîner, puis à  jouer, notamment en tour préliminaire de Ligue des Champions à  l'été 2008 contre Fenerbahçe. Mais j'avais mal. J'ai disputé certains matches avec un genou qui avait doublé de volume. J'ai joué quelques rencontres de championnat, mais en octobre 2008, j'ai dit stop. De mon propre chef, je suis allé consulter un spécialiste à  Madrid le 26 octobre. Le soir même, il a procédé à  un examen. Il m'a dit que la première opération n'avait pas été bien faite et que le ligament avait été mal posé. Le lendemain matin, il m'opérait. J'ai pris la décision tout seul. Cinq mois et demi après, j'étais opérationnel. En avril, j'ai rejoué quatre matches. Il me restait un an de contrat au Partizan. J'ai résilié. Vous savez, quand on a passé cinq ans en France - à  Guingamp - on change de mentalité. On ne supporte plus certaines approximations. Et dans mon cas, des approximations, il y en a eu de la part du Partizan sur le plan médical. Je voulais revenir en France. L'offre du Racing s'est présentée.

« Mes qualités sont devenues mes points faibles »

Après une telle indisponibilité, le rythme auquel vous avez été soumis ici était-il prématuré ?

J'aurais dû faire une préparation physique. Au lieu de ça, j'ai enchaîné les matches. Ce n'est pas un reproche, parce qu'en défense centrale, il n'y avait pas trop de solutions. C'est pour ça que très franchement, j'ai vu arriver Arnaud Maire et Habib Bellaïd avec plaisir. Leur présence va me soulager. Je vais pouvoir travailler pour rattraper le déficit physique lié à  un an et demi d'absence. Strasbourg est un club qui n'a pas le temps, ce que je comprends. Mais moi, j'en ai besoin.

Avez-vous souffert moralement des critiques ?

Non. Je n'ai souffert que physiquement. Ça ne me dérange pas qu'on me mette tout sur le dos. Je n'ai pas été atteint moralement, parce que je connais les raisons de ma méforme. Je m'inquiéterais si je faisais les mêmes sales matches en étant au point sur le plan athlétique. Je suis lucide : nos adversaires ont appuyé sur nos points faibles. J'étais un de ceux-là . Je vais désormais travailler pour redevenir le joueur que j'étais à  Guingamp. Un joueur physique, fort dans le jeu de tête. Ces dernières semaines, ces qualités étaient devenues mes points faibles.

Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?

Beaucoup mieux. Après mes deux opérations, j'ai passé trois mois avec des béquilles. Je me lève chaque matin heureux d'être opérationnel, de pouvoir m'entraîner avec mes coéquipiers. Je suis juste content de rejouer au foot. C'est pour ça que les critiques glissent sur moi, même si elles sont justifiées.

Recueilli par Stéphane Godin