[Ex] Ziman Duki

[Its_me]

Ziman Duki est de retour

Le gardien de but Ziman Duki, ancien pensionnaire du Racing Club de Strasbourg avec qui il a remporté la Coupe Gambardella en 2006, est de retour en Alsace et a signé ce matin un contrat avec la formation bas-rhinoise.

Agé de 23 ans, le portier, strasbourgeois de naissance, jouait depuis deux saisons à Avranches (CFA), après avoir porté les couleurs de Jura-Sud et Chambéry.

Par ailleurs, le Racing a mis à l'essai pour deux semaines Pape Ousmane Dieng, un attaquant sénégalais de 18 ans.

J'aimais bien ce gardien lorsqu'il était chez nous ! A l'époque on lui promettait un bel avenir au Racing mais on lui avait demandé d'aller voir ailleurs.

[Alkand]

Mais qu'est-ce que le racing veut faire avec tous ces gardiens?

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Il remplace juste Thomas Aupic

[Its_me]

Duki « reste cool »

Propulsé comme titulaire dans les buts du Racing en raison de la grave blessure de Kéhi, Ziman Duki fait son job sans se prendre la tête. Et pour l’instant, ça fonctionne plutôt bien…

Ziman Duki n’est pas un mec très compliqué. Pas le genre à se prendre la tête ou à se faire des nœuds dans le cerveau pour rien.
Alors quand on lui demande ce qui a changé dans sa vie depuis qu’il est devenu titulaire dans les buts strasbourgeois, il répond « rien » avec un naturel désarmant.

« Je déteste prendre des buts »

« Que je sois titulaire ou remplaçant, je reste cool. Je connais le niveau CFA (*) et j’ai toujours été prêt au cas où… », pose simplement la “doublure” de Vauvenargues Kéhi, désormais titulaire en raison de la grave blessure du N°1 strasbourgeois.
Parler de lui, ce n’est pas vraiment la priorité de Ziman Duki, qui préfère évoquer la performance collective de ses troupes.
« Actuellement, on ne peut qu’être content, lâche-t-il. Il y a une très bonne ambiance au sein du groupe, on a gagné… Non, franchement, jouer avec de tels mecs, c’est facile ».
Selon lui, la victoire décrochée à Villefranche est celle du collectif. « On se connaît de mieux en mieux et à Villefranche, on a été très solidaire, très en bloc. On tirait tous dans le même sens et ça a fait la différence », explique encore le gardien.
Cerise sur le gâteau, David Ledy a enfin ouvert son compteur. « Marquer, David en avait besoin. Je pense que ces deux buts vont lui redonner la sérénité. C’est comme pour un gardien : si tu fais un bon arrêt, tu te sens mieux après », raconte le portier.
Le seul bémol, finalement, ce sont ces quatre buts encaissés en deux rencontres.
« Je déteste prendre des buts, je déteste ça, répète d’ailleurs le gardien de 24 ans, formé au Racing. Et là, c’est d’autant plus frustrant que je n’ai rien pu faire ».
Ceci une fois posé, Ziman Duki sait que la route est encore longue, pour lui comme pour le Racing, en cette saison de CFA.
« On prend un match après l’autre et on fera les comptes à la fin. De toute façon, on a toujours comme objectif de gagner », explique Duki. Avant d’ajouter : « Montceau, je ne connais pas du tout, mais je sais que ce sera compliqué. C’est comme la saison passée en CFA 2, on tombe contre des morts de faim. Même les réserves jouent à fond contre nous. Regarde Nancy, ils sont venus avec dix pros. »
Mais pas question de ruminer et encore moins de bouder son plaisir pour autant. « Être titulaire ici à la Meinau, c’est un honneur, souligne Ziman Duki. Franchement, je suis heureux ».
Et le portier de poursuivre : « Dans la vie, j’aime mes amis, ma famille et le foot ». Une trilogie simple qui lui va comme un gant. On le dit, on le répète, Ziman Duki n’est pas du genre à se prendre la tête…

(*) Duki a débuté en CFA à 17 ans, avec la réserve du RCS, face au FCM.

[urotsukidogi]

"je déteste prendre des buts".... non sans blague, le journaleux pourrait-il mettre des intertitres qui aient un intérêt quelconque?

[Kaniber]

Super match hier soir , remplace très bien Kéhi ( attention Kéhi ) Duki et arrivée

[Tenor]

du qui de quoi
très beaux arrêts de ce gardien, donc c'est bien la preuve que tout le monde est remplaçable

[Kaniber]

Tenor
c'est de moi que tu parle ? s'il remplace Kehi se n'est surement pas Noro

[argueti]

Duki, libre dans sa cage

Appelé à remplacer au pied levé Vauvenargues Kéhi, sérieusement blessé, dans les buts strasbourgeois, Ziman Duki assume son nouveau statut, sans pression. Portrait d’un numéro 2 qui, en un mois, a prouvé qu’il avait l’étoffe d’un n°1.

« Je ne suis pas du genre à devenir tout fou pendant un match, ni après. Je n’y arrive pas. » Il est dans la lumière depuis un mois et Ziman Duki peine à s’y habituer. Le gardien de 24 ans a été propulsé à son corps défendant, mais pour son plus grand plaisir, sur le devant de la scène après la fracture du péroné gauche de l’indéboulonnable titulaire, Vauvenargues Kéhi, le 1 er septembre à Moulins.

Depuis, le Strasbourgeois de naissance, qui a joué au RCSA de 6 à 20 ans et y est revenu fin octobre 2011 après un périple par Chambéry, Jura Sud et Avranches, enchaîne les prestations haut de gamme. « Ziman rassure toute l’équipe. C’est d’autant plus remarquable qu’il succède à Vauve dont on connaît la qualité », confiait l’autre jour le défenseur serbe Milovan Sikimic. « Il m’impressionne. »

« Quand je vois des supporters se battre juste pour ce qui se passe autour d’un ballon, je trouve ça ridicule »

Lancé à 17 ans en CFA par un certain François Keller avec l’équipe réserve, Ziman Duki évolue de nouveau sous ses ordres cet automne en CFA. En apparence, rien n’a changé. Excepté le contexte et la pression qu’il supporte avec un flegme tout britannique. Même son président Marc Keller en serait presque étonné : « Nous savions que Ziman avait le niveau CFA. Mais nous ignorions s’il serait capable d’y jouer en équipe une dans le contexte particulier de la Meinau. Il a répondu. »

Bercé par ce concert de louanges, auquel s’associe son entraîneur (voir encadré), le portier n’en garde pas moins la tête froide. « J’ai fait mon job. Tant que je peux servir l’équipe, je suis content. J’ai toujours été tranquille. Le contexte prête effectivement à ressentir un peu de pression, mais en réalité, ce n’est que du bonheur de jouer dans cette ambiance, devant autant de monde, devant ma famille. Plus le public pousse et crie, et mieux je me sens. Je n’ai pas de pression. »

Guidé par cette philosophie d’épicurien du quotidien, il se refuse à se projeter au-delà du prochain match. « Je prends ce qui m’arrive comme ça vient, sans me prendre la tête, en sachant que tout peut changer du jour au lendemain. La preuve avec Vauve. Je suis persuadé que si je commence à tirer des plans sur la comète, ça va me « bouffer ». Après tout, ce n’est que du foot. Quand je vois des supporters se battre juste pour ce qui se passe autour d’un ballon, je trouve ça ridicule. C’est un plaisir - et ça ne devrait être que ça - de jouer au foot et de venir voir des matches. »

Ce plaisir, Ziman Duki le partage avec ses partenaires qui le voient désormais d’un autre œil. C’est sa plus grande fierté. « C’est surtout à eux que je devais prouver que j’étais légitime, car Vauve avait mis la barre très haut. J’ai reçu de certains de petits messages d’encouragement. C’est une belle satisfaction. Mais monter en National avec l’équipe serait la plus belle. »

En phase avec son entourage, comblé par son environnement professionnel, Z. Duki se sent plus que jamais libre dans sa cage. « Avec ma mère, je ne parle pas des matches (Ndlr : son papa est décédé). Quand elle vient au stade, elle est de toute façon stressée. J’en discute un peu plus avec mon frère (son aîné, né en 1976 et qui, dixit Ziman dans un sourire, « a joué au Racing il y a très très longtemps »), mais pas tant que ça. Avec lui, tout passe par les gestes, les regards à la fin des matches. »

Ainsi le portier du RCSA se félicite-t-il tous les jours de son retour dans sa ville natale et son club formateur il y a un an. « Heureusement que je suis revenu, parce que sinon, je ne sais pas comment j’aurais fini. Ici, je suis heureux. » Sa joie de vivre, qu’il n’est pas homme à extérioriser en public, se diffuse depuis un mois par le filtre du terrain.

« Content pour lui »

Coach d’une réserve avec laquelle il a longtemps formé des « gamins » dans l’idée de les voir passer pros, François Keller a souvent joué le rôle de grand frère. Il a ainsi lancé Ziman Duki en CFA lorsque ce dernier avait 17 ans et est allé le chercher à l’automne 2011 pour en faire son 2e gardien. Aujourd’hui, le technicien se réjouit que son « poulain » ait répondu aux attentes, mais prévient que le plus dur reste à venir : « Vauve nous manque parce que c’est Vauve et qu’on connaît sa valeur. Mais je suis vraiment content pour Ziman. Pour lui qui est né tout près d’ici, ça représente vraiment quelque chose d’évoluer à la Meinau. Je suis heureux qu’il soit récompensé. Vauve, qui a parfois connu des passages à vide la saison passée, a toujours été capable de rebondir lors des matches suivants dans le contexte passionnel de la Meinau. C’est sa grande force. Il faudra voir, lorsque Ziman traversera un moment plus
difficile - ça lui arrivera forcément -, s’il a lui aussi cette force. »

Stéphane Godin

[argueti]

Fin de l'aventure pour lui ...