[Ex] Julien Perrin

[télésupporteur]

relisez les commentaires de FK lors de l'arrivée de ce joueur
amateurisme ou incompétence
à moins que ce soit les deux

[fan_racing]

J'espère qu'il retrouvera un bon club en National la saison prochaine avec un entraîneur qui lui fera confiance.

[Tenor]

je constate que depuis que Noro est arrivé l'équipe ne tourne plus devant !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

[fan_racing]

Elle ne tournait déjà pas trop avant ... Pour rappel, c'est avec Noro qu'on a marqué le plus de buts (et pourtant suis le premier à trouver qu'il est loin de son niveau d'antan). Bon, en ce moment la question ne se pose pas de toute façon, puisque Noro est toujours blessé.

[Pinon]

- Aujourd’hui le Racing est dans le sprint final : le match de Belfort s’annonce comme une étape importante ?
- Tout d’abord on s’est bien reposé dimanche aussi bien physiquement que psychologiquement après une belle et importante victoire à Lyon. Là, on repart sur une semaine de travail avec pour objectif en tête la victoire contre Belfort. C’est comme ça qu’on fonctionne depuis un mois. On a l’impression que ça marche mieux comme cela donc on continue sur ce mode, et puis, ça va être un match très difficile samedi face à une équipe qui joue son maintien. Maintenant, on sait ce qu’il nous reste à faire.

- Comment prépare-t-on un match aussi déterminant ?
- Il n’y a pas vraiment de changement. La préparation tactique du match commence le vendredi sinon la semaine est similaire aux autres. Parfois, il faut s’adapter aux imprévus et le travail de la semaine peut varier selon les blessés. Par exemple, il y a 2 semaines on a fait du tennis ballon avant le match d’Yzeure parce qu’on n’avait pas le choix. Il y avait tellement de blessés qu’on ne pouvait pas faire autrement. Mais en général, c’est toujours la même semaine.

- Est-ce que vous ressentez une forme de pression autour de l’équipe en cette fin de saison ?
- Je savais qu’en signant au Racing il y aurait de la pression, parce que c’est un club très populaire. On a fait 7 000 à 8 000 spectateurs de moyenne depuis le début de la saison et par rapport à ça il y a de l’attente. La pression n’est pas présente uniquement maintenant, elle est là depuis le début de saison. Donc, on est préparé à la gérer. Mais je suis confiant pour la suite !

« Belfort, c’est un huitième de finale »

- Le rôle du public va-t-il se révéler important pour ce sprint final ?
- Oui, bien sûr ! Il suffit de voir les déplacements à Yzeure ou à Lyon. A chaque déplacement les supporters sont minimum une centaine, donc ça fait chaud au cœur de les voir nous accompagner. On sait que si on gagne contre Belfort, énormément de supporters vont faire le déplacement à Grenoble. Et la réception de Paris sera à mon avis exceptionnelle tout comme le match de Raon ! Mais la condition c’est la victoire. Maintenant, on prend vraiment les matchs les uns après les autres et on sait qu’il faut passer Belfort pour avoir 3 finales derrière : c’est comme un 8ème de finale pour passer en quart.

- Un message pour les supporters ?
- Je pense que ce n’est pas uniquement maintenant qu’il faut leur délivrer le message. Il a été délivré tout au long de l’année et ils nous ont toujours soutenus. Un supporter est là pour encourager et soutenir son équipe même si parfois il a le droit d’être mécontent, notamment quand on prend 4-0 à domicile contre Moulins. Mais c’est du passé et nous sommes encore dans la course. Ce sont des supporters exigeants mais nous, les joueurs, on sait ce qu’il nous reste à faire pour qu’ils soient derrière nous : le public doit être le 12ème homme pour nous aider à aller au bout.

[RACING1906]

PLEINS FEUX SUR JULIEN PERRIN

Malgré un poignet droit dans le plâtre, Julien Perrin tient sa place et son rang en ce début de saison. Vendredi contre Uzès, le meilleur buteur du RCSA l’an passé en CFA (10 buts) a ouvert le score et son compteur pour placer son équipe sur la voie d’un premier succès en National (2-0).

La question, posée sans malice, ne l’a pas agacé. Mais il y a répondu sinon sèchement, du moins avec l’assurance que lui confère sa désormais longue expérience du National. À la question, donc, de savoir si son premier but de la saison vendredi contre Uzès était bon pour sa confiance, après sa grosse occasion ratée une semaine plus tôt dans le temps additionnel à Saint-Ouen face au Red Star (0-0), Julien Perrin a opposé une réalité qui, sous ses airs de poncif, traduit bien le caractère ingrat du métier d’attaquant : « Des occasions, j’en louperai encore, j’en marquerai aussi, plus j’espère. Ce sont les aléas du foot. Je n’ai pas volontairement envoyé le ballon au-dessus sur la dernière occasion au Red Star. Mais je suis passé à autre chose et j’ai essayé de répondre présent contre Uzès. Ceci étant, mon cas passe après le collectif. Un ou deux joueurs ne font pas une équipe. Il faut que nous soyons tous soudés, comme lors des trois derniers mois de la saison passée. »

Julien Perrin a ainsi tourné la page de cet acte manqué qui aurait pu offrir deux points supplémentaires aux Bleus à Saint-Ouen. L’ancien Bisontin est déjà heureux de pouvoir tenir sa place en ce début de saison. Car le 25 juillet, au lendemain de sa blessure au poignet en amical contre Colmar, il n’en menait pas large : « Après avoir passé une radio le matin, j’ai pris un petit coup au moral quand on m’a annoncé le port d’un plâtre durant trois semaines. Mais cette fracture du poignet est peut-être la moins grave. Je suis content d’être sur le terrain. Les médecins m’ont dit qu’il n’y avait pas énormément de risques. Je dois tout de même faire attention à ne pas tomber dessus. J’avais un peu d’appréhension au début. Mais finalement, ça ne me gêne pas. »

« Nous prouvons aux gens que nous ne lâchons rien »

Comme lui, le Racing s’est libéré de son appréhension légitime à l’heure d’aborder un championnat plus relevé que les deux précédents, récompensés par deux accessions. Face à Uzès, les Bleus ont mis un long moment avant de trouver la bonne cadence. « On a vécu 25 minutes difficiles. Uzès avait l’emprise sur le jeu et nous étions un peu fébriles » , reconnaît ‘’Ju‘’ Perrin. « Mais nous avons su reprendre le dessus. Ça fait vraiment plaisir de gagner. C’est très satisfaisant pour la suite. Nous prouvons aux gens que nous ne lâchons rien. Ce match était très important avant deux déplacements très délicats, pour nous donner confiance. Face à Uzès, nous nous attendions à jouer devant 5 ou 6000 spectateurs. Il y a eu plus du double (Ndlr : 11 097). Pour une mi-août, c’est assez extraordinaire. On peut imaginer ce que ça pourra être lors des gros matches. C’est bien. »
Bien, mais encore insuffisant pour prédire l’avenir du Racing dans un championnat homogène que connaît bien l’attaquant : « Nous sommes préparés à ce que ce soit extrêmement difficile. Tout le monde peut nous battre et vice-versa. Nous nous savons capables de faire quelque chose à Fréjus et au Gazélec Ajaccio. Dans nos têtes, c’est parti avec cette 1re victoire. Mais il ne faut pas se prendre pour d’autres et rester humbles. »

En attendant ce double passage au révélateur sudiste, le buteur retrouvé savoure la bonne entrée en matière - en manière aussi - de son équipe : « Nous avons vécu une campagne de matches amicaux satisfaisante, avec six victoires sur sept. Nous continuons sur la dynamique de la fin de saison passée. C’est toujours plus agréable de revenir à l’entraînement le lundi après une victoire, quand le vestiaire rigole, qu’après une défaite, quand tout le monde fait la gueule. »

Vendredi, lui a balayé d’un revers de sa main plâtrée la frustration née de son immanquable manqué au stade Bauer. Son 30e but en National témoigne de sa belle forme depuis l’entame de la préparation estivale. En ce début 2013-2014, ‘’Ju‘’ a du jus.

L"ALSACE

[Kaniber]

: Perrin sort du frigo
le 05/05/2014 Stéphane Godin
Borduré sportivement depuis des semaines, mis au ban par ses dirigeants qui l’avaient menacé de licenciement début novembre et auxquels il s’était de nouveau heurté il y a un mois, Julien Perrin a réintégré le onze de départ et distillé une passe décisive lors de la première victoire du RCSA à l’extérieur vendredi au Poiré-sur-Vie (3-1). À l’entraînement comme en match, il retrouve le plaisir du jeu.
C’est assurément la plus grande réussite de Jacky Duguépéroux depuis son entrée en fonction le 29 mars : avoir éradiqué du vestiaire le sentiment d’exclusion, d’inégalité de traitement et même d’injustice qui avait fini par y faire son nid au fil de décisions de principe pas toujours adaptées aux circonstances et souvent mal perçues par le groupe, des titulaires aux « bannis », en passant par les remplaçants.

Bien sûr, l’homme le plus titré de l’histoire du Racing est comme tous les entraîneurs : il retient des options qui ne font pas que des heureux. Depuis son arrivée, Ludovic Golliard, longtemps blessé, a ainsi perdu sa place en défense centrale et confie que pour un joueur toujours titulaire depuis le début de sa carrière et marchant à la confiance comme lui, la période est douloureuse. « Je n’ai de souci avec personne » , expliquait simplement le coach à ce sujet jeudi avant le départ au Poiré. « Concernant Jérémy Grimm et Ludovic Golliard, je fais un choix sportif, c’est tout. C’est mon rôle. »

Les récents retours en grâce de certains « évincés » ont d’ailleurs prouvé à ses hommes que la hiérarchie n’était pas figée. Avant de se blesser au mollet et de devoir désormais attendre que son tour revienne dans une équipe qui tourne (1) , Stéphane Noro avait été extrait du placard dans lequel il était confiné depuis des mois. Vendredi au Poiré, « Dugué » a titularisé Julien Perrin pour la première fois depuis sa nomination. Aligné à son poste de prédilection (neuf et demi), le Racingman le plus efficace de 2012-2013 (16 buts, 11 passes en matches officiels) a ajusté un corner millimétré sur le premier but signé Alexandre Mendy. Mais pas seulement. « Il a fait un grand match » , pointait son entraîneur vendredi soir.
« C’est un bon mec et on veut le faire passer pour ce qu’il n’est pas »
Pas loin d’être déclaré persona non grata par ses dirigeants après une nouvelle explication musclée il y a un mois, « Ju » Perrin, très apprécié des cadres du vestiaire ( « C’est un bon mec et on veut le faire passer pour ce qu’il n’est pas » , plaident-ils), a retrouvé le sourire qu’il avait perdu depuis belle lurette. « Je marche à la confiance et l’affectif. Lorsque je n’ai pas été retenu pour le premier match du nouveau coach, j’ai peut-être eu le tort de me prendre la tête. Le moral n’était pas au beau fixe et comme souvent en pareil cas, j’ai eu des soucis de blessure (Ndlr : à la hanche notamment). Aujourd’hui, ces pépins physiques sont derrière moi et la confiance revient peu à peu. C’est pour tout le monde pareil. Nous sommes bien dans les têtes. »

Il n’est évidemment pas le seul à avoir porté le Racing vers le succès au Poiré, mais son retour dans le onze de départ coïncide néanmoins avec la première victoire des Bleus à l’extérieur. « Là-bas, c’était dur. Mais nous avons pris du plaisir, moi le premier » , se réjouit-il, « Je reviens petit à petit dans le groupe. Cette fois, j’étais même titulaire. Je me suis battu. J’ai délivré une passe décisive. C’est important pour un attaquant d’être décisif (2). Pourvu que ça dure ! Faire partie des seize et même du onze de départ qui sont allés chercher le premier succès du club en déplacement, c’est toujours positif. Moralement, ça fait énormément de bien. »

Comme lui, le RCSA est en passe de balayer ses doutes. « Nous partons de loin, mais nous grappillons. Au Poiré, tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice et ç’a porté ses fruits. Nous surfons sur la vague de confiance accumulée à Orléans et contre Bourg-Péronnas. Nous sommes en train d’inverser la spirale. Mais pour combler l’énorme retard qui était le nôtre et espérer, il nous faut prendre les 9 points sur les 3 derniers matches. Il n’y a rien d’autre à dire. »

Sauf, peut-être, que « Ju » a fini de broyer du noir. Et que c’est une bonne nouvelle pour un Racing encore « au fond du puits » il y a peu (dixit J. Duguépéroux) et qui entrevoit désormais le bout du tunnel par lequel il pourra (s’en) sortir.

1) Dès vendredi contre Dunkerque avec la suspension d’Oliveira ?
(2) Il en est désormais à trois buts et deux passes décisives en championnat.
Alsace

[Gotcha]

pour moi ça a toujours été le meilleur joueur de l'équipe, techniquement parlant.... pas compris pourquoi il avait disparu du groupe en fin d'année dernière, mais on n'est pas dans les secrets du vestiaire. toujours est il que quand il était en forme en début de saison, l'équipe tournait bien

[Its_me]

Idem. Pour moi c'est le meilleur joueur qu'on ait. Niveau intelligence de jeu il a aussi pas mal d'avance sur beaucoup d'autres de l'équipe.
Il a d'ailleurs un point commun avec Ribas assez marrant. Quasiment à chaque fois qu'il y a une balle aérienne qui vient sur lui, il prolonge de la tête... et quasiment à chaque fois personne ne l'anticipe. Je ne sais pas combien de fois je l'ai vu expliquer à ses coéquipiers que quand ils voient qu'une balle lui vient dessus, ils ne doivent pas réfléchir et commencer à courir car il va la prolonger.

[Kaniber]

Il faut quand même reconnaitre qu'il y a eu de sacré problème dans les vestiaires