Leonard Specht

[Stan]

Oui et puis les jeunes joueurs aujourd'hui, je doute qu'ils en aient quelque chose à  cirer de Specht.

[argueti]

Le jour des annonces

Léonard Specht a décidé de dévoiler ses premières décisions aujourd'hui. Le nouveau président se consacre à  une première tournée médiatique qui devrait éclairer quelques-unes de ses orientations.

L'assourdissant silence-radio cède la place aujourd'hui à  la tournée des popotes. Désireux de peaufiner sa réflexion sur un club qu'il connaît comme sa poche, mais dont le rôle de président lui était jusqu'alors inconnu, Léonard Specht s'est réfugié dans une posture en marge de la communication depuis samedi et son intronisation lors d'une discrète conférence de presse. Il a poursuivi les réunions hier, il s'est consacré à  quelques rencontres. Dans l'intervalle, il a entr'ouvert la porte de son mutisme pour fixer des rendez-vous. Les médias d'Alsace auront droit à  ses éclairages, des radios aux aurores à  la télé régionale en début de soirée. S'agit-il d'attendre la fin du suspense à  tous les étages ? Assurément non. La question de l'entraîneur, qui a donné lieu à  la diffusion par différents canaux d'une liste de 15 à  20 noms, ne sera sans doute pas tranchée. Jean-Marc Furlan ne sera informé officiellement de la procédure de licenciement dont il fait l'objet que vendredi.

Le précédent Papin a coûté quelques liasses

Dans le conflit qui oppose le technicien à  son futur ancien club, la meilleure posture consiste à  ne pas rompre la glace. Et la démarche vaut pour les deux parties. Même si Furlan conservait une certaine cote dans l'esprit de Specht, le nouveau président ne peut envisager de le rattraper par la manche. Le processus correspondrait à  un insupportable camouflet pour celui qui demeure le décideur n°1 en raison de son poids financier, Philippe Ginestet. Le club strasbourgeois et son président ont toutes les raisons de ne pas dévoiler l'identité du successeur, sous peine de se mettre en difficulté d'un point de vue juridique. Le précédent Papin a coûté quelques liasses. Philippe Ginestet avait dévoilé la venue sur le banc alsacien de l'ancien Ballon d'Or en lieu et place de Jacky Duguépéroux dans les couloirs du Stade vélodrome où le Racing venait de décrocher un méritoire match nul (2-2). Dans la foulée, l'entraîneur limogé avait pu revendiquer l'intégralité de ses indemnités, sans l'ombre d'un problème. La leçon a sans douté été retenue. Mais des contacts ont été noués, certains avec la Lorraine et le FC Metz où Joël Muller arrive à  la fin de son contrat de directeur sportif.

Specht est prié de donner ses idées fortes sur un club plongé dans le brouillard

Hier matin, l'ancestral président des Grenats, Carlo Molinari a fêté son départ d'un club qu'il a dirigé près de quatre décennies durant. Sans doute désireux de ne pas porter ombrage à  la petite cérémonie, les dirigeants en présence n'ont pas souhaité s'épancher sur la question du staff technique. Une conférence de presse est programmée vendredi, du côté de Saint-Symphorien pour clarifier la situation. Dans cette incertitude assez sensible que les révélations du jour sont susceptible d'édulcorer, on sait désormais que le prochain entraîneur strasbourgeois ne sera pas Gernot Rohr, nommé au FC Nantes hier après-midi. La piste avait les faveurs d'un certain nombre d'actionnaires. Elle correspond à  une nouvelle impasse, à  un nouveau rendez-vous manqué, comme il y a deux ans. Il ne semble pas susceptible de mettre en péril le chantier de reconstruction en cours. Pour ses premières sorties, le nouveau président n'est pas sommé de révéler l'idée de son homme lige sur le plan sportif. A défaut du nom d'un entraîneur, Léonard Specht est prié de donner ses idées fortes sur un club plongé dans le brouillard. C'est l'heure des annonces. Au moins de quelques annonces.

Fr.N.

[Manu]

France Bleu Alsace reçoit ce matin, le nouveau président du Racing Club de Strasbourg, Léonard SPECHT - Ecouter

[supppourtjs]

Specht: «Le Racing n'est pas moribond»

Président depuis 72 heures, Léonard Specht a fait le point en ce début d'après-midi sur les dossiers en cours. Le plus urgent étant évidemment la quête d'un entraîneur qui ne sera ni Rohr qui a signé à  Nantes, Ni Muller parti pour rester à  Metz.

La semaine prochaine, Specht devrait recevoir les derniers candidats de la short-list puisqu'une soixantaine de techniciens sont actuellement sur le marché. «Trouver un entraîneur, ce n'est pas difficile. La difficulté, c'est de ne pas se tromper, dit le président du club alsacien. C'est pourquoi même s'il y a urgence, je veux prendre mon temps. Le Racing n'est pas moribond: il y a une situation financière saine laissée par Philippe Ginestet, des sponsors sur le maillot, un effectif même s'il sera remodelé, une date de reprise fixée pour l'entraînement qui reprendra le 29 juin.» Ce que l'on sait c'est que le successeur de Jean-Marc Furlan sera un homme de caractère et très attaché à  la formation, qu'il peut venir avec son adjoint, mais qu'il n'imposera pas un staff élargi, ne serait-ce que pour des raisons budgétaires.

"La formation des jeunes est un investissement"

Concernant l'effectif, Léonard Specht a estimé qu'il était de qualité pour la Ligue 2, même s'il fallait le renforcer. «Je connais des clubs qui sont dans une situation plus pénible que la nôtre.» Mais il s'est refusé à  anticiper sur les départs et les arrivées. «C'est le nouvel entraîneur qui prendra cette décision. On sait que des joueurs vont s'en aller comme ceux qui ont été prêtés ou qui arrivent en fin de contrat. Traoré, nous n'avons pas les moyens de le garder, Shereni a malheureusement souvent été blessé, James Fanchone a marqué beaucoup de buts, mais a parfois raté des matches, et Szelesi n'avait pas un statut de titulaire à  part entière...»

Par ailleurs, le nouveau président a rendu hommage à  son prédécesseur. «C'est le premier président à  investir autant d'argent personnel au Racing. Philippe Ginestet a toujours beaucoup donné pour son club, c'est quelqu'un de très fidèle et c'est une très bonne chose qu'il demeure l'actionnaire principal. Et je sais qu'il me fait confiance.»

Léonard Specht a également beaucoup insisté sur la formation. Avec son ami Albert Gemmrich, les deux présidents vont travailler main dans la main pour élaborer un projet rapprochant le Racing avec les espoirs du football alsacien. «La détection, la formation constituent un investissement, d'autant que Strasbourg retrouve la catégorie 1 et fait désormais partie des quinze meilleurs clubs français. Cet ancrage régional est aussi une façon d'impliquer les supporters alsaciens du Racing et de les reconquérir.»

Enfin, concernant l'Eurostadium, Léonard Specht s'est dit «persuadé» que le projet allait aboutir. «Je ne sais pas où, ni quand, mais un grand stade est nécessaire pour la croissance du Racing.»

Plus d'informations dans les DNA de demain.

[D520]

ce matin, lorsque les journalistes de FBA lui ont parlé de Gress et de Duguépéroux , il était d'accord et parlait d'entraineurs de caractères car selon lui le groupe en manquait singulièrement cette année .

le groupe perdait pied et le match si un grain de sable venait perturber l'organisation .

le futur entraineur sera un entraineur avec des C ............qui sait utiliser et former les jeunes

[télésupporteur]

C............ comme compétences

[FM17]

cela nous changera dans ce cas....

[argueti]

La priorité au sportif

Se gardant de toute révélation fracassante, le nouveau président du Racing, Léonard Specht, a donné les bases de sa conception du rôle dont il a hérité il y a trois jours. Dans le sillage de la nomination de l'entraîneur, programmée sous huitaine, il souhaite orienter toutes les attentions strasbourgeoises vers le terrain.

Le théâtre du rendez-vous n'était assurément pas anodin. Léonard Specht, le nouveau président du Racing, a programmé la rencontre loin de la Meinau, loin de Strasbourg, loin de l'agitation qui entoure un club où il se passe toujours quelque chose. Employé chez Lohr Industrie depuis treize ans où il est aujourd'hui directeur des ressources humaines, il n'entend pas abandonner « sa famille » avec sa nouvelle fonction. Il ne compte pas rompre avec ses habitudes. Il est contraint, néanmoins, de constater que rien ne sera exactement comme la semaine passée.

« Je ne pensais pas devenir un criminel en devenant président »

On l'a félicité d'avoir accepté la succession de Philippe Ginestet. On l'a aussi pris pour un fou. S'il ne sait « pas bien pourquoi (il) a accepté » le poste, « ça devait être écrit comme ça », il a déjà  pu se rendre que le cap franchi « depuis 72 heures » n'a rien d'anodin. « Je ne pensais pas qu'on pouvait être harcelé de la sorte, je ne pensais pas devenir criminel en devenant président », lâche-t-il dans un sourire. Le procès n'est toutefois pas pour tout de suite. Il n'a pas fait campagne pour s'y retrouver, Léonard Specht a été propulsé en première ligne. Il s'est plongé depuis samedi dans une profonde réflexion. Et le discours qu'elle inspire s'articule autour de deux données : le terrain et les valeurs. « On se donnera à  fond pour ce club et l'équipe, avec le souci que les gens s'y attachent, martèle le nouveau numéro un. Je suis convaincu que si les joueurs expriment certaines valeurs, comme le respect et le travail, on y arrivera. » Avec ce credo en bandoulière, il s'agit toutefois de se confronter à  une réalité sportive guère reluisante.

« D'autres clubs vivent des situations plus périlleuses »

Le Racing aura un budget en baisse, de l'ordre de 15 millions d'€. Quatre à  cinq joueurs s'en vont et non des moindres comme Kandia Traoré, Harlington Shereni ou James Fanchone. Le président ne s'en alarme pas. « Il y a un bel effectif pour la L 2, il y aura une équipe compétitive, garantit-il. Il faudra la renforcer et l'adapter. D'autres clubs vivent des situations plus périlleuses. » Reste que quasiment tous les autres clubs ont un entraîneur. Et il s'agit du dossier le plus épineux, de sa décision la plus attendue. « La priorité, c'est effectivement l'entraîneur, note-t-il. En tant que président, je me considère comme le patron du club, celui qui doit arbitrer. Et le choix de l'entraîneur fait partie de ces arbitrages. » Il ne divulguera aucun nom avant d'avoir rencontré les quelques noms qui suscitent l'intérêt dans la liste de cinquante ou soixante techniciens en mal de banc qui l'ont contacté plus ou moins directement. Rien ne sera décidé avant le limogeage officiel de Furlan, programmé vendredi. Le calendrier suggéré renvoie au milieu de semaine prochaine. « J'ai des idées, mais il ne faut pas faire n'importe quoi. » Il y a un profil. Le technicien élu « devra faire preuve de caractère », considère l'ancien entraîneur du... Racing, rappelant dans une boutade qu'il avait les diplômes pour coacher. « Tout le monde a dit que l'équipe en manquait. Elle a échoué de peu dans la remontée. Ce qui a fait défaut, il faut le trouver dans l'effectif ou sur le banc. Le problème n'est pas de s'être trompé. L'important est de ne pas commettre les mêmes erreurs. »

« La désignation se fera avec l'accord de l'actionnaire principal »

Au regard d'un effectif où neuf jeunes pros* font partie des vingt-trois contrats en vigueur ce matin et que le carnet de chèque ne pourra aligner trop de zéros quand il s'agira de recruter, « l'entraîneur, et éventuellement son adjoint, puisque je ne vois pas un staff de cinq personnes débarquer, devra avoir des idées et travailler avec des jeunes. Il y a des garçons qui ont du talent au centre. La formation est un investissement sur le long terme. Le centre a réintégré la catégorie 1. » Le nouveau numéro un considère qu'il aura les coudées franches pour désigner le nouveau technicien. Il n'empêche que l'ombre tutélaire de son devancier plane au-dessus de ses prérogatives. « Philippe Ginestet me fait confiance, poursuit Léonard Specht. La désignation se fera avec l'accord de l'actionnaire principal. » Ce dernier fait l'objet d'un vibrant hommage de l'ancien international : « Aucun président n'a mis autant d'argent que lui dans l'histoire du Racing. C'est un président indiscutable. Je n'ai jamais entendu de "Ginestet démission" ou de banderole dans le stade dans ce sens. Le fait qu'il reste au club lui garantit de la stabilité. »

« Si on ne remonte pas cette saison, ce sera la suivante »

Le dirigeant, qui opte volontiers pour le consensus dans tout ce qu'il prononce, tire quelques enseignements de la démission de samedi. « Il n'y aura pas une ambiance de révolution, rassure le 16e président de l'histoire du Racing pro. On va travailler sur le fond, à  travers un projet sportif, en étant honnête, en donnant la priorité au terrain. Philippe Ginestet l'a admis. Il s'est peut-être éloigné du terrain. » Apparaît l'ombre d'un doute dans le ciel strasbourgeois, comme l'esquisse d'une résignation. « Il faut se laisser un peu de temps, conclut Specht. Si on ne remonte pas cette saison, ce sera la suivante. L'important est qu'il n'y a pas aujourd'hui de conflit de personnes. » Il y a, dans l'esprit de Specht, la recherche d'une unanimité. Il y a aussi une conviction : « Le Racing n'est pas moribond. » Il s'agit avant tout de le remettre en marche avant.

La reprise le 29

Si les grands dossiers en suspens au Racing ne seront pas réglés avant la semaine prochaine, les dirigeants strasbourgeois ont déjà  brossé un squelette de chronologie pour les semaines à  venir.
Dans une sensible incertitude sportive depuis son échec montpelliérain et la procédure de licenciement dont fait l'objet Jean-Marc Furlan, le Racing a précisé quelques grandes lignes de son intersaison. Léonard Specht l'a indiqué hier matin. Un communiqué sur le site internet du club, signé du directeur général, Jean-Luc Herzog, l'a officialisé dans l'après-midi. Les joueurs ont rendez-vous à  la Meinau le lundi, 29 juin. Leur préparation débutera par un stage d'une dizaine de jours, à  Amphion-les-Bains (Haute-Savoie). Elle s'articulera ensuite autour d'une série de cinq matches amicaux, dont quatre auront lieu en Alsace. Toutes ces orientations doivent évidemment être avalisées par le futur staff technique, mais doivent constituer la base de la pré-saison strasbourgeoise. Par ailleurs, le numéro un du club a souligné que le chantier actuel n'accusait pas non plus un retard rédhibitoire. « Il n'est notamment pas toujours évident que le principal sponsor ne soit connu avant que la saison ne débute, a noté Léonard Specht. Dans le passé, le Racing a parfois commencé sa saison sans publicité sur son maillot. On peut se réjouir que sur ce point, la question soit réglée. » L'entreprise Electricité de Strasbourg a effectivement réaffirmé son engagement il y a quelques semaines. La nouvelle version de la tunique strasbourgeoise, en trois modèles différents, sera présentée à  la fin du mois de juin. Dans le même ordre d'idée, en marge du sportif, la campagne d'abonnement sera lancée cette semaine. Dans un premier temps, elle s'organisera pas le biais du site internet du RCS.

Specht: «Le Racing n'est pas moribond»

Président depuis 72 heures, Léonard Specht a fait le point hier sur les dossiers en cours. Le plus urgent étant évidemment la quête d'un entraîneur qui ne sera ni Rohr qui a signé à  Nantes, Ni Muller parti pour rester à  Metz.

La semaine prochaine, Specht devrait recevoir les derniers candidats de la short-list puisqu'une soixantaine de techniciens sont actuellement sur le marché. «Trouver un entraîneur, ce n'est pas difficile. La difficulté, c'est de ne pas se tromper, dit le président du club alsacien. C'est pourquoi même s'il y a urgence, je veux prendre mon temps." (voir la vidéo)

Léonard Specht: "un entraineur sous huit jours"

Léonard Specht veut aussi travailler sur la confiance et dans la durée. "Le Racing n'est pas moribond: il y a une situation financière saine laissée par Philippe Ginestet, des sponsors sur le maillot, un effectif même s'il sera remodelé, une date de reprise fixée pour l'entraînement qui reprendra le 29 juin.»

Ce que l'on sait c'est que le successeur de Jean-Marc Furlan sera un homme de caractère et très attaché à  la formation, qu'il peut venir avec son adjoint, mais qu'il n'imposera pas un staff élargi, ne serait-ce que pour des raisons budgétaires.

"La formation des jeunes est un investissement"



Concernant l'effectif, Léonard Specht a estimé qu'il était de qualité pour la Ligue 2, même s'il fallait le renforcer. «Je connais des clubs qui sont dans une situation plus pénible que la nôtre.» Mais il s'est refusé à  anticiper sur les départs et les arrivées. «C'est le nouvel entraîneur qui prendra cette décision. On sait que des joueurs vont s'en aller comme ceux qui ont été prêtés ou qui arrivent en fin de contrat. Traoré, nous n'avons pas les moyens de le garder, Shereni a malheureusement souvent été blessé, James Fanchone a marqué beaucoup de buts, mais a parfois raté des matches, et Szelesi n'avait pas un statut de titulaire à  part entière...»

Par ailleurs, le nouveau président a rendu hommage à  son prédécesseur. «C'est le premier président à  investir autant d'argent personnel au Racing. Philippe Ginestet a toujours beaucoup donné pour son club, c'est quelqu'un de très fidèle et c'est une très bonne chose qu'il demeure l'actionnaire principal. Et je sais qu'il me fait confiance.» Léonard Specht a également beaucoup insisté sur la formation. Avec son ami Albert Gemmrich, les deux présidents vont travailler main dans la main pour élaborer un projet rapprochant le Racing avec les espoirs du football alsacien. «La détection, la formation constituent un investissement, d'autant que Strasbourg retrouve la catégorie 1 et fait désormais partie des quinze meilleurs clubs français. Cet ancrage régional est aussi une façon d'impliquer les supporters alsaciens du Racing et de les reconquérir.» Enfin, concernant l'Eurostadium, Léonard Specht s'est dit «persuadé» que le projet allait aboutir. «Je ne sais pas où, ni quand, mais un grand stade est nécessaire pour la croissance du Racing.» (voir la vidéo)

Léonard Specht : les joueurs et l'Eurostadium



François Namur

* : Mamadou Bah, Loïc Damour, Jean-Alain Fanchone, Romain Gasmi, Magaye Gueye, David Ledy, Ali Mathlouthi, Quentin Othon, Anthony Weber

[argueti]

Léonard Specht n'est pas un homme pressé

Pour la première fois depuis sa prise de fonction samedi, le nouveau président du RCS est sorti de son mutisme. Confiant, Léonard Specht définit ses orientations et affirme qu'aucune décision concernant le futur entraîneur n'a été prise pour le moment.

D'une voix ferme et posée, Léonard Specht tient immédiatement à  rendre un hommage appuyé à  Philippe Ginestet, son prédécesseur décrit comme le président qui « s'est le plus investi pour le club. » D'ailleurs, l'investisseur immobilier est encore, à  ce jour, administrateur et actionnaire majoritaire du RCS, à  la grande satisfaction du nouveau patron. « J'ai confiance en lui, c'est un homme qui aime le Racing. » « Je n'ai pas vocation à  rester l'actionnaire principal, même si l'arrivée d'un ou plusieurs investisseurs risque de demander plusieurs mois », déclarait pourtant Philippe Ginestet lors du passage de témoin samedi dernier. En attendant l'arrivée d'un nouveau propriétaire, « Léo » Specht souhaite s'investir dans la durée à  la tête de son club de cÅ“ur : « Je suis plus un marathonien qu'un sprinter, c'est mon caractère. » Le quadruple champion de France découvre depuis quelques jours que la position d'homme fort du club strasbourgeois n'est pas de tout repos. « Je sens beaucoup d'attente de la part des gens. Beaucoup me souhaitent bonne chance mais d'autres m'envoient déjà  leurs condoléances. C'est un honneur d'être à  ce poste. Je vais assumer pleinement, avec honnêteté, mon rôle. Je veux surtout essayer d'apporter toutes mes connaissances du foot et des hommes. » Directeur des ressources humaines du groupe Robert Lohr, dont il est le bras droit à  Hangenbieten, l'ex-international compte bien conserver un poste qui lui tient à  cÅ“ur, comme une seconde famille. « Je ne changerai pas ma façon de vivre même si elle est déjà  modifiée par la force des choses. Le Racing est ma passion mais il ne faut pas que la présidence menace mon équilibre personnel. »

« Un entraîneur à  poigne »

Sportivement, l'Alsacien définit dans les grandes lignes ses différents objectifs. Outre la montée en Ligue 1 à  « court ou moyen » terme, il souhaite que le RCS développe et s'investisse plus fortement sur la formation des jeunes. « Le centre de formation, qui repasse en catégorie 1, est une de mes priorités. J'ai envie de faire rêver et d'attirer les jeunes Alsaciens pour que la marque Racing soit forte. » Avant d'aborder la question du successeur du coach Jean-Marc Furlan, le natif de Mommenheim tient à  rassurer les supporters strasbourgeois. « Le club est dans une situation saine malgré l'échec de la montée. Le passage devant la DNCG s'est bien passé alors on aura les moyens de construire une équipe compétitive pour la prochaine saison. » Pourtant, alors que le marché s'ouvre à  peine, le Racing n'a pas encore pu avancer sur ses différents dossiers (« L'Alsace » du 9 juin), la faute à  un navire, pour l'instant, sans capitaine. Si « Léo » Specht refuse toujours d'évoquer la moindre piste, il assure que le club ne manque pas de propositions et dresse le profil du futur coach, dont le nom devrait être dévoilé d'ici une semaine. « Les précédentes saisons, l'équipe a régulièrement manqué de caractère alors il faut un entraîneur à  poigne qui apporte de la force et de la volonté dans les moments difficiles. » Lorsque ce premier point chaud sera résolu, tout pourra alors s'enchaîner.

Olivier Arnal

J'aime beaucoup son discours calme et posé et ses idées sur la formation !

[FM17]

Premières excellentes impressions laissées par Léo...

Vous remarquerez le nombre incessants de textos que je lui ai envoyés pendant l itw...