4 décembre 2009 : le Racing est vendu !

[urotsukidogi]

Un mec compétent courtois et droit au racing, je vous dit que ça se fera pas, impossible chez nous ça

[supppourtjs]

Et pourquoi pas.

[Manu]

Moi j'ai envie d'y croire !

[Roswell Man]

Ca me laisse toujours perplexe de voir le Racing comparé à l'OM... Si seulement c'était justifié !

[Manu]

Depuis plusieurs semaines, l'actionnaire majoritaire du Racing Club de Strasbourg (19e de Ligue 2), Philippe Ginestet (photo Presse-Sports) ne cachait plus son désir de vendre ses parts du club alsacien. Comme le révèle France Football ce mardi, le souhait du prometteur immobilier devrait se réaliser vendredi à l'occasion d'une assemblée générale. Philippe Ginestet présentera sa démission en même temps que son successeur, qu'il a coopté. Le repreneur du Racing Club de Strasbourg est une société anglaise d'investissement dont le principal ayant droit est un Français domicilié à Londres, dont la première décision sera de nommer, pour s'occuper de la gestion quotidienne du club, un PDG qui possède une expérience dans le football...

A lire dans France Football daté de ce mardi 1er décembre, toutes les explications sur « Strasbourg va changer de tête »

http://www.francefootball.fr/FF/breves2 ... -tete.html

[silex57]

Si seulement ça pouvait effectivement être des gens qui y connaissent quelque chose au foot !!

[Gotcha]

ils ne peuvent pas en connaître moins que Ginestet

[silex57]

Ouais mais on ne gagne rien à se comparer à la médiocrité ....

[Keating]

Une reprise en main

Le RCS se prépare à un grand chambardement : changement de propriétaire, de président, de cellule recrutement, d’entraîneur et même de joueurs au mercato. Toute l’équipe Ginestet va quitter le club. Vendredi, une société anglaise majoritairement détenue par un homme d’affaires français installé à Londres en prendra le contrôle effectif.

Tout sera officialisé vendredi midi, mais qu’on ne s’y trompe pas : la vente du Racing Strasbourg est déjà entérinée. Philippe Ginestet, qui détenait 70 % d’EuroRacing, la holding qui possède le club à 78 %, a accepté de céder l’intégralité de ses parts à une société anglaise contrôlée par un homme d’affaires français domicilié à Londres, actif dans le monde de la finance et la gestion de fortunes.

Les choses ne traîneront pas : vendredi à 10 h, les actionnaires de la SASP (1) (*) seront réunis en assemblée générale. Une heure plus tard, le conseil d’administration, enrichi de deux nouveaux membres, représentants de l’acquéreur, nommera le nouveau président-salarié, Julien Fournier, ex-secrétaire général de l’Olympique de Marseille (comme dévoilé en exclusivité dans « L’Alsace » d’hier). À midi, le 22 e président en 103 ans d’existence sera présenté en conférence de presse. Il entrera aussitôt en fonction.

Jusqu’à l’AG, le nouveau propriétaire restera dans l’ombre, en respect de la clause de confidentialité qui a régi le processus de vente. Il n’est d’ailleurs pas certain qu’il soit présent lors de la passation de pouvoir.

Philippe Ginestet devrait conserver un titre honorifique (président d’honneur en l’occurrence), mais n’exercera plus aucune fonction. Ses proches emprunteront eux aussi la porte de sortie. Le président délégué Jean-Luc Herzog et les recruteurs Pierre Ginestet et Jacky Canosi seront remerciés moyennant indemnités, tout comme sans doute le coordinateur sportif Pascal Camadini. Une opération financièrement pas neutre dont le repreneur accepte de supporter le poids pour permettre au Racing de repartir sur d’autres bases.

Sur le repreneur en question, rien n’a filtré ou presque. Tout juste sait-on qu’il s’agit d’un grand amateur de foot doublé d’un supporter du RCS, même s’il n’est pas Alsacien. Sa passion pour le club bas-rhinois aurait motivé sa démarche, similaire à celle du nouveau boss du FC Lorient, Loïc Fery, et l’aurait amené à choisir l’Alsace, plutôt que Watford, 9 e de D 2 anglaise, ou les Grasshoppers de Zurich, 5 es du championnat suisse, qu’il aurait aussi envisagé de racheter. Son objectif et celui de Julien Fournier seraient le maintien en Ligue 2 dans un premier temps, puis la remontée en L 1 sous deux ans.

Pour ce faire, les deux hommes vont refondre l’équipe dirigeante. Leur but avoué : que tout le monde tire dans le même sens là où, depuis des mois, tout le monde s’est tiré dans les pattes. Bref, retrouver une unité en interne et en externe autour d’un projet fédérateur.

La nouvelle direction compte s’appuyer sur un centre de formation qui avait subi des coupes franches ces dernières années. Mais elle entend aussi donner une nouvelle impulsion à l’effectif pro.

Un entraîneur arrivera dès la semaine prochaine, en remplacement d’un Pascal Janin dont l’intérim s’achèvera avec le changement de patron. Mais l’actuel technicien, sous contrat jusqu’en 2011, ne montera pas forcément dans la charrette. Son aptitude à enrayer le cycle infernal des défaites aurait séduit le repreneur qui pourrait lui proposer de retrouver son poste d’adjoint, en soutien d’un coach qui ne devrait pas être Elie Baup. Contacté, l’ex-entraîneur de Bordeaux, Saint-Étienne et Toulouse aurait préféré honorer la mission ponctuelle de sélectionneur du Maroc durant la Coupe d’Afrique des Nations en janvier en Angola. J. Fournier recevra en principe P. Janin en début de semaine.

Même si des mesures draconiennes d’assainissement et d’économie seront prises, l’effectif subira un profond remaniement lors du mercato d’hiver (du 1 er au 31 janvier). Certains joueurs seront invités à trouver un club. D’autres arriveront pour renforcer l’équipe, recrutés grâce - dit-on - à « un investissement important et nécessaire. »

Coulisses - Ginestet récupérera ses billes

Même si les conditions de la vente restent secrètes, Philippe Ginestet, qui a injecté 5,353 millions d’euros dans le Racing (entre achat de ses parts et compte courant), devrait à terme récupérer l’intégralité des sommes déboursées. Mais il ne pourra prétendre retrouver son investissement dans l’immédiat. Cependant, selon nos sources, l’investisseur immobilier pourrait, en définitive, non seulement regagner sa mise de départ, mais aussi la plus-value (1,4 million pour lui, 600 000 pour les autres actionnaires d’EuroRacing) réalisée lors de la cession de 20 % de la SASP à l’industriel Robert Lohr pour 2 millions. Pour cette dernière, tout dépendra des résultats du club.

Quatre candidats en course. Si un accord est intervenu avec la société anglaise évoquée ci-dessus, trois autres dossiers de candidature au rachat du RCS étaient — semble-t-il — en lice : le premier porté par des hommes d’affaires turcs ; le deuxième, par le président de l’Entente Sannois Saint-Gratien Luc Dayan, porte-parole d’un conglomérat d’investisseurs (« L’Alsace » d’hier) ; et le troisième, par le futur ex-président délégué Jean-Luc Herzog qui avait démarché un groupement d’entreprises régionales (notre édition du 17 novembre).

Quid du compte courant des autres actionnaires ? Si Philippe Ginestet se prépare à récupérer son compte courant, en sera-t-il de même pour les actionnaires minoritaires d’EuroRacing ? L’ancien président Egon Gindorf (16,31 %) a injecté 717 640 euros ; Dominique Pignatelli (12 %), 1,065 million ; Thierry Wendling (1,06 %), 46 640 euros ; et Pierre Schmidt (qui maintient une présence symbolique de 0,31 %, sans participer à la vie du club), 6200 euros. Ces chiffres n’intègrent pas la valeur de leurs parts, mais tiennent en revanche compte de la plus-value à laquelle ils peuvent prétendre après la vente de 20 % de la SASP à Robert Lohr. Ce dernier a lui-même injecté 600 000 euros en compte courant. Leur situation devrait faire l’objet de tractations ultérieures avec le repreneur.

Ginestet qui ferait une plue-value ... Carrément bien joué de sa part ... On comprend qu'il ait attendu ...

[argueti]

Le début d'une nouvelle ère !

Même le recrutemet vire quel bonheur