

ben hier y avait 4 buts contre lens 4 etccicouche a écrit :notre classement on le doit surtout au 5 buts de RCS-toulouse en faite.
L'Alsace a écrit :La Coupe de la lie
Le délégué de la LFP ayant lamentablement botté en touche hier, l'arbitre Pascal Viléo doit décider ce matin à la Meinau si la demi-finale de Coupe de la Ligue entre Strasbourg et Saint-Etienne se disputera ce soir (21 h).
Jusqu'à quand les technocrates de la Ligue de Football Professionnel se moqueront-ils du monde ? Hier après-midi, pendant deux heures, l'envoyé de la LFP, Bernard Docquiert, venu spécialement de Paris, a réfléchi sur l'opportunité de maintenir ou non la demi-finale de Coupe de la Ligue prévue ce soir (21 h) à la Meinau entre le Racing et Saint-Etienne. Après avoir inspecté la pelouse trois quarts d'heure – quand 30 secondes suffisaient à se rendre compte que l'aire de jeu était aussi gelée que le béton des gradins – il s'est enfermé dans les bureaux avec les responsables du club et le délégué national basé à Strasbourg, Bernard Kintz. Il s'est alors livré durant une heure, par téléphone, à une savoureuse distillation de jus de cerveau avec le directeur général de la LFP Jacques Thébault. Et il en a extrait une hallucinante conclusion que son sens inné des responsabilités et un avion à prendre l'ont conduit à déléguer à B. Kintz, envoyé malgré lui au feu devant la piaffante meute journalistique : « L'arbitre M. Pascal Viléo prendra la décision ce mardi matin (vers 10 h 30 - 11 h). Un redoux est annoncé, des chutes de pluie aussi (Ndlr : elles ont commencé hier soir) et il faut voir dans quel état sera la pelouse, gelée superficiellement pour l'instant, après l'action de la soufflerie (installée hier après-midi pour envoyer de l'air chaud sous les bâches). À cette heure-ci (16 h 30), c'est jouable (!) » Autrement dit – et a fortiori parce que rien ne permet d'affirmer que M. Viléo statuera dès 11 h – les deux clubs et le public (déjà renvoyé dans ses foyers mercredi dernier à 10 minutes du coup d'envoi contre Monaco) sont pris en otages. Le Racing parce qu'il va devoir préparer la rencontre comme si elle avait lieu, avec tous les frais logistiques inhérents. Saint-Etienne qui est arrivé dès hier. Et les spectateurs (8000 billets déjà vendus) qui, après avoir assailli le standard du RCS ce lundi, doivent maintenant écouter radio et télévision pour se tenir informés. Qui leur en voudra si, de guerre lasse, ils choisissent de rester peinards dans un confortable canapé ce soir devant France 2 ? Le directeur du site de la Meinau et « M. Sécurité » du Racing, Serge Cayen, ne cache pas sa colère : « Si nous n'avons pas joué contre Monaco sur un terrain dix fois plus praticable, je ne vois pas pourquoi ce serait jouable ce mardi. Ce n'est pas la peine de déplacer un émissaire de Paris s'il doit être aux ordres de Paris, justement, pour ne pas trancher. Surtout que les deux clubs étant éliminés en Coupe de France, les dates ne manquent pas pour rejouer le match. Je trouve très fort d'attendre deux heures pour repousser une décision que des techniciens auraient prise en deux minutes. C'est déplorable. Quand on évolue dans un monde professionnel, le pire est de tergiverser, car ça laisse une désagréable impression de flou et d'incapacité. Le club est plus que contrarié. Il est courroucé par ce manque de prise de responsabilités. Nous sommes vraiment désolés pour notre public qui ne mérite pas un tel traitement deux fois en une semaine. » Plus agacé que vraiment en colère, Jacky Duguépéroux peste contre l'absence de décision, lui qui a conduit hier soir sur le terrain annexe (« pourtant meilleur que la Meinau ») un entraînement « dangereux ». « Je ne comprends pas l'intérêt de deux heures de palabres pour ne pas prendre ses responsabilités. Il fait froid, des pluies sont annoncées. Je ne vois pas comment le terrain pourrait s'améliorer si vite. A mon sens, c'était oui ou c'était non, mais pas peut-être. Le pire, c'est que sur une pelouse pareille, une demi-finale va peut-être se jouer sur un coup de dés. » M. Viléo tranchera donc ce matin, cet après-midi ou ce soir, s'il suit l'exemple de l'hésitant M. Derrien la semaine passée. Mais que le match ait lieu ou non ne changera rien à un implacable constat : pour ces messieurs de la LFP, cette demi-finale a déjà de forts relents de Coupe de la lie.
DNA a écrit :Tout ça pour ça !
La Ligue professionnelle (LFP) ne fait jamais les choses à moitié. Elle a dépêché hier à la Meinau un délégué censé émettre un avis définitif quant au maintien ou au report de la demi-finale, à la vue de la « banquise » qui sert de pelouse. Peine perdue, c'est l'arbitre qui décidera aujourd'hui. Vous avez dit incompétence ?
C'est à 16h28 précises, hier, que Bernard Kientz s'est présenté devant la cohorte de caméras et les micros. L'air penaud, la mine renfrognée, le correspondant local de la Ligue de football professionnel (LFP) a été chargé par ses « courageux » pairs d'annoncer la grande nouvelle.
Une bonne inspiration et le délégué national se lance, d'une voix chevrotante, dans une tirade laconique. « C'est Monsieur Vileo, l'arbitre de la rencontre, qui prendra demain (aujourd'hui) la décision. Il sera sur site vers onze heures, mais il pourra se prononcer plus tard dans la journée. Disons qu'à l'heure actuelle, nous estimons que le terrain est praticable. »
Situation ubuesque
Deux heures d'inspection d'une pelouse gelée sur cinq bons centimètres, de bâchages et de « débâchages », de tergiversations, de conciliabules et de coups de fil vers Paris pour entendre pareille ineptie ! Et dire que la Ligue avait spécialement dépêché de Paris un expert, en la personne de Bernard Docquier, à l'oeil soi-disant affûté mais à la bouche définitivement cousue. On croit rêver...
Voilà donc le Racing plongé dans une situation ubuesque. La même, pile-poil, que mardi dernier, à la veille de la venue de Monaco. Tout le monde connaît le résultat. Le soir du match, 17 000 courageux avaient regagné leurs foyers le moral en berne, sans avoir vu quoi que ce soit. Si ce n'est le signe désapprobateur de M. Derrien, arbitre de la rencontre, à dix minutes du coup d'envoi.
Faire « comme si »
« Autant, mercredi dernier, la pelouse était praticable, autant, là , elle me paraît dangereuse, dit Jacky Duguépéroux, venu lui aussi aux nouvelles en début d'après-midi. Tout le monde a donné son avis et le délégué n'a fait qu'écouter, sans se prononcer. Moi, j'aimerais bien savoir. Mais comme je ne suis pas convié à leur réunion... »
Une heure plus tard, l'entraîneur strasbourgeois ne sera donc pas plus avancé. Contraint et forcé de faire « comme si », il a dirigé sa traditionnelle séance d'avant-match sans savoir de quoi le lendemain sera fait. « Tous ces palabres pour ça, s'étonne le technicien en début de soirée. Je n'en vois vraiment pas l'intérêt. »
« On a l'air de quoi ? »
Délicate pour le staff technique, la gestion de la situation devient carrément inextricable du côté du club. « Je suis consterné, dit Serge Cayen, Monsieur sécurité du Racing. On est tous unanimes pour dire que la pelouse est impraticable, pas jouable et dangereuse. On est en droit d'attendre des représentants du milieu pro qu'ils prennent leurs responsabilités. On a l'air de quoi, là , devant notre public, nos prestataires et nos partenaires ? »
Cette incapacité chronique à prendre une décision risque donc de ternir durablement l'image d'un club. Après le fiasco de Monaco, on voit mal les spectateurs remettre le couvert pour cette rencontre « fantôme », toute demi-finale de la Coupe qu'elle soit.
Son sort est désormais suspendu au bon vouloir de Pascal Vileo. Réponse ce matin. Ou peut-être cet après-midi, voire ce soir. Allez savoir...
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