[Ex] Salim Arrache

[Stan]

Plus personne n'a le droit de nous prendre de point à  la Meinau.

Hmm, il me plait le Salim là  !

[Merwan]

Je l'ai vu hier soir.. il est passé à  la fête de Noel de mon club connaissant mon entraineur..

[Aurélie]

http://www.fredericboss.on-web.fr

un site sur Salim Arrache ! Si il serait animé, il deviendra super!

[foreveralsacien]

Un peu moins décisif lors des dernières journées, Salim Arrache promet de terminer l'année 2004 en boulet de canon. L'une des révélations de cette première partie de saison entend bien, face à  Rennes, terminer l'année invaincu à  la Meinau.

On vous sent moins tranchant ces dernières semaines. Ressentez-vous aussi cette baisse de régime ?
A Lille surtout j'étais mois bien, je le sais. Contre Sochaux, c'était difficile de trouver les espaces face à  une défense repliée. Samedi à  Metz, j'ai ressenti du mieux. Cette baisse de régime est sans doute due à  l'enchaînement des matches avec le Racing et la sélection, et au fait que je ne loupe pas beaucoup d'entraînements. Mais cela fait partie des étapes dans une carrière, savoir gérer ces périodes de moins bien. Il faut passer par là . Depuis quinze jours, je retrouve un peu de fraîcheur. Avant la trêve, il nous reste deux matches et j'ai envie de terminer ce que j'ai commencé, en étant performant. Après, j'aurai les vacances pour me reposer.

C'est vrai aussi que tout s'est enchaîné très vite pour vous. Il y a un peu plus d'un an vous faisiez vos débuts en L1 et aujourd'hui, vous êtes titulaire. Sentez-vous que certaines choses ont changé pour vous ?
J'ai grandi et je crois que cela se remarque sur le terrain. Je m'énerve moins qu'avant. Le coach n'arrête de me répéter que c'est inutile et que je perds de l'influx en me dispersant. C'est en train de rentrer, je crois, car j'ai pris conscience que ce n'était pas nécessaire et qu'il fallait rester concentrer pendant un match. Dans mon jeu aussi, j'ai changé. Au début, les adversaires ne me connaissaient pas. Aujourd'hui, ça a changé, je dois varier mon jeu, essayer d'utiliser plus souvent mon pied droit, par exemple. Je défends aussi beaucoup plus qu'avant. Je fais le « contre-effort », comme on dit. J'ai compris que c'était pour le bien de l'équipe.

Comment abordez-vous le match contre Rennes, samedi ?
Comme tous les matches à  la Meinau, désormais, nous ne voulons pas que l'adversaire reparte avec des points. Mais Rennes, il faut s'en méfier. Ils viennent de battre Lens 3-1 et on connaît la qualité de leur effectif. Il y a de gros joueurs.

SO

[Stan]

Il y a une chose dont je suis quand même content, c'est le changement d'état d'esprit de ce garçon par rapport à  ce qu'on connaissait de lui à  ses tout débuts en L1..

[Pinon]

C'est clair qu'il à  prit un peu de plomb dans la cervelle et c'est pas plus mal !

[lolo]

C'est clair qu'il à  prit un peu de plomb dans la cervelle et c'est pas plus mal !

Un accident de chasse, non?

[Pinon]

J'étais le tirreur

[L'homme de la vallée]

Hopla, un doublé demain soir contre Rennes

[argueti]

Arrache à  la relance

Etincelant cet automne, Salim Arrache traverse une période creuse depuis quelques semaines. Le jeune gaucher du Racing, jamais en proie au doute, compte retrouver son efficacité demain (20h30) à  Toulouse.

David Ducourtioux s'est amusé. Vendredi soir, en coupe de France, le défenseur sedanais a passé une soirée tranquille. Face à  lui, Salim Arrache n'a globalement rien réussi de bon. Les jambes coupées, l'inspiration en berne, l'international Algérien a paru hors sujet.
Eu égard à  ses prestations flamboyantes de l'automne, Arrache n'a en tout cas été que l'ombre de lui-même. L'intéressé ne se voile d'ailleurs pas la face. « Je n'étais pas dans le coup, il faut bien le reconnaître, lâche le Marseillais de naissance. D'entrée, j'ai senti que je n'étais pas bien physiquement. Bon, c'était le match de reprise. Quitte à  passer au travers, autant que ce soit là  plutôt qu'en championnat. »

« Pas envie de perdre ma place »

Si Arrache reconnaît ses torts, il n'est pas disposé à  revivre pareille expérience demain soir à  Toulouse. Car l'attaquant de 24 ans n'est pas du genre à  s'appesantir sur le passé. Avec le retour d'Ulrich Le Pen, titulaire du poste sous l'ère Kombouaré, le droit à  l'erreur n'est de toute façon guère permis.
« Je ne me pose pas la question, lance sans ciller celui qui affiche dans son dos le numéro 13, celui des Bouches-du-Rhône. Ulrich revient et c'est tant mieux. On n'en discute pas entre nous. Ce qui est sûr, c'est que je n'ai pas envie de perdre ma place. A moi de le prouver sur le terrain. »

« Je suis ambitieux »

A Toulouse, demain soir en championnat, Arrache entend donc rassurer son monde. Et retrouver son niveau du début de l'automne, qui lui avait permis d'affoler toutes les défenses de Ligue 1. « Depuis que Monsieur Duguépéroux a pris ses fonctions (début octobre), il m'a toujours fait confiance, rappelle-t-il. A moi de la lui rendre. Je suis quelqu'un d'ambitieux. Je me suis affirmé, j'ai envie de progresser. »
Face à  Albin Ebondo, l'impressionnant latéral toulousain, Salim Arrache aura l'occasion de mettre ses dires en pratique. Samedi à  Geispolsheim, le Racingman a pu juger sur pièce de l'efficacité défensive garonnaise, lui qui s'est glissé dans le public pour suivre le match de coupe contre Gambsheim.

« Question de fierté »

« Oui, bon, Toulouse c'est du solide, sourit celui qui est lié au Racing jusqu'en 2006. Mais je ne me focalise pas là -dessus. Seule certitude, faut pas aller là -bas dans le même état d'esprit qu'à  Sedan. Et puis on a une petite revanche à  prendre par rapport au match aller (1-4). C'est une question de fierté. »
Dans le désastre strasbourgeois d'août dernier, Salim Arrache avait lui réussi à  tirer son épingle du jeu. Entré en fin de match, il avait alors adressé une passe décisive à  Mickaël Pagis qui avait permis de sauver la face.
Demain soir, c'est contre cette même équipe que le Marseillais espère donner un second souffle à  sa saison et, pourquoi pas, chercher « la première victoire de la saison à  l'extérieur. » Décidément, Salim Arrache ne doute jamais. De rien. Ça peut être une qualité.