
et encore, t'as pas vu la premiere version de mon message, je l'ai vachement modéré entre temps

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REGRETS PRESIDENTIELS. - Aimable ambiance à la Meinau où, hormis les deux virages de supporters, la Meinau sonnait le creux. « Le fait de ne pas avoir décidé de la tenue du match lundi nous coûte beaucoup », regrettait Egon Gindorf avant le coup d'envoi. « Les gens sont venus pour rien contre Monaco. Je comprends qu'ils soient restés à la maison ce soir. Jouer une demi-finale dans ces conditions est triste », estimait de son côté Patrick Adler, président du conseil de surveillance.
Rajoutez la télévision et l'horaire tardif et vous videz à coup sûr la Meinau.
DNA a écrit :Des regrets pour les frileux
Strasbourg est peut-être la seule ville de France où se dispute une demi-finale de coupe dans un stade... à moitié vide. Le froid, la retransmission télévisée, le risque de report ont pesé dans la balance. Heureux, finalement, ceux qui ont bravé les éléments contraires !
Bien sûr, les circonstances ne sont guère favorables. Le coup d'envoi tardif, ajouté au risque non négligeable de prolongations, n'encourage pas l'Alsacien, tout supporter qu'il soit, à quitter sa chaumière au premier soir du mois de février.
Et pourquoi, d'abord, irait-il braver le froid alors que, d'un geste auguste, il lui suffit d'enfoncer le petite touche marquée du « 2 » sur sa zapette pour suivre les débats de son canapé et se faufiler sous la couette dès que retentira le coup de sifflet final ? Une question, visiblement, que beaucoup de gens se sont posés hier soir.
Petite chambrée
Toujours est-il que cette demi-finale de coupe, événement a priori marquant dans la vie d'un club, s'est disputée devant une toute petite chambrée. A peine plus de 11 000 spectateurs ont garni les travées du stade. C'est peu, pour ne pas dire insignifiant...
A une heure du coup d'envoi, les abords de la Meinau sont en tout cas anormalement calmes. Les vendeurs de saucisses ont beau tenter d'appâter le passant à travers leur gouaille incomparable, rien n'y fait. Quant au dispositif de sécurité, impressionnant au regard du camaïeu bleu des uniformes qui reflètent dans la nuit, il paraît même démesuré.
« Je crains qu'elle soit morte »
Dans l'enceinte, l'ambiance tarde aussi à se réchauffer. Au centre de la pelouse, un homme est particulièrement anxieux. « Ma pelouse, que vont-ils faire de ma pelouse, s'inquiète Serge Cayen, le directeur du site. Là , elle est dégelée sur deux centimètres mais en dessous, c'est du béton. Il manque deux-trois jours pour que tout rentre dans l'ordre. Après la rencontre, je crains fort qu'elle soit définitivement morte. C'est que samedi, on a match contre Caen. »
Chauds, les Stéphanois
Voilà autant de considérations dont les supporters stéphanois se moquent éperdument. Eux sont venus en masse - un bon millier - remplir un quart de virage et porter les leurs vers le Stade de France.
Les Green Angels et les Magic Fans sont les premiers à porter de la voix. Bruyamment et de manière continue. C'est que les Verts courent désespérément derrière un prestigieux passé. Plus de vingt ans qu'ils n'ont plus rien gagné. Pensez donc, un déplacement dans la froidure alsacienne pour une place au soleil, ça ne se refuse pas.
Dans le coin opposé, les fans strasbourgeois donnent le change. Regroupés autour des UB 90 et du Kop Ciel et Blanc, ils poussent la chansonnette et tentent de dérider le public, peu enclin à porter de la voix.
Public enfin partisan
Il faut cette frappe à ras de terre de Pagis, après dix minutes de jeu, pour que le stade se réveille définitivement. Le public devient partisan et pousse ses couleurs à se surpasser. Quand Piquionne s'écroule à l'entrée de la surface et recherche le penalty, dix minutes après, les sifflets tombent des tribunes.
Plus l'excuse du froid
La délivrance, elle, intervient juste après la reprise, quand Farnerud s'en va tromper du plat du pied Janot, le gardien stéphanois. « Quand le quart de virage se met à chanter, c'est tout le stade qui va s'enflammer ». Cette fois, la Meinau est bel et bien en train de chavirer.
De quoi attiser les regrets de tous ceux qui sont tranquillement restés au coin du feu. Pour se rattraper, ils pourront toujours rallier Paris le 30 avril pour la finale. Et là , plus question d'invoquer le coup de froid...


Des excuses ,toujours des excuses ......foreveralsacien a écrit :De plus comme a dis Gindorf, si la decision de jouer avait été prise lundi, plus de monde serait venu....
Moi je pense que ca aurai été le cas meme si j'ai eu un imprevu au boulot....
Tu sais, te faire 1 heure de voiture aller puis une au retour pour pas de match, s'est pas cool!
