[04/05] 28ème J: RCS / Ajaccio - 1/0

[matt57]

Une petite pensée pour ASTROBOY sur ce match là 

[Alex Barotchais]

nen pourquoi?

[télésupporteur]

boka : notes de l'équipe et du forum

[L'homme de la vallée]

Le second raté de Lucas vraiment incroyable ! Ajaccio aurait égalisé que ça aurait complètement été mérité...
Comme on aurait mérité de gagner au Vélodrome cette saison... la roue a bien tourné, et c'était pour nous samedi soir

Nice va être révolté après 2 défaites cette semaine.
Contrainte ou opportunité ? Je penche plutot pour le second choix mais espérons

[argueti]

C'est une maison bleue

Intraitable à  la Meinau, le Racing de Duguépéroux a su initier puis confirmer son redressement grâce aux joutes domestiques. Même quand il joue mal, il gagne, comme samedi contre Ajaccio. Pour se maintenir, on n'a pas trouvé recette plus efficace.

« La chance sourit aux audacieux. » Cette maxime, Jacky Duguépéroux l'a faite sienne. Depuis les passages de Paris et d'Ajaccio dans l'antre de la Meinau, le technicien strasbourgeois la ressert dans un grand sourire qui s'étire jusqu'aux oreilles.
Il est vrai que les deux dernières victoires acquises à  la Meinau peuvent paraître favorisées par le destin. Celle contre le PSG (3-1) ne doit toutefois pas la même part au hasard. Même si Pauleta avait cru bon expédier un penalty dans les nuages et que la barre s'était opposée à  une tentative de Ljuboja, le Racing avait produit du jeu et baladé son adversaire à  sa guise.

Juste vernis

Samedi soir aux dépens de Corses accrocheurs, les Bleus ont simplement été vernis. Pas bons, ça non, juste vernis. Devaux a ainsi eu la chance de voir Porato relâcher la balle sous son nez pour la pousser au fond des filets.
Cassard, lui, doit encore se demander pourquoi les attaquants corses, Lucas en tête, ont tenu à  endosser le costume tragiquo-comique de Buster Keaton à  l'approche de son but. D'entrechats improbables en semelles plantées dans le gazon, ils ont peut-être tenu à  rendre un hommage improvisé à  l'acteur américain, maître dans l'art du burlesque...

« Payés en retour »

« Par rapport à  tout ce que nous avons manqué cette saison, nous sommes payés en retour, avance Duguépéroux. A l'aller, on avait aussi une cascade d'occasions énormes et on se contente du nul (2-2). J'ai encore en mémoire les matches à  Marseille ou à  Toulouse, d'où l'on rentre battu alors que nous avions les opportunités de marquer. »
La chance est certes un paramètre non négligeable, mais il n'explique pas tout. Le bilan domestique* est trop éloquent pour se fier au seul hasard, ce qui serait d'ailleurs une insulte au travail de « Dugué ».
Au début de la série, il était uniquement question de « concentration, d'application et de rigueur. » Une recette qui fait florès, puisque des équipes comme Nice ou Auxerre ont cédé au sortir de prestations très abouties.

Monaco et Lyon attendus

Aujourd'hui, il est question de « dynamique à  domicile. » Une théorie aux contours assez flous qui peut toutefois déstabiliser l'adversaire, ou du moins le priver de certitudes, avant même qu'il ne foule la pelouse. Puisqu'il est dit qu'il ne quittera pas la Meinau avec trois points en poche.
Après le crochet annoncé musclé du côté de Nice, ce samedi, les Bleus auront le loisir d'éprouver cette « positive attitude » en se frottant à  deux cadors. Monaco et Lyon, puisqu'il s'agit d'eux, franchiront le seuil de la maison bleue avec la ferme intention de tout ravager, mercredi et samedi en huit.
Deux sacrés clients qui n'effraient pas Duguépéroux. « Les matches les plus difficiles ne sont pas ceux contre les gros, mais bien Ajaccio, Metz et Bastia », insiste-t-il. Et si la belle série se poursuivait ?

Séb.K.

* Depuis le 23 octobre et la venue de Nice, le Racing s'est imposé à  7 reprises et a concédé 2 nuls en L 1. En Coupe de Ligue, il a éliminé Lille, Clermont et Saint-Etienne. Sa série d'invincibilité à  la Meinau se porte à  12 matches.

Les douze travaux d'Hercule

Entre ses onze derniers matches de Ligue 1 et la finale de la Coupe de la Ligue le 30 avril contre Caen, le Racing, qui respire enfin au classement, se prépare une fin de saison chargée, mais attrayante.

Pour une fois, Jacky Duguépéroux a compulsé le classement. Au lendemain de ce que le coach lui-même qualifiait dès samedi soir, malgré l'étriqué succès sur Ajaccio (1-0), de « plus mauvais match à  domicile » depuis son entrée en fonction, le Racing, 15e, dispose d'une inédite marge de quatre points sur le premier relégable, Bastia. Dans l'absolu, il a même droit à  un joker. « Un joker nain alors », plaisante l'entraîneur strasbourgeois. « Après chaque sortie à  domicile, on se dit qu'on peut respirer. Mais la semaine d'après, on se retrouve dans la même situation. Si nous avions perdu face à  Ajaccio, nous serions relégables. C'était presque un match couperet. L'équilibre reste fragile, ne l'oublions pas. » D'autant moins d'ailleurs que le programme des prochaines semaines a de quoi inciter à  la modération. Samedi, les Strasbourgeois se rendent à  Nice, qui les précède de deux petits points, pour un match que « Dugué » prédit « chaud, comme toujours face aux Niçois et encore plus compte tenu du climat un peu tendu qui règne dans leur club. » Puis dans la foulée, ils accueilleront en trois jours l'AS Monaco (le 16) et Lyon (le 19). Leurs quatre prochains hôtes à  la Meinau seront ainsi les quatre premiers : Monaco et Lyon donc, puis Marseille et Lille (avant Metz et Bastia). « Ces quatre matches contre les gros sont des challenges hyper intéressants pour les joueurs et le public. Il n'y a pas de raison de redouter ce qui nous attend si l'on se réfère à  notre dynamique à  domicile. » Avant-hier, un Racing dans « un jour sans » (selon Pascal Camadini) a su se tirer des griffes d'Ajacciens au football bien léché. Et Rolland Courbis ne cachait d'ailleurs pas, dans les couloirs du stade, qu'il enviait ses vainqueurs du jour, guère inspirés, mais récompensés.

“ Strasbourg n'existe que par son collectif”

« Il y a des matches où la manière importe peu », lui fait écho son collègue bas-rhinois. « Tout le monde a souffert, mais à  l'arrivée, tout le monde est soulagé. Les gars ont donné ce qu'ils pouvaient. Les absences ? Ce n'est pas une excuse. Il y en a eu aussi avant Noël et ça ne nous a pas empêchés de faire des résultats. Le match de samedi a en tout cas prouvé que Strasbourg ne pouvait exister que par son collectif et montré aux joueurs qu'ils ne pouvaient se mettre en valeur qu'à  travers ce collectif, et non l'inverse. Certains l'ont, par moments, perdu de vue.» Quoi que veuille bien en dire officiellement l'entraîneur alsacien, l'absence des deux points d'ancrage majeurs de ces dernières semaines, Mickaël Pagis et Alexander Farnerud, n'est pas étrangère à  la baisse de rendement de son équipe. « Il y avait moins de points d'appui », concède Guillaume Lacour. « Nous n'avons pas su trouver les solutions, peut-être à  cause d'une certaine crispation, d'une certaine tension. Mais nous n'allons pas faire la fine bouche pour une fois que la réussite nous sourit. Les trois points nous permettent de sortir la tête de l'eau. Le point positif, c'est que nous n'avons rien lâché. Nous sommes restés solidaires. » A défaut d'inspiration, sa cohésion a permis au Racing d'atteindre ce que Duguépéroux appelle « le seuil fatidique des 30 points. La prochaine dizaine sera la bonne. En 2005, nous avons engrangé 11 points en 8 matches (Ndlr : 26 en 18 journées sous l'ère « Dugué »). Il nous en reste 10 à  prendre lors des 11 derniers, sachant que le goal-average nous donne pratiquement un point de marge en plus. L'idéal serait de se sauver avant la finale de la Coupe de la Ligue, histoire de pouvoir la préparer l'esprit totalement libre. »

[foreveralsacien]

Pour une fois ou l'on gagne sans manière et avec beaucoup de chance, on va pas trop se plaindre....
La chance nous sourit a la meinau, a nous de la provoquer a l'extérieur!

[L2]

Pour le joueur du mois je propose Lucas