OK avec ça ... comme les autres ...foreveralsacien a écrit :Pour moi au moins il a essayé de porter l'offensive vers l'avant....
Mais il etait quand meme mauvais comme les autres!!
Seul Johansen peut-être ...
DNAEcarté par Antoine Kombouaré après quatre journées, puis relancé par Jacky Duguépéroux à son arrivée, Yves Deroff vit une « drôle » de saison. Depuis deux mois, l'ex-Nantais est l'habitué du banc de touche.
Jusqu'au 12 janvier, Yves Deroff était le locataire attitré du couloir droit du Racing. Et puis, à Toulouse, M. Thual le renvoie plus tôt que prévu au vestiaire. « J'avais la haine car, sur mon premier avertissement, il s'est trompé de joueur. Je n'étais pas l'auteur de la faute. »
Une expulsion lourde de conséquences. Guillaume Lacour sera titularisé trois jours plus tard face à Saint-Etienne, Yves Deroff (suspendu) vivra la rencontre depuis la tribune.
Et depuis, il s'assied au mieux sur le banc de touche au moment du coup d'envoi. Sur les sept matches de L 1 disputés depuis Toulouse, il n'entrera en jeu qu'à deux reprises avec 45 minutes passées sur la pelouse. En Coupe de la Ligue, il fera une apparition uniquement face à Clermont. « C'est vrai que c'est frustrant. C'est également vrai que je ne peux pas être content de ma situation. Un joueur a envie d'être sur la pelouse. »
« Mon obligation ? Bosser »
Mais, plutôt que râler et d'aller demander des explications - « ce n'est pas dans ma nature » -, Yves Deroff a baissé la tête. « Même si certains jours, il est difficile de ne pas lâcher, je veux rester concentré. Je veux continuer à mériter la confiance du coach, quand il fait appel à moi, et celle de mes coéquipiers. Ma situation fait partie des aléas du métier. Il ne sert à rien de pleurer sur son sort. Mon obligation, c'est de bosser et de rester dans l'esprit. Je veux être prêt au cas où. »
Samedi dernier, il a donc tenu parole. Entré après 71 minutes de jeu face à Ajaccio, Yves Deroff sauve un but tout fait devant Seck 240 secondes plus tard. « Ça m'a fait du bien. Même s'il est gratifiant de faire un geste pareil, ces trois points ont d'abord fait du bien à l'équipe. Et j'y ai participé », se contente-t-il de dire.
« Je n'aimerais pas
être entraîneur »
Le joueur n'a aucune revendication, n'a même pas de rancoeur. « Je serais médisant si je disais que Guillaume Lacour est mauvais. Je suis le premier à dire qu'il réalise de bonnes sorties. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Il mérite sa place, explique Yves Deroff avant de sourire. Le seul souci, c'est qu'il a pris la mienne. Mais je n'ai pas le droit de lui en vouloir. Quand certains ne jouent pas, ils s'estiment souvent victimes d'une injustice. Et ce n'est pas mon cas. »
Yves Deroff préfère aborder le problème par une autre face. « J'aime me mettre à la place de la personne qui décide. Jacky Duguépéroux a une équipe qui tourne bien, dont le collectif est en place. Et, sincèrement, je ferais presque certainement comme lui, poursuit le Strasbourg avant de soupirer. Je n'aimerais pas être coach quand il a des choix à faire. »
Sous tension permanente
Sur la saison que le Racing est en train de vivre, Yves Deroff est moins nuancé. « J'étais loin de penser que nous allions autant souffrir avec ce groupe de joueurs. Mon avis était largement partagé. Personne ne s'attendait à vivre un tel scénario. Aujourd'hui, nous nous sommes condamnés à lutter jusqu'au bout. Nous sommes sous tension permanente. En déplacement, même si nous jouons souvent bien, nous faisons trop souvent la petite erreur qui nous fait plonger », estime le latéral droit du Racing.
A Nice, avec le forfait très probable d'Arthur Boka, il espère être l'une des solutions envisagées. « On verra bien. Je prends mon mal en patience. Et si on fait appel à moi, je serai là . »
Avec son nul à Nice (0-0), le Racing reste sur un résultat encourageant à l'extérieur. Yves Deroff pense qu'il faudra présenter le même visage à Bordeaux, ce samedi, avec un peu plus d'audace en attaque.
Afin de ramener un nul ou peut-être même plus...
Est-ce important de débuter les deux derniers mois de compétition et particulièrement ce mois d'avril qui peut être décisif sur plusieurs plans, par un résultat positif ?
Déjà , il est important de l'aborder avec une bonne attitude mais ça, ça ne m'inquiète pas. Aux entraînements, cette semaine, ça s'est bien passé. Je ne me fais pas de souci sur l'état d'esprit du groupe. Au niveau du résultat, c'est vrai qu'il serait bien de commencer ce sprint avec des points. Un nul nous irait très bien. Car l'idéal serait que le maintien soit quasiment acquis à la fin de ce mois d'avril afin d'aborder la finale libéré et confiant.
A Bordeaux, le Racing devra-t-il reproduire le même match qu'à Nice (0-0) ?
A Nice, nous avons formé un véritable bloc. C'est ce qui nous avait manqué jusque là en déplacement. Nous étions bien en place. Mais il ne faut pas se contenter de ça et garder le ballon sans se créer d'occasions. Il faudra faire les mêmes choses avec de l'audace en plus. Défensivement, il faut s'inspirer de ce match à Nice.
Que pensez-vous de cette équipe de Bordeaux ?
Elle possède un gros potentiel dans chaque ligne mais réalise beaucoup de nuls. Elle n'a pas de super résultats. Elle est pourtant capable du meilleur et c'est pour ça qu'il faudra s'en méfier. Sa force est son bloc défensif. C'est ce qui caractérise Bordeaux. Et puis devant, il y a Darcheville et Chamakh, deux joueurs qui peuvent embêter n'importe quelle défense. C'est une équipe qu'il ne faut pas prendre à la légère, par conséquent. Je me souviens qu'elle nous avait posé de gros problèmes à l'aller.