Olympique de Marseille
- argueti
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L'Equipe.fr a écrit :Barthez : La presse marocaine fulmine
Des journaux marocains ont tiré vendredi à boulets rouges contre la manière dont la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a traité l'«affaire Barthez» et les autres incidents qui ont entaché le match amical Wydad-Marseille le 12 février à Casablanca. Sous le titre «Barthez absous et Aït Laârif puni ?», le journal L'Opinion estime que pour le cas de Barthez, la Fédération a «botté en touche, mais pour Aït Laârif, pan, pan elle tire à vue». Abdelhaq Aït Laârif, joueur du Wydad, a été sanctionné mercredi par la commission disciplinaire de la FRMF, qui lui a infligé une amende et deux matches de suspension pour avoir asséné un coup de poing à un défenseur du club phocéen tandis qu'elle s'est déclarée incompétente pour juger l'«affaire Barthez».
Le gardien de but international de l'OM (Ligue 1) est accusé d'avoir insulté et craché sur l'arbitre Abdellah El Achiri lors du match, arrêté à la 80e minute et qui n'a jamais repris. Lors de sa réunion mercredi, la commission disciplinaire a commis une «bourde grave», souligne L'Opinion, en notant que le fait le «plus condamnable»(...) soit «le crachat de Barthez sur l'arbitre, est passé au second plan». Apropos de cet incident, la commission de discipline, estime le journal, «n'était pas autorisée» par la Fédération «à en discuter et encore moins à sanctionner». Pour L'Opinion, le Wydad a payé les frais. Au sein de la FRMF, «qui a intérêt (...) à détruire l'énorme effort de restructuration qu'entreprend l'équipe du président Menjra ?», s'est interrogé le quotidien. Le Journal Al Bayane a pour sa part dénoncé cette commission de discipline ainsi que celle de l'arbitrage. «Il y a lieu pour qu'on sanctionne trois personnes (Barthez, Aït Laârif, l'arbitre) au lieu de deux (Barthez et Aït Laârif) et on aurait tellement aimé que la quatrième soit la Commission central de l'arbitrage qui mérite, franchement, elle, la dissolution». Jeudi, la Fédération marocaine a décidé finalement de transmettre à la Fédération française de football (FFF) une correspondance au sujet de «l'affaire Barthez» et des autres incidents qui ont entaché le match amical Wydad-Marseille.
Avec AFP

- Pinon
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Alors qu'elle devrait bientôt hériter, en provenance de la Fédération marocaine, du dossier Barthez à propos de la violence du gardien marseillais lors d'un match amical de l'OM contre Casablanca au Maroc, la Fédération française a déclaré vendredi vouloir traiter cette affaire comme toutes les autres. Sans aucun « passe-droit » ou volonté « d'enterrement ».
Déclaration d'un responsable de la FFF
« La Fédération n'a pas encore reçu de courrier de la Fédération marocaine. Mais dès que nous aurons accusé réception du dossier concernant Fabien Barthez (Marseille/L1), celui-ci sera transmis à la commission de discipline fédérale. Il sera traité selon une procédure ordinaire. Il n'y a aucune volonté de passe-droit, ni d'enterrement du dossier. Ce dossier va d'abord faire l'objet d'un rapport de la part d'un instructeur. Ensuite, si Fabien Barthez devait être convoqué devant la commission, il aura quinze jours pour répondre à la convocation. Enfin, après audition du joueur, la décision rendue sera susceptible d'appel devant la commission supérieure d'appel. »
- argueti
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Ca balance ...L'Equipe a écrit :Bouchet règle ses comptes
Dans un entretien à paraître vendredi dans France-Football, Christophe Bouchet, l'ancien président de l'Olympique de Marseille, est revenu sur sa période à la tête du club phocéen. Comme l'a titré l'hebdomadaire, les «blessures sont profondes» pour l'ancien dirigeant. Morceaux choisis.
Robert Louis-Dreyfus :
«Voilà un homme qui a dépense 170 millions d'euros dans le club et qui, depuis novembre 2002, n'a plus mis un euro, tandis que l'équipe finissait troisième. (...) Il décide de tout personnellement, je pense que c'est une erreur, mais je ne lui en veux pas. Il a toujours été d'une correction exemplaire.»
Louis Acariès
«Louis Acariès arrive et ne prend même pas rendez-vous avec moi. Il veut débouchétiser (sic) le club en quelques jours, voire en quelques mois. Acariès me dit : Si j'étais toi, je me tirerais. Et attention, les gens ne t'aiment pas à Marseille, tes enfants à l'école...»
Les dirigeants de l'OM
«90% des salariés m'ont été d'une fidélité et d'une loyauté impeccables, ils ont même fait une pétition que Robert (Louis-Dreyfus) a reçue. Mais il y en a deux ou trois qui se sont comportés de façon odieuse et détestable, au premier rang desquelles Vivian Corzani (directeur général).»
Le bilan de l'ère Bouchet
«Sur le plan sportif, on a eu de très bons résultats, pas parfaits, mais je souhaite à tous les présidents de l'OM d'en faire autant dans les trois ans à venir. (...) Pour le reste, le club perdait en moyenne depuis six ans 33 millions d'euros par an, ce n'est pas rien. On a réussi la première année à avoir un déficit de "seulement" 9 millions d'euros et on était bénéficiaire l'année suivante.»
José Anigo
«José est un type pour qui j'ai une immense tendresse, mais j'avais vu les dégâts qu'avaient produits chez lui les six premiers mois. J'aurais dû lui conseiller d'aller entraîner un an ou deux une équipe à droite ou à gauche et de revenir entraîner l'OM fort de lui-même. (...) Il a aussi géré l'après Alain Perrin, "à la copain, à l'amical". C'est un tableau qui fonctionne quelques mois, mais pas forcément tous le temps. (...) On n'a pas fait l'effort avec José d'avoir une discussion de fond. José n'était pas bien entouré.»
Le recrutement
«On l'a fait à trois : José, Pape et moi, qui ai signé tous les contrats jusqu'à celui de Philippe Troussier. La seule différence, mais de taille, c'est que Pape et moi, nous n'avons jamais commenté le recrutement et dit : "Oui, là peut-être qu'on a fait une erreur." J'ai assumé à 100% et José s'est désolidarisé de nous. Il avait le beau rôle car il était le Marseillais de l'étape, donc celui qui a raison.»
Le départ de Didier Drogba
«On s'est dit que l'on était dans un piège dont on ne sortirait jamais. Soit on le gardait et c'était une erreur potentielle, soit on le faisait partir et c'était pareil. (...) Entre prendre une claque et beaucoup d'argent et une claque et en perdre beaucoup, on a choisi la première solution. (...) Il y avait un homme qui pouvait arrêter cela, RLD. C'est purement une décision d'actionnaire de dire : "je prends le risque". (...) Là , il ne l'a pas pris, mais, à sa place, en tant qu'actionnaire majoritaire, j'aurais fait la même chose que lui.»
L'arrivée de Bixente Lizarazu
«Pour Lizarazu, il était manifeste que, dès son arrivée à Marseille, ça ne collerait pas. Cela a commencé par une rencontre avec les supporters qui ne s'est pas bien passée, il n'était pas à son aise dans le schéma de jeu et il n'était pas au point physiquement. (...) Si j'avais été propriétaire du club, je n'aurais pris ni Lizarazu ni Fiorèse.»

- argueti
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Ca chauffe pour Hemdani
Deux jours après s'être violemment disputé avec son entraîneur Philippe Troussier, Brahim Hemdani a été écarté du groupe phocéen jusqu'à lundi. L'Olympique de Marseille, qui n'a plus gagné depuis le 12 mars (2-1 face à Lens), traverse une nouvelle crise à la veille de recevoir Ajaccio.
«Brahim reprendra l'entraînement samedi avec un préparateur physique et sera de retour dans le groupe dès lundi, a déclaré Philippe Troussier. Pour moi, cette affaire est complètement dépassée. Je la mets sur le compte des péripéties du quotidien. Je n'en fais pas une affaire». Mercredi, une vive altercation avait éclaté entre Brahim Hemdani et Philippe Troussier lors de la séance d'entraînement. Des joueurs avaient dû les séparer. Le différend s'était poursuivi dans les vestiaires. Titulaire la saison passée, le milieu de terrain accepte difficilement son statut de remplaçant.
La sanction de Brahim Hemdani est tombée vendredi midi. «Nous avons estimé, avec Pape Diouf, qu'il avait dépassé les limites dans sa conduite, eu égard au respect dû à l'encadrement. Mais ce type d'étincelle traduit ni plus, ni moins, la volonté d'exigence, qui nécessite des tensions positives», a poursuivi Troussier.
Pape Diouf, le président du directoire du club a cherché à dédramatiser la situation. «Nous sommes à un moment de la saison où tout le monde est très tendu (...) où les caractères s'expriment plus brusquemment. Il y a eu, ne le nions pas, plus que des mots échangés. Mais ces évènement se produisent aussi ailleurs... Ici, cela prend des proportions plus grandes», a-t-il analysé.
«Les deux hommes sont intelligents, ils ont fait une analyse correcte et juste de la situation et de leur attitude et chacun est revenu à de meilleurs sentiments. (...) Il n'y a rien de très grave, de très profond», a ajouté Diouf.

L'histoire est en marche ...
- Kriskool
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Foot - L1 : L'OM en "thérapie collective"
Les joueurs de l'Olympique de Marseille, l'entraîneur Philippe Troussier et le staff technique du club se sont réunis comme prévu mardi pour une utile «thérapie collective», selon le président du directoire Pape Diouf, alors que l'OM connaît une très sérieuse chute de régime.
«Cette réunion avec l'ensemble du groupe, les staffs techniques et certains accompagnateurs s'est révélée très instructive. Je retiens l'utilité de communiquer. Cette réunion devait servir à délier les langues et certaines choses se sont dites en face», a déclaré Diouf devant la presse à l'issue de cette réunion, précisant que celle-ci s'était substitué à l'entraînement «classique».
Les joueurs «ont reconnu que le groupe vivait bien, en franche camaraderie, mais que sur le terrain, il y avait une certaine timidité à dire à son voisin ce qu'il devait lui dire. C'était une séance de thérapie collective», a ajouté Diouf.
Il stigmatisait ainsi une déficience de communication, dont plusieurs joueurs avaient cependant déjà fait part publiquement dès le début de saison, avant même la démission de l'entraîneur José Anigo et son remplacement par Philippe Troussier en novembre dernier.
Objectif remobilisation
«On aura ainsi, au moins jusqu'au bout, tout essayé pour que les objectifs soient atteints», a encore affirmé Diouf, au lendemain d'une conférence de presse musclée au cours de laquelle il avait, entre autres, annoncé un stage de «remobilisation (..) afin de serrer les boulons» en Bretagne.
L'OM ralliera ainsi La Baule mercredi, avant le match à Nantes samedi comptant pour la 33e journée. Battu 2-1 samedi au Vélodrome par Ajaccio lors de la 32e journée, l'OM, toujours 3e mais avec un match de plus que le 4e Monaco, a pris seulement cinq points sur les sept derniers matches.

C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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- seb
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S'ils en sont venus aux mains, ce que Pape Diouf reconnait à mots couverts, c'est tout de même un fait rarissime, que ce soit dans le football amateur ou professionnel.
Alors après, Troussier a beau dire que ça se produit ailleurs et qu'à Marseille ça prend tout de suite des proportions plus importantes, pour ma part j'ai effectivement de nombreux souvenirs d'altercations physiques entre joueurs, à l'entrainement, et même au cours d'un match (récemment à Newcastle), mais jamais entre l'entraineur et un joueur.
Si c'est bien ça qui s'est passé, à peu près partout ailleurs, le joueur aurait été exclu du groupe jusqu'à la fin de saison.
Cela dit, tant mieux si Troussier et Hemdani ont oublié.
Mais j'y crois pas une seconde...
Quant à Hemdani à Strasbourg... pkoi pas. Il a fait de belles choses à l'OM et connait le club. Maintenant, en a t'il envie?
Alors après, Troussier a beau dire que ça se produit ailleurs et qu'à Marseille ça prend tout de suite des proportions plus importantes, pour ma part j'ai effectivement de nombreux souvenirs d'altercations physiques entre joueurs, à l'entrainement, et même au cours d'un match (récemment à Newcastle), mais jamais entre l'entraineur et un joueur.
Si c'est bien ça qui s'est passé, à peu près partout ailleurs, le joueur aurait été exclu du groupe jusqu'à la fin de saison.
Cela dit, tant mieux si Troussier et Hemdani ont oublié.
Mais j'y crois pas une seconde...
Quant à Hemdani à Strasbourg... pkoi pas. Il a fait de belles choses à l'OM et connait le club. Maintenant, en a t'il envie?
Ni la contradiction n'est marque de fausseté, ni l'incontradiction n'est marque de vérité.
Blaise Pascal
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