[Ex] Sidi Yaya Keita

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
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NianKaRud
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Message par NianKaRud »

Et il sait dribbler lui :p
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Message par L'homme de la vallée »

Il a récupéré beaucoup de ballons et a su accélerer qaund il le fallait.

Un excellent match, à  confirmer.

Le plus important est qu'il tienne ses nerfs et ne prenne pas de cartons. ;)
- C'est pas parce qu'on à rien à dire qu'il faut la fermer
- Et vous vous en pensez quoi ?
- Moi ? Oh rien..
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argueti
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Message par argueti »

Alsacien2 a écrit :Aprés avoir légérement critiqué Farnerud je félicite KEITA qui pour moi un fait un match formidable en courant partout pour récuperer des ballons, à  même tenté des frappes, bref je crois que l'on peut dire adieu à  Monsieur Bassilla qui n'a absolument pas manqué hier soir...
SO a écrit :Keita: « J'ai évolué »

Titulaire samedi contre Marseille après celles à  Bordeaux et contre Lyon, Sidi Yaya Keita semble s'installer au sein de l'entrejeu strasbourgeois.
A 20 ans, le milieu de terrain Malien est en train de s'imposer. Parce qu'il a changé certaines choses dans son jeu, notamment.

Vous venez d'aligner votre troisième match de suite en tant que titulaire. C'est un statut nouveau pour vous.
Oui, mais je crois que c'est surtout la récompense du travail réalisé aux entraînements. J'ai profité aussi des problèmes de Christian Bassila au genou. Contre Bordeaux, cela s'est bien passé et Marseille aussi. Face à  Lyon, par contre, j'avais eu un peu plus de soucis, notamment en première mi-temps. Mais le coach me met en garde. Il me dit de ne pas perdre ma concentration sous prétexte que j'ai aligné trois matches de suite. Ce n'est pas parce que je fais de bons matches que tout est acquis.

Comment vivez-vous cette situation nouvelle ?
Je suis quelqu'un d'assez calme et je vis cela calmement, donc. J'essaie de prendre du recul par rapport à  mes prestations.

Votre rôle sur le terrain aussi a changé. L'an passé en CFA et en 18 ans, vous aviez d'autres missions qu'aujourd'hui.
Oui, mais le niveau n'a rien à  voir. Et puis, aujourd'hui, j'évolue avec, à  côté de moi, des garçons qui ont du ballon, comme Pascal Johansen et Yacine Abdessadki. Le coach me demande d'ailleurs de ne pas faire compliquer. Je récupère et je leur donne le ballon. Ils savent mieux l'utiliser que moi.

Comment avez-vous vécu le match face à  Marseille. C'était la première fois que vous rencontriez cette équipe. Est-ce impressionnant pour un jeune joueur comme vous ?
Le coach m'en avait parlé avant, et il me disait de ne pas avoir peur, que ce sont des matches où l'on prend du plaisir. C'est un moment rare. D'autant que j'ai joué devant une Meinau pleine. C'était la première fois et je ne l'oublierai pas. A la fin du match, j'étais plutôt calme. Mais c'est vrai que ça fait bizarre de se retrouver face à  des joueurs comme Pedretti ou Barthez, des joueurs que je regardais à  la télé avant.

On vous a même vu tirer au but…
Oui, j'ai tenté ma chance, mais parce que c'était le jeu. Je me fais chambrer dans les vestiaires à  ce sujet. Depuis deux ans que je suis ici, je n'ai encore jamais marqué. Mes coéquipiers me le répètent souvent...

Votre faute sur Caçapa à  Lyon et la longue suspension qui a suivie ont-elles changé quelque chose pour vous ?
Cela m'a donné l'occasion de réfléchir sur certaines choses. Avant, je jouais dur, même aux entraînements. Là , je me calme, j'ai évolué. J'ai d'ailleurs fini les deux derniers matches sans prendre de carton.

Jacky Duguépéroux a-t-il joué un rôle dans ces changements ?
Le coach me parle beaucoup, il me fait progresser. Tout ce qu'il me dit, c'est pour mon bien. Des joueurs comme Cédric Kanté et Pascal Johansen, entre autres, me conseillent aussi pas mal. Ils me disent de jouer le plus simplement possible.

Disputer la finale au Stade de France en tant que titulaire, vous y pensez ?
Il faut avant tout penser au maintien pour aborder cette finale libéré. Nous sommes sur la bonne voie, il ne nous reste que quelques points à  prendre, mais il faut le faire vite. Personnellement, je n'ai jamais été au Stade de France. C'est l'un des plus grands stades d'Europe. Ce serait énorme d'y jouer.
;)
L'histoire est en marche ...
Psychogene
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Message par Psychogene »

Sidi Yaya Keita l'assagi

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Sidi Yaya Keita (à  gauche) : « Il me fallait canaliser mon agressivité et mes coéquipiers m'ont aidé ».(Photo DNA)


Depuis trois matches, Sidi Yaya Keita s'est installé au milieu de terrain du Racing. Montré du doigt pour son trop-plein d'agressivité l'an passé, le Malien se montre aujourd'hui irréprochable.

Jacky Duguépéroux n'aime pas trop parler de ses joueurs de façon individuelle. Il ne fait pas exception avec Sidi Yaya Keita. « Il court vite, il saute haut. Il réalise ce que nous espérions de lui, sourit-il. Comme aux autres, je lui dis de ne pas s'enflammer. Vous connaissez ses qualités. Il a encore une grosse marge de progression. Il a beaucoup morflé avec ce qui lui est arrivé à  Lyon et la blessure de Caçapa. Mais il a su évacuer cette histoire. »
Dans son coin, le jeune Strasbourgeois se souvient de son match disputé à  Gerland le 30 octobre, abrégé par M. Auriac après un geste plus maladroit que méchant sur le capitaine lyonnais.

« J'avais mal d'être en civil »

« Ça a été une période difficile à  vivre. Mais mes coéquipiers m'ont beaucoup parlé et M. Duguépéroux m'a expliqué que ces moments faisaient partie d'une carrière. Tout le monde ici m'a aidé. J'ai analysé pour ne plus commettre une telle erreur », raconte Sidi Yaya Keita avant d'ajouter. « Les soirs de match, quand j'allais voir mes coéquipiers au vestiaire, j'avais mal d'être en « civil ». »
Après une suspension de deux mois, "agrémenté" d'une opération au genou, Sidi Yaya Keita a eu le temps de réfléchir.
« Il me fallait canaliser mon agressivité et mes coéquipiers m'ont aidé. Encore aujourd'hui, ils me parlent avant le début d'une rencontre. On peut être agressif tout en restant calme, sans commettre de fautes. »

Réputation

Et puis, une anecdote lui a fait comprendre que son geste avait renforcé une réputation de joueur trop enthousiaste au mieux, de joueur dur et trop impulsif plus objectivement.
« M. Duguépéroux m'avait dit que j'allais être surveillé par les arbitres. A Sedan, en Coupe de France, pour mon retour, je suis allé sur une action chaude. L'arbitre m'a dit : "C'est encore vous ?" »
Aujourd'hui, Sidi Yaya Keita a compris, s'est assagi, vient de sortir deux grosses performances à  Bordeaux, puis face à  Marseille. « Je ne m'emballe pas. Je préfère jouer milieu axial. Face à  Lyon, j'avais souffert sur le côté droit », explique celui qui a fêté ses 20 ans le 20 mars.

« Samedi, mon père m'a appelé »

Et le Malien a deux bonnes raisons d'être satisfait de ses dernières productions. « Cela fait trois rencontres de L 1 que je n'ai pas pris d'avertissement. Et, samedi dernier, mon père m'a appelé pour me féliciter après la victoire sur Marseille. Jusque là , c'est moi qui l'appelais. Il m'a vu à  la télé et il était fier de moi. Ça m'a fait quelque chose », ose-t-il dire avec un sourire timide.
Donc, Sidi Yaya Keita va continuer à  avancer, va s'acharner à  se déshabiller de sa réputation naissante. Il n'est peut-être pas un tendre sur un terrain, mais il n'est surtout pas un voyou. « Je ne m'emballe pas, je dois encore beaucoup travailler. »

Ecouter pour avancer

Et, pour avancer, il ne connaît qu'une méthode : écouter. « Sur le terrain, les anciens parlent beaucoup. Et j'aime écouter Cédric Kanté, Jean-Christophe Devaux, Mickaël Pagis, Pascal Johansen ou Yacine Abdessadki. Ils sont mes guides, m'aident à  progresser », reprend Sidi Yaya Keita.
A Auxerre dimanche, il pourrait être à  nouveau dans le onze de départ. « Quand je choisis mes joueurs, je ne regarde ni leur âge, ni leur couleur. La concurrence fait partie de la vie de M. tout le monde. Alors, elle fait partie de la vie d'un compétiteur », généralise Jacky Duguépéroux.
Ça aussi, le jeune Strasbourgeois l'a bien intégré.
source: DNA, dna.fr
Matthieu
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argueti
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Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Petit Sidi a mûri

Titulaire pour la troisième fois d'affilée face à  Marseille, le jeune milieu de terrain malien s'est imposé dans l'entrejeu strasbourgeois. Sidi Keita semble prêt à  assurer la relève de Christian Bassila.

Recueillir quelques réactions de celui qui porte le numéro 24 au Racing constitue un exercice de patience, d'attention et d'écoute. Tout en énergie sur un terrain, dans les duels et même, au quotidien, dans les séances d'entraînement, Sidi Keita semble à  bout de souffle à  l'heure de répondre aux questions, plongeant son regard au bout de ses chaussures et sa tête entre ses deux épaules. Mais comme ce qui se fait rare peut rapidement devenir précieux, les avis qu'il s'autorise sur la situation de son club, sur son cas personnel, ne manquent pas d'intérêt. Globalement, au-delà  de l'étincelante forme qu'il affiche depuis quinze jours, le milieu malien constate : « On gagne, parce qu'on travaille bien durant la semaine. C'était vrai avant Bordeaux. C'était vrai avant Marseille. Mais le coach a fixé un objectif de 7 points sur les 4 matches disputés avant la finale de la Coupe de la Ligue (*). Il n'est pas encore atteint. Alors, on va rester concentré ». Il y a pourtant de quoi s'enflammer. L'enfant de Bamako renaît dans une saison des plus cruciales pour lui, la première à  l'échelon professionnel, qui lui a d'ores et déjà  permis d'accumuler une dizaine de matches en L1. « Jacky Duguépéroux me rappelle souvent que rien n'est joué pour moi », souligne-t-il. « En début de semaine, il m'a encore parlé dans son bureau, m'a dit que j'avais fait deux bons matches, mais que ce n'était qu'un début. Je l'écoute parce que ses conseils ne peuvent que me permettre de progresser ». Ne cherchez pas. Jamais il n'essayera de mettre en valeur son parcours improbable qui s'est franchement accéléré depuis sa première apparition en pro, du côté d'Ajaccio, au mois d'octobre dernier. « J'ai été titularisé ces derniers temps, parce que Christian (Bassila) avait un peu mal au genou », rappelle-t-il. « Mais c'est vrai que les événements se sont précipités. Comme le jeu d'ailleurs. Il y a eu la signature du contrat pro, les premiers matches en L1. Et jouer en 18 ans ou aux côtés de Johansen et Abdessadki, ce n'est pas vraiment la même chose. Je me contente de contrôler la balle et de la leur passer ».

Une tondeuse à  gazon rentabilisée

Sa récente réussite, il la doit également à  une inédite dose de self control. Et ce n'est pas la moindre de ses satisfactions d'avoir enchaîné « deux matches pleins, de 90 minutes, sans récolter de carton ». Le souvenir de la terrible blessure infligée à  Caçapa, lors du match disputé à  Gerland, reste ancré dans sa tête. « Il a beaucoup morflé, peut-être trop », lâche Jacky Duguépéroux à  son sujet. « Il a eu du mal à  s'en remettre, à  évacuer. Même si j'évite qu'il se lâche trop sur un terrain, notamment à  l'entraînement. Le jour où il parviendra à  canaliser toute cette énergie, il aura vraiment franchi un palier ». Alors que Bassila fait de moins en moins mystère de son désir de changer d'air, l'énorme production marseillaise de Keita est susceptible de définitivement l'installer dans l'entrejeu alsacien. A l'heure d'évoquer l'épatante victoire, il se fait d'ailleurs plus volubile : « Jouer contre Marseille, face à  Barthez, que je regardais à  la télé au Mali en 1998, à  Eduardo Costa ou Pedretti, des internationaux, pour la première fois dans une Meinau pleine m'a rendu heureux. Et la victoire au bout ! » Le tir adressé en direction des cages phocéennes lui inspire même un lumineux souvenir. « Voilà  deux ans que je suis là  », rigole-t-il, « et on n'arrête pas de me chambrer parce que je n'ai jamais marqué ». Ce n'est pas ce qu'on lui demande, après tout. Il remplit depuis trois semaines son rôle de chien de garde devant la défense à  merveille. Et l'investissement consenti à  son club formateur, là -bas, au Mali, est déjà  largement rentabilisé. Le président Gindorf n'avait guère rechigné, voilà  quelques mois à  répondre favorablement aux desiderata de son club formateur : une tondeuse à  gazon.
Je le sens bien être la revelation de cette fin de saison. Vraiment un electrochoc apres sa faute. Qu'il continue, il fait plaisir a voir et j'aime le respect qu'il a envers "Monsieur Duguéperoux". ;)
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Message par Stan »

C'est clair, il a une très bonne mentalité ce jeune, il se bat, court beaucoup, bref tout pour progresser.. ;)
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Alex Barotchais
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Message par Alex Barotchais »

et il y en a qui voulait le virer du club apres l'épisode caçapa.. :lol:
anciennement cicouche...
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Message par Alex Barotchais »

superbe matche jusqu'a sa sortie.. un jeu vraiment musclé comme je l'aime a ce poste..
anciennement cicouche...
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Message par NianKaRud »

Il a failli marquer...
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Message par Pinon »

Sidi Keita, victime d'un gros hématome sur le mollet droit. «C'est très douloureux et il peine à  marcher», indiquait en soirée le kiné du club Eric Moerckel, «mais ça peut très bien se résorber. On en saura plus dans 24 à  48 heures.» Le milieu malien a lui aussi dû quitter ses partenaires aux alentours de l'heure de jeu.
On croise les doigts pour qu'il soit là  pour la finale, car avoir Bassila sur le terrain c'est plus un handicap qu'autre chose :roll:
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais

Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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