Le stage effectué par l'Olympique de Marseille à La Baule semble déjà porter ses fruits. Quatre jours après la déroute à domicle contre Ajaccio (1-2), Phillippe Troussier avait décidé d'emmener ses troupes en «therapie collective» afin de remédier aux maux de l'équipe et repartir de l'avant dans le sprint à la Ligue des champions.
L'entraîneur olympien a ainsi mis mercredi sur le compte de «l'inhibition des joueurs» le jeu «sans saveur» produit actuellement par l'OM, au lendemain d'une réunion qui a permis de «libérer la parole».
A la suite d'une réunion du groupe mardi, Troussier a dit devant la presse avoir ressenti «une inhibition dans chacun d'eux, entraînant une frustration collective, qui fait que notre jeu s'est réduit à un collectif de base, académique, sans prise de risque».
L'exemple d'Eduardo Costa
Se félicitant que la «parole» se soit ainsi «libérée» au cours de cette réunion, Troussier a jugé que «le blocage» était lié «au mauvais fonctionnement des uns aux services des autres». Il a déclaré par exemple avoir pris conscience de «l'isolement» ressenti par certains joueurs, comme le Brésilien Costa: «mardi, il a parlé 3 minutes, c'est comme s'il s'était libéré d'une pierre de 200 kilos sur le dos».
Le fait que «ce groupe soit jeune», conjugué «au fantasme de devoir gagner des titres chaque année» dans ce club explique aussi, aux yeux de Troussier, cette «charge émotionnelle pesant que les épaules des joueurs».
Le coach marseillais a ainsi justifié le stage que l'OM entame avant le match à Nantes comptant pour la 33e journée par le besoin de «s'oxygéner», dans l'objectif de «contre ce phénomène de résignation, qui fait que sur le terrain, on est présent, sans saveur, et pour certains, transparents».
Devant la presse, Frédéric Déhu a également stigmatisé ce «manque de communication» pour expliquer les mauvais résultats actuels de l'OM. Nous avons peut-être aussi joué pour ne pas perdre, plutôt que pour gagner», a ajouté Déhu.
Olympique de Marseille
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Expulsé avec la réserve de Marseille en CFA contre le Pontet (0-0) dimanche, le milieu de terrain marseillais Ahmed Yahiaoui s'est énervé au point d'avoir une crise de nerfs avec convulsions. Il a dû être évacué par les pompiers.
Après avoir été expulsé pour deux cartons jaunes lors d'un match avec la réserve marseillaise en CFA contre le Pontet (0-0) dimanche, le milieu de terrain marseillais Ahmed Yahiaoui a eu une réaction telle qu'il a eu une crise de nerfs avec convulsions. Il a dû être évacué par les pompiers.



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Oh là là , ca enchaine, mort de rireInterrogés par L'Equipe sur les conditions de déroulement du match WAC Casablanca - Marseille le 12 février, date du crachat qui vaut à Barthez son passage en commission de discipline, plusieurs membres du club marocain assurent que l'ambiance avait dégénéré bien avant la tristement fameuse 82e minute. Les joueurs sont formels : ils ont été insultés pendant le match, parfois par des mots «à caractère raciste et discriminatoire» indique le quotidien.
Chemsedine el-Janabi, joueur du WAC, assure : «Il y a eu des insultes, des "fils de pute" de la part de Déhu, entre autres, mais c'est courant sur les terrains. En revanche, que Barthez nous traite comme il nous a traités, ce n'est pas admissible. On ne s'attendait pas à ça de la part de ces joueurs professionnels, de nos idoles.»
Le capitaine du club de Casablanca, Hammouda Benchrifa, international marocain, raconte cet autre épisode. « Quand Barthez est rentré sur le terrain, quelques minutes avant le coup de sifflet final, j'étais moi aussi sur le banc et je me suis précipité pour calmer les joueurs. Barthez est alors venu vers moi, très énervé, et m'a pris fermement par l'encolure du maillot. Je lui ai demandé de se calmer. Je lui ai dit qu'il était très respecté ici et qu'il avait une belle image au Maroc. J'ai tenté de lui expliquer que je souhaitais simplement apaiser les esprits et il m'a répondu : "Ce n'est pas ton problème !" Et il s'est mis à m'insulter. Je n'en revenais pas.»
Autre témoignage accablant, celui de Réda Doulyazal, menacé par Frédéric Déhu. «J'ai tenté un petit pont sur lui juste avant l'incident et cela ne lui a pas plu. Il m'a attrapé par le maillot et m'a demandé de ne pas refaire ce geste. Je lui ai dit : "Attends, tu ne vas tout de même pas me frapper. Tu pourrais être mon père." Et il a répondu : "Je ne suis pas ton père."» Fabien Barthez est convoqué jeudi à 17h30 devant la commission de discipline de la FFF. Il risque une suspension de six mois. Frédéric Déhu, qui s'est excusé auprès des dirigeants marocains au soir des incidents, est également convoqué. Il avait donné un coup de tête puis été expulsé.

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On connnaitra la vérité très vite...
Cela dit, c'est vrai que les marocains en rajoutent. Tout ce qui est dans l'article est déjà très grave, mais je cherche encore les insultes à caractère raciste ...
A priori, je vois bien les insultes, mais rien de raciste.
Donc pas la peine d'envenimer d'avantage la situation.
Et Barthez a dit qu'il a des révélations à faire à la comission dans le cadre de l'enquête qui le concerne.
Donc on verra bien ce qui se passe.
C'est peut être la fin de carrière, malheureusement en queue de poisson, d'un des gardiens français les plus mythiques.
Cela dit, c'est vrai que les marocains en rajoutent. Tout ce qui est dans l'article est déjà très grave, mais je cherche encore les insultes à caractère raciste ...
A priori, je vois bien les insultes, mais rien de raciste.
Donc pas la peine d'envenimer d'avantage la situation.
Et Barthez a dit qu'il a des révélations à faire à la comission dans le cadre de l'enquête qui le concerne.
Donc on verra bien ce qui se passe.
C'est peut être la fin de carrière, malheureusement en queue de poisson, d'un des gardiens français les plus mythiques.
Ni la contradiction n'est marque de fausseté, ni l'incontradiction n'est marque de vérité.
Blaise Pascal
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Tu n'as pas tord effectivement... encore une fois pour une minorité de personnes un brin parano.
Je me rappelle d'un mec qui m'avais dit que j'étais raciste.
Je lui avais répondu en gros que s'il y avait bien quelqu'un à qui on pouvait pas faire ce reproche c'était moi, et que si je l'avais insulté, c'est pas parcequ'il était arabe mais juste parcequ'il était con.
Là ce qui est plus embêtant, c'est que c'est l'Equipe qui se fait l'écho de ses mots "à caractère raciste et discriminatoire" sans préciser.
Mais encore une fois, l'enquête nous dira s'il y a eu des mots de ce type ou pas.
Je me rappelle d'un mec qui m'avais dit que j'étais raciste.
Je lui avais répondu en gros que s'il y avait bien quelqu'un à qui on pouvait pas faire ce reproche c'était moi, et que si je l'avais insulté, c'est pas parcequ'il était arabe mais juste parcequ'il était con.
Là ce qui est plus embêtant, c'est que c'est l'Equipe qui se fait l'écho de ses mots "à caractère raciste et discriminatoire" sans préciser.
Mais encore une fois, l'enquête nous dira s'il y a eu des mots de ce type ou pas.

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Convoqué à 17h30 par la commission de discipline, Fabien Barthez a quitté jeudi vers 19h55 les locaux de la Fédération sans faire le moindre commentaire. L'avenir du Marseillais s'est donc joué en soirée dans les sous-sols du siège annexe de la FFF. Auparavant, Fabien Barthez, Pape Diouf mais aussi Frédéric Déhu, accompagnés de leurs avocats, ont plaidé leur cause.
Visage fermé, agacement devant la difficulté à se frayer un chemin dans la nuée de journalistes vers sa voiture avec chauffeur qui l'attendait, le gardien de l'OM n'a pas prononcé un mot à la presse après environ trois heures de comparution devant les 19 membres de la commission centrale qui devaient également traiter une cinquantaine d'autres dossiers et délibérer pour arriver à un verdict, rendu officiel que vendredi matin, après notification aux intéressés. Selon René Charrier, membre de cette commission, la décision «a été prise et la délibération a duré une bonne demi-heure».
Pape Diouf confiant
Un hochement de la tête comme pour dire «Oui» à la question, «Etes-vous confiant ?». Pape Diouf, président du directoire de l'OM, a été tout juste un petit plus loquace en regagnant son taxi parisien : «On a visionné une partie du match. C'est à Fabien de décider s'il s'exprime ou non».
«Il y a eu un échange entre la commission et les joueurs. Ce n'était pas du tout tendu. On a visionné des bouts de cassette du match. L'OM a présenté un montage qu'il avait préparé. Barthez était comme tout joueur qui comparaît devant la commission», a affirmé à sa sortie du siège un membre de la direction juridique de la fédération, qui a assisté aux débats en tant qu'observateur mais pas aux délibérations.
Pourquoi l'audition a-t-elle duré aussi longtemps - près de trois heures se sont écoulées entre l'arrivée et le départ de Barthez -? «Il y avait deux avocats...», a conclu d'une boutade cet observateur. Selon le rapport de l'arbitre de la rencontre, Abdellah El Achiri, Fabien Barthez, qui avait été remplacé en début de match, est rentré sur le terrain, l'a insulté et lui a craché au visage. Fabien Barthez a réfuté en partie dans la presse la version de l'arbitre.
Une suspension lourde de conséquences
La sanction à l'encontre de Barthez pourrait être de plusieurs mois de suspension, estime-t-on de source proche du dossier. Si elle est de six mois ou plus, la fin de carrière serait même proche pour le gardien des Bleus. En revanche, si elle est de moins de trois, Barthez pourrait rejouer la saison prochaine et même défendre les couleurs tricolores lors des qualifications pour le Mondial, en septembre.
En tout état de cause, la décision est susceptible d'appel mais celui-ci n'est généralement pas suspensif. En cas de suspension, elle pourrait prendre effet lundi. Barthez pourrait ainsi disputer le match de championnat contre Nantes, ce samedi à la Beaujoire. Il en sera d'ailleurs la principale attraction.
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