
[Ex] Salim Arrache
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Personne ne peut lui offrir de contrat avant Décembre ... ca nous laisse donc quelques mois pour voir si l'on doit lui offrir un contrat réévalué par la même occaz' ou non 

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Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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DNA a écrit :Les envies de Salim Arrache
Depuis quelques mois, il ne fait plus trop parler de lui. Pourtant, l'automne dernier, avec l'arrivée de Jacky Duguépéroux aux affaires, Salim Arrache était devenu l'un des agitateurs positifs du jeu du Racing.
Sur la droite, il y avait Yacine Abdessadki et, sur la gauche, Salim Arrache. Dans leur couloir respectif, le Marocain et l'Algérien multipliaient alors les appels, provoquant des trous d'air dans les défenses adverses. La fête avait duré un peu plus de trois mois pour le natif de Marseille.
« J'ai ensuite baissé de pied, et je me suis énervé. J'ai fini la saison frustré de ne pas avoir été constant. »
Le bar du St.-Jérôme
La saison dernière laissera donc à Salim Arrache un goût d'inachevé, mais elle lui permettra de noircir la première ligne de son palmarès. « Au Stade de France, j'étais remplaçant. Je suis resté sur le banc. C'était dur, mais j'ai gagné la Coupe de la ligue, reprend-il avant de laisser passer un sourire. D'habitude, ces soirs là , on est assis devant la télévision à regarder les autres jouer. Là , c'est nous qui sommes montés sur le podium. »
Une fierté pour le « minot » de la cité du Val-des-Pins, un des quartiers nord de Marseille qui l'a vu grandir comme Baldé, Maoulida ou Jambay. Un quartier connu pour sa place, son stade, son église et... son bar. « Le Saint-Jérôme a eu droit à un autre de mes maillots. Derrière le comptoir, il n'y en a que pour l'OM et le Racing. Si je marque contre Paris samedi, je vais devenir une idole là -bas », rigole Salim Arrache.
« Quel joueur aime être remplaçant ? »
Mais, depuis le 23 avril et une défaite face à Lille, il court après une titularisation. Cette saison, il n'est entré que deux fois sur la pelouse en cours de match : à Lyon, puis face à Bordeaux pour 26 minutes de jeu au total. A deux reprises, il a même été « éjecté » du groupe au dernier moment.
« Quel joueur au monde peut dire qu'être remplaçant ou 17e lui plaît ? Aucun. Autrement, c'est qu'il n'a rien compris. Mais la concurrence fait partie de la vie. »
« J'ai grandi »
Il y a quelques mois encore, il aurait boudé, aurait réclamé des explications. « Avec M. Duguépéroux, on s'était un peu accrochés verbalement. Mais je l'ai toujours apprécié », continue Salim Arrache. « Aujourd'hui, si je ne joue pas le samedi, je prends sur moi et je pense à être très bon le mardi, puis le mercredi, etc.. Ma réponse, je la donne désormais sur le terrain, plus en paroles. Si un mec comme Zidane le dit aussi, c'est que ça doit être vrai. »
Donc, Salim Arrache s'est assagi. « J'ai grandi mentalement, rectifie-t-il. Monsieur Duguépéroux m'a aidé à évoluer, il sait me canaliser. Oui, j'ai beaucoup appris. »
Peur de rien
Alors, s'il déteste « toujours autant l'injustice » sur la pelouse, il se rebelle différemment. « Contre Bordeaux, j'ai pris un mauvais coup. J'ai préféré rester à terre », sourit Salim Arrache, qui se serait relevé quelques mois plus tôt pour tenter de se faire justice.
Quelques minutes plus tard, sa réponse viendra quand sa reprise, un poil trop croisée, aurait pu faire basculer la rencontre. « Mon objectif, c'est de montrer qu'on peut compter sur moi 5, 10, 40 ou 90 minutes. En Ligue 1, mais aussi en CFA. Sur un terrain, je n'ai peur de rien », reprend l'international algérien. Même plus de l'injustice, serait-on tenté de lui souffler à l'oreille.
Donner le mal de tête à « Dugué »
Devant lui, Paris se profile. Il sait que Jacky Duguépéroux pense à lui pour pallier le forfait probable de Ulrich Le Pen. « Il faut que le coach ait mal à la tête pour choisir son groupe, résume Salim Arrache d'une formule imagée. Il n'a pas onze joueurs en tête, mais 25. Avec lui, c'est comme ça et c'est bien. Tout le monde peut se faire engueuler ou encourager. On est placés sur un pied d'égalité. Samedi, j'aimerais être dans le groupe et participer à la première victoire. »
Pour ça - il le sait et l'accepte -, il faudra qu'il soit bon aujourd'hui et vendredi lors des entraînements. « Je veux me montrer tous les jours. Mon travail paiera, je saurai être patient. Et puis, on va bientôt entrer dans une période où nous jouerons tous les trois jours. Pour un joueur, c'est génial. »
L'automne approche, le retour de Salim Arrache aussi. Forcément...
