[Ex] Christian Bassila

[D520]

c'est bien ce que je disais :"détruit"

[Manu]

Serions nous des terroristes mentaux en puissance par nos sifflets ?

Pour la modeste somme de 45 € je vous propose la chemise bassila

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Vous ne verrez plus le foot comme avant ....

[Kriskool]

Déjà , les sifflets envers Bassila m'ont exaspéré.

Mais le pire, maintenant, c'est quand je lis que certains croient que c'est grâce à  eux et à  leurs sifflets que Duguépéroux a sorti Bassila ! C'est vraiment faire insulte à  JD en plus de Bassila !

en meme temps on est en droit de se demander si Jacky est infaillible, car faire jouer Bassila c'est déja une faute en soi...
Le faire jouer par dépit car il n'y a personne d'autre: ok
Mais le faire jouer alors qu'il y a Keita de frais et dispo ( donc croire au fond de soi que Bassila peut apporter plus que Keita) c'est une faute professionelle.

[Manu]

En vente à  la boutique des demain :

[NéRiK]

J'opterais plutôt pour ceci: simplicité et efficacité.

[Michel]

Ecroulé de rire ! éxcellent !

[argueti]

Le mal-être de Bassila

Hué par le public de la Meinau samedi soir, laissé au repos hier matin, Christian Bassila est à  la croisée des chemins. Il dit aussi n'en vouloir à  personne.

Il a enlevé ses chaussures, s'est débarrassé de son maillot. Quand il est rentré au vestiaire après 45 minutes de jeu, Christian Bassila a eu ces premiers gestes.
« Il était sonné, comme un boxeur, raconte Pascal Johansen. A la fin du match, on l'a retrouvé assis au même endroit. Pas douché, pas rhabillé. On a souffert pour lui. Depuis quelques temps, le public avait une dent contre lui. Il en est la tête de turc alors que Sidi Keita en est le chouchou. Et ils jouent au même poste. Tout le monde s'attendait au départ de Christian, et il est resté au Racing. C'est dommage de commencer une saison sur ça. Un grand public encourage son équipe. »

Déprimé

Ulrich Le Pen aura des mots encore plus durs. « Je suis scandalisé par ces sifflets. C'est un manque de respect pour tout ce que Christian a apporté au club. »
Un peu plus loin, Jacky Duguépéroux ne comprend pas plus. « En sifflant Christian, le public l'a déstabilisé et il nous a déstabilisés. Et au lieu de réagir, mon joueur a craqué. Ce que je peux comprendre tant ça ressemblait à  une mise à  mort. Après le match, il était déprimé. Il a mon soutien, celui des dirigeants, des joueurs comme celui du staff technique. »
Pour lui éviter une sortie encore plus cruelle, le coach strasbourgeois ne fera entrer en jeu Sidi Yaya Keita qu'après la pause, lui évitant des lazzi supplémentaires. « Ce geste m'a touché », répond Christian Bassila.

Keller : « Il n'a jamais triché... »

Quant à  Marc Keller, il regrette cette grosse fausse note. « Un joueur a le droit d'être mauvais, mais Christian Bassila n'a jamais triché, explique le directeur général du Racing. Il nous a rendu beaucoup de services ces quatre dernières années. Certaines personnes semblent l'avoir oublié. Et puis, il s'est battu pour retrouver sa place. C'est très dur. »
De son côté, après une nuit forcément difficile à  (ré) entendre les sifflets du public de la Meinau, Christian Bassila dédramatise. « C'est la vie. Un jour, t'es en haut, le lendemain, t'es en bas. Ça fait partie du métier. A mon âge, j'arrive à  relativiser. Je préfère que cette situation m'arrive à  moi plutôt qu'à  un de mes jeunes coéquipiers. Je n'en veux pas au public, je peux le comprendre, commence-t-il par dire. Je m'excuse même auprès de lui pour mon mauvais match. »

Pied droit dans chaussure gauche

Il avoue pourtant avoir été mis K.-O. par les sifflets. « Ils m'ont fait mal, c'est vrai. Mais ils m'ont fait moins mal qu'une insulte que quelqu'un m'a lancée l'autre soir à  Haguenau face au Slavia. Samedi, j'ai surtout eu le sentiment d'avoir pénalisé mes coéquipiers. Ils osaient à  peine me passer le ballon. J'ai l'impression d'avoir gangrené leur jeu », raconte-t-il.
Un mal-être qu'il arrive à  gommer l'espace de quelques secondes d'un trait d'humour.

Sur le départ ?

« C'était un jour sans. Samedi, j'ai dû enfiler mon pied droit dans la chaussure gauche et le pied gauche dans la chaussure droite. Tout allait de travers. »
Et, pour lui, l'avenir pourrait s'écrire ailleurs qu'en Alsace. « Si je ne suis pas allé au décrassage dimanche matin, ce n'était pas pour me cacher, mais pour faire le point. Faire une sorte de bilan, explique Christian Bassila. Le public de la Meinau, je l'ai déjà  retourné une fois. Mais là , je me dis qu'il est peut-être temps d'aller voir ailleurs. On va voir. »
Et quand Marc Keller et Jacky Duguépéroux disent « qu'il faut trouver une solution », on ne voit rien d'autre qu'un départ. D'ailleurs, il s'est longuement entretenu hier après-midi avec le directeur général du Racing.

« Je voulais partir cet été »

« Je voulais partir cet été, reprend le milieu défensif du Racing. J'ai travaillé pour moi. Finalement, le club m'a conservé. »
Et lui, Christian Bassila, aurait mérité une autre sortie que celle-là . « Le public s'attendait à  ce que Sidi Keita joue », estime Pascal Johansen. Et une partie du public de la Meinau l'a fait comprendre. Très maladroitement et trop cruellement...

Bon je pense que la situation est claire maintenant, meme Pagalou comprend le pourquoi de ces sifflets.

[Nox]

Effectivement vous l'avez votre article dans les DNA d'aujourd'hui...
Au moins on parle un peu de vous les gars

[pena]

SUPPRIMER

[alphons]

1. le public s attendait a ce que sisi joue
2. bassila a montre qu il n avait plus sa place dans cette equipe.....

merci bassila pour les services rendus au racing......je pense neanmoins qu un depart est inevitable........