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Si j'étais :
un film : le Corniaud
une voiture : Ferrari
un plat : choucroute
Le site de C. Roussel a écrit :Le Montois est reparti hier soir en Angleterre. Genk se fait désirer...
BRUXELLES Depuis jeudi, les offres faites par le Racing Genk pour s'attacher les services de Cédric Roussel n'ont cessé de grimper. Toutefois, en dépit des efforts louables entrepris par le club limbourgeois afin de convaincre les Wolverhampton Wanderers de rendre sa liberté au meilleur buteur du championnat de Belgique, celui-ci a, la mort dans l'âme, repris hier soir la direction de l'Angleterre: il se mettra aujourd'hui à la disposition d'une équipe fraîchement promue en Premier League et qui, en dépit de la fantastique saison livrée par Cédric Roussel sous le maillot montois, a décidé ne plus vouloir de lui. Comprenne qui pourra
«Il y a une limite à notre effectif», explique ainsi, fort abruptement d'ailleurs, Dave Jones, le patron sportif des Wolves dès que la conversation glisse, insidieusement et en sa présence, sur l'avenir de Cédric Roussel outre-Manche. D'autres que lui se réjouiraient certainement de récupérer un tel joueur. Mais le Britannique se révèle, parfois, aussi obstiné qu'il peut être flegmatique. Notez que ce désaveu, sans appel, dont il est l'objet arrangerait parfaitement les affaires du principal intéressé s'il n'était plombé par l'atmosphère viciée d'un tentaculaire bras de fer au dénouement fort compromis pour l'instant.
Le Spartak Moscou? Farfelu...
Tandis que le bon sens annonçait Cédric Roussel à Genk en remplacement de Wesley Sonck, parti à l'Ajax, la perspective, pour les Anglais, de réaliser une excellente affaire financière ne laissa pas ceux-ci indifférents: ce bon vieux principe des vases communicants n'a-t-il pas fait ses preuves? Subitement, le Hennuyer vit alors sa valeur marchande augmenter de manière spectaculaire. Deux cent mille euros? Insuffisant! Trois cent vingt-cinq mille euros? Pas assez! Un demi-million? C'est toujours trop peu. La preuve: Wolverhampton en réclame désormais le triple! Sorti de nulle part par Marc Grosjean il y a douze mois, Cédric Roussel est retourné vers nowhere tandis qu'il embarquait, ce mardi, pour l'Angleterre!
«Tout cela me désole profondément, se lamente celui qui, après avoir été l'égal de Wesley Sonck, en est devenu la victime. J'espère seulement que la situation s'arrangera rapidement et que Genk fera l'effort exigé par Wolverhampton pour me permettre de rester en Belgique.»
En dépit des cinq millions d'euros obtenus par Jos Vaessen dans le cadre de la vente de Wesley Sonck à l'Ajax, on imagine mal le président de Genk s'aligner sur le prix exigé par Wolverhampton. En fait, la transaction, pour peu qu'elle se fasse bien sûr, devrait s'effectuer aux environs du million, un peu moins même: 800.000 €!
«Très honnêtement, enchaîne Cédric Roussel, tout ceci commence à me peser terriblement. Je suis nerveusement épuisé. A priori, pourtant, les choses semblaient très simples.»
Le coup de fil de Jos Vaessen
Qui, dès lors, les a compliquées? Ceux qui envoyèrent Cédric Roussel à Metz, à Southampton, à Strasbourg ou au Spartak Moscou? Cette dernière piste, apparemment farfelue, s'est éteinte d'elle-même ce mardi, tandis que le Hennuyer bouclait ses valises. Il poursuit: «Avant de partir, j'ai encore reçu un coup de fil de Jos Vaessen. Il m'a encouragé. Il m'a assuré qu'il me voulait vraiment. Il m'a certifié que toute cette histoire finirait par se débloquer. Je l'ai cru.»
Non! Cédric Roussel ne remourra pas à Wolverhampton!