alphons a écrit :il est temps que quelqu un tape sur la table......![]()
Ben il est prêt à investir, c'est peut être dans une nouvelle tableKeating a écrit :tant qu'il ne la casse pas en deux

Question à 1€ : ou est né Ginestet ?L'Alsace a écrit :Racing : le jour J
Alain Afflelou, futur président du Racing, arrive ce matin pour un grand tour du propriétaire à la Meinau. C'est aujourd'hui aussi qu'on connaîtra la réponse de Pierre-Alain Frau.
L'accord de principe conclu avant-hier soir entre les dirigeants du Racing, le président Egon Gindorf en tête, et le lunetier Alain Afflelou a pris tout le monde de vitesse. L'affaire, conclue en quelques jours, même si certaines sources affirment que les premières discussions informelles s'étaient déroulées dès le 15 septembre à Graz, lors du 1e r tour aller de Coupe UEFA, en a « scotché » plus d'un. Et notamment ceux qui travaillaient dans l'ombre pour intégrer le pool d'actionnaires. Un conglomérat de chefs d'entreprise régionaux, qui a choisi de garder l'anonymat, avait ainsi délégué un émissaire pour étudier les conditions d'une entrée dans le capital du club. Sachant, évidemment, que depuis la rupture avec l'ex-futur président Philippe Ginestet en juin, le RCS était plus que jamais à la recherche d'un nouvel actionnaire majoritaire. L'engagement d'Alain Afflelou d'injecter 12 millions d'euros en 5 ans (notre édition d'hier) a vite rendu caduque une démarche qui demandait encore à être affinée. Depuis quelques jours aussi, on murmurait que Philippe Ginestet s'était lui-même rapproché d'Egon Gindorf. En fait, les deux hommes se sont rencontrés la semaine dernière. « Je ne cherche rien », disait le patron d'Eurinvest mercredi matin, « Je ne suis pas condamné à venir redresser des situations compromises par d'autres. Tout ça me laisse un goût amer. J'ai vu Egon pour faire un tour d'horizon, pour qu'il m'explique comment le club avait pu tomber aussi bas. Même si je reste actionnaire (à 20 %), je suis exclu de toute discussion. La semaine passée, j'ai appelé Jacky Duguépéroux pour lui exprimer mon soutien. Le virer serait une injustice. Pour moi, il reste l'homme de la situation malgré les résultats. Je lui ai dit que j'avais la mémoire de ce qu'il avait accompli l'an passé. Il est toujours le même homme, mais ne dispose plus du même effectif. En est-il responsable ? À qui la faute incombe-t-elle ? Je souffre en silence de ce qui arrive. »
Ginestet : « On abandonne le bébé »
Quelques heures plus tard, Afflelou et Gindorf annonçaient conjointement la prochaine passation de pouvoir entre l'industriel allemand et l'ancien président des Girondins de Bordeaux. L'éventualité – peu probable — d'un retour de Ginestet aux affaires était aussitôt balayée. Hier, le PDG d'Eurinvest a pourtant encore tenté de convaincre le président Gindorf qu'il n'était pas trop tard pour revoir sa position, lors d'un déjeuner que Marc Keller a rejoint au moment du café. « J'ai le sentiment qu'on abandonne aujourd'hui un bébé qu'on a recueilli il y a deux ans. Nous avions redonné un visage alsacien au Racing en l'extirpant des mains d'IMG/Mc Cormack. Je n'ai rien contre Alain Afflelou que je ne connais pas, mais je ne peux pas croire que son engagement sera aussi sincère que celui des actionnaires qui avaient repris le club en 2003. J'ai donc dit à Egon que rien n'était signé et qu'il pouvait encore faire machine arrière. » « Je ne tiens pas à polémiquer », réagit celui qui, pour quelques jours encore, préside aux destinées du RCS, « Philippe souhaitait à l'évidence toujours reprendre le club. Mais j'ai donné mercredi soir ma parole à Alain Afflelou. Je ne vois pas pourquoi je la reprendrais. Aujourd'hui, tout le monde devrait se réjouir de voir quelqu'un comme Alain Afflelou investir de gros moyens dans le Racing. » Cet échange aigre-doux qui, à en croire Philippe Ginestet, ne trouvera pas son prolongement en coulisses (« je ne fais pas de cette revente une question juridique, mais une affaire de coeur »), n'empêche pas le Racing de vivre sa vie.
Frau : les dés sont jetés
Au centre des préoccupations à très court terme, l'engagement de Pierre-Alain Frau, évidemment. La valse hésitation du Lyonnais devrait connaître son épilogue aujourd'hui, à en croire son agent Philippe Flavier. « J'ai longtemps cru que Lens avait une longueur d'avance. Mais Strasbourg est revenu très fort à la charge mercredi. Les discussions de Pierre-Alain avec les dirigeants et Jacky Duguépéroux ont été très constructives. Le Racing a même proposé un prêt avec une option d'achat de 3 à 4 millions d'euros. Mais ni Lyon (qui l'a acheté 7 millions à Sochaux en 2004), ni le joueur ne souhaitent d'option. C'était néanmoins un autre signe d'intérêt très fort. Cela va-t-il suffire à inverser la tendance ? Je suis bien en peine de le dire. Son salaire (130 000 euros) est énorme pour un club comme Strasbourg et complique les choses. Aujourd'hui (hier), Pierre-Alain n'a pris personne au téléphone. Avec Lens comme avec Strasbourg, ils se sont tout dit. Les dés sont jetés. Je l'ai senti tendu parce qu'il est indécis et que l'heure d'un choix difficile va bientôt sonner. Il est embêté, parce qu'il sait qu'il fera un déçu. Je suis convaincu que Pierre-Alain va m'annoncer son choix ce vendredi, peut-être même avant l'entraînement. »
AFFLELOU VU PAR LES JOUEURS
« Des moyens supplémentaires »
Ce matin, Alain Afflelou débarquera à Strasbourg. Il rencontrera Jacky Duguépéroux en milieu de matinée, s'adressera aux joueurs après l'entraînement programmé dès 9 h, puis déjeunera avec les actionnaires, certains salariés et tout le département sportif (centre de formation compris). Il exposera ensuite son projet en conférence de presse à 16 h. Le « timing » du futur président strasbourgeois sera donc extrêmement serré. Hier, l'annonce de sa nomination a évidemment suscité quelques commentaires au sein d'un effectif surpris par la rapidité des événements. Jacky Duguépéroux, lui, a choisi de ne pas s'exprimer sur le sujet. « À quoi bon parler avant d'avoir rencontré le nouveau président ? Une fois que je l'aurai vu et qu'il m'aura expliqué ses intentions, je pourrai dire ce que j'ai ressenti. Pas avant. » L'entraîneur strasbourgeois a, de toute façon, eu autre chose à penser ce jeudi. Au déjeuner, il s'est longuement entretenu avec Tiburce Darou, le préparateur mental et physique qui vient effectuer une pige de huit jours (de ce matin à vendredi prochain) pour tenter de regonfler le moral des troupes. « Nous sommes restés trois heures ensemble et ça s'est très bien passé. Je répète que je n'ai pas accepté la venue de Tiburce contraint et forcé. Franchement, je serais bien bête de me braquer et de me fermer. C'est quelqu'un qui, par son vécu auprès de Rolland Courbis, Arsène Wenger et Luis Fernandez que j'ai eu au téléphone mercredi soir, peut indéniablement apporter quelque chose. Il a une approche et une expérience différentes du travail que nous accomplissons au quotidien. Dans notre situation, on se doit de tout essayer et, ainsi, de n'avoir aucun regret. » Parenthèse refermée. Bien plus que l'intervention d'un Tiburce Darou dont l'effectif découvrira les préceptes tout à l'heure, la nomination à la présidence d'Alain Afflelou était au coeur des conversations. « Nous savions qu'Egon Gindorf ne voulait plus être président dans un délai assez court et que Marc Keller n'était pas chaud pour prendre la suite », souligne ainsi Cédric Kanté, « Alain Afflelou a le profil que recherchaient exactement les dirigeants, avec un fort potentiel. Son arrivée est une bonne chose pour le club dans notre situation d'urgence. C'est un homme proche des joueurs qui va nous expliquer sa démarche. » Au club depuis 1997, au moment même où la Ville venait de vendre le club à IMG/Mc Cormack, Pascal Johansen, passé entre-temps par l'OM, se refuse à faire le parallèle. « Alain Afflelou a déjà géré des clubs, comme Bordeaux où il a connu de beaux succès. Il a plus d'expérience que Mc Cormack et Proisy qui n'avaient jamais touché au football. Leur démarche était axée sur le business, la cotation du club en bourse qu'ils n'ont jamais obtenue. À l'époque, ils avaient provoqué une vraie révolution au club et formulé des promesses non tenues aux supporters, notamment sur le recrutement. Alain Afflelou vient avec une autre philosophie. Pour nous, joueurs, il est important de savoir que des gens comme lui ont envie d'investir de gros moyens, surtout dans notre situation. Ça donne envie de contribuer à créer un gros club. Si seulement nous pouvions couronner cette arrivée par une victoire contre Nice dans une semaine… Je tiens à saluer le président Egon Gindorf dont c'est cette fois le vrai départ et qui, en un peu plus de deux ans, a accompli un super boulot. »
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