[05/06] 21ème J: Monaco / RCS : 1-1

[argueti]

N'empeche l'arrivée de Vieri peut donner un bon de sortie à  Gigliotti, et je rigolerais bien su demain il nous en plante un ou plusieurs buts ...

[argueti]

La vie sans Pagis

A Monaco, ce soir (20h30), les Strasbourgeois n'ont strictement rien à  perdre. De toute façon, personne ne les attend. Encore moins depuis le départ de Pagis à  Marseille. S'ils ne prennent pas une valise, ce serait déjà  pas mal...

En ce début d'année, l'agenda du Racing est des plus chargés. Sur les petites cases du calendrier apparaissent, à  intervalles rapprochés, le nom des gros bras de ce championnat.
Mercredi dernier, Lyon a ouvert les hostilités. Ça a fait très mal (0-4). Monaco ce soir, Bordeaux et le PSG suivront avant la fin du mois. Sans oublier l'intermède contre le voisin messin, dès samedi, que l'on peut qualifier de match de la dernière chance.

Les remous de ces derniers jours n'incitent pas à  l'optimisme

Une notion toute relative, d'ailleurs. Faut-il rappeler que le Racing, bon dernier avec une seule victoire au compteur, accuse un débours de dix points sur Sochaux, premier non relégable ? Bref, la situation est désespérée, pour ne pas dire désespérante.
Ce ne sont pas les remous de ces derniers jours qui incitent à  l'optimisme. La vraie fausse arrivée d'Abdessadki, la gestion chaotique du dossier Pagis, qui débute ce soir sa nouvelle vie contre Lyon, et les tensions entre actionnaires (lire ci-contre) ont plombé l'ambiance.
Il parait illusoire de préserver le groupe de toutes ces turpitudes. Jacky Duguépéroux s'y est évertué, en ralliant dès hier la Côte d'Azur pour une petite mise au vert loin de l'agitation strasbourgeoise.

« Il y a des coups à  jouer là  où on ne nous attend pas »

Face à  Monaco, invaincu depuis maintenant dix rencontres toutes compétitions confondues, les Alsaciens paraissent désarmés. La qualification acquise contre Nancy (4-0), samedi en Coupe de France, constitue en fait la seule lueur d'espoir. Elle est bien faible, à  l'instar de la qualité de l'opposition lorraine qui n'a rien de comparable avec ce qui attend les Bleus ce soir.
« J'aborde ce match avec anxiété, explique Duguépéroux. J'ai hâte de voir si notre victoire aura une résonance à  Louis-II. On va déjà  essayer de conforter notre solidité défensive retrouvée. Il y a des coups à  jouer là  où on ne nous attend pas. L'état d'esprit et la fraîcheur affichés contre Nancy me laissent penser qu'il y a peut-être quelque chose à  espérer. »

« Quitte à  perdre autant prendre du plaisir »

Ce quelque chose se limite raisonnablement au point du match nul. C'est d'ailleurs dans cette optique que Duguépéroux a bâti son équipe. Edgard Gnoleba Loue, la recrue ivoirienne du mercato, fera ainsi ses débuts devant la défense centrale. En dépit de son surpoids, le garçon est censé « muscler » un entrejeu bien trop léger.
Gentil spectateur contre les Lyonnais, presque admiratif devant leurs qualités techniques, Strasbourg devra globalement changer de registre. « Quitte à  perdre, autant prendre du plaisir plutôt que d'être crispé et de respecter l'adversaire, fustige Pascal Johansen, qui ne serait pas mécontent d'emboîter le pas à  Pagis et de changer d'air. L'an dernier, nous étions bien plus méchants et vicieux. C'est aussi ça qui nous a permis de relever la tête. »
Toute la question est de savoir si tous les Bleus se sentent encore concernés. Jacky Duguépéroux ne peut raisonnablement pas répondre par la négative. Comme Pagis, hâtivement accusé de ne plus faire le métier, n'est plus là , tout devrait rentrer dans l'ordre, non ?

Serrer la garde

Prudence est mère de sûreté, dit-on. Aussi faut-il s'attendre ce soir à  découvrir un Racing très défensif à  Monaco, où aucune équipe strasbourgeoise n'est plus parvenue à  s'imposer depuis août 1978.



Au Stade Louis II, les Monégasques restent sur cinq succès en Ligue 1. Contre Metz, Ajaccio, Saint-Etienne, Le Mans et Toulouse. Lors de ces cinq rencontres, ils ont inscrit 10 buts sans que Guillaume Warmuz, titulaire au but depuis la 4e journée, n'en encaisse un seul. Dans ce contexte, Jacky Duguépéroux se dit sans doute que le 0-0 est le seul objectif raisonnable. Au moins au départ...
ZIKOS. - L'ASM enregistre ce soir le retour du Grec Zikos, suspendu à  Auxerre. Guidolin aura donc tout loisir de reconstituer ce soir le tandem Bernardi - Zikos, qui constitue l'une des charnières de récupérateurs les plus efficaces de Ligue 1. Retour sur le banc, donc, pour Sorlin.
GNOLEBA. - La qualification de l'imposant Edgar Loue Gnoleba (1,86 m pour près de 100 kilos) est acquise, le certificat international de transfert du joueur étant arrivé à  Strasbourg hier après-midi. Si Duguépéroux le titularise comme prévu ce soir, c'est le jeune Ricardo Faty qui en fera les frais. Qualification différée en revanche pour l'Egyptien Abou Mosalem Farag (dit Moslim), dont le dossier n'était pas encore tout à  fait complet hier soir.
PUYDEBOIS. - Stéphane Cassard n'a pas démérité samedi contre Nancy, dans la mesure où il n'a strictement rien eu à  faire... Mais comme prévu dans le scénario, et malgré ses quatre buts encaissés mercredi dernier à  la Meinau face à  Lyon, Nicolas Puydebois retrouvera sa place devant la cage strasbourgeoise ce soir à  Louis II.
SANS VIERI. - L'attaquant vedette italien Christian Vieri, arrivé en provenance de l'AC Milan en début de semaine, ne fera ses premiers pas sous le maillot de l'AS Monaco que samedi contre Bordeaux. Mais le danger rôdera quand même aux avant-postes monégasques, puisque l'autre recrue offensive du mercato, l'Italien Marco Di Vaio, a inscrit son premier but dès son premier match jeudi à  Auxerre.
GIGLIOTTI. - Le jeune attaquant monégasque David Gigliotti (20 ans) a fait parler la poudre dimanche en coupe de France. A Valence, contre l'équipe de CFA 2 de Rhône Vallée, il a inscrit 4 des 6 buts de l'ASM, qui s'est imposée 6 à  0. Rappelons que Gigliotti, qui retrouvera le banc ce soir, figure sur les tablettes du président Ginestet, toujours à  la recherche d'un attaquant efficace et pas cher.
PALMARÈS. - Le Rocher est petit, mais le club est grand. L'AS Monaco, c'est tout de même sept titres de champion de France depuis 1961, cinq coupes de France, deux coupes de la Ligue et deux finales de coupe d'Europe, dont celle de la Ligue des champions en 2004 !

Le déclic après la claque ?

Dynamité par Lyon mercredi dernier (0-4), mais revigoré par sa nette victoire contre Nancy samedi en Coupe de France (4-0), le Racing aspire à  confirmer ce soir (20 h 30) à  Monaco.

Ce matin, l'Olympique de Marseille peut se targuer d'avoir reconstitué le tandem d'attaque du Racing la saison dernière. Mickaël Pagis a en effet rejoint lundi pour un million d'euros son ex-comparse strasbourgeois, transféré l'été dernier pour un peu moins de 7 millions. Certes, leur association n'est encore que virtuelle, puisque le Sénégalais est parti à  la Coupe d'Afrique des Nations. Mais tout de même ! Le duo pesait 31 buts officiels en bleu en 2004-2005, 64 % des buts inscrits par le club alsacien en L 1 durant la saison. Pendant ce temps, le RCS, un brin déshabillé par cette vague de départs successifs, se présentera ce soir (20 h 30) à  Monaco avec un compartiment offensif « riche » — sans leur faire injure – d'Amara Diané (23 ans, venu de L 2), Kevin Gameiro (18 ans) et Rudy Carlier (20 ans dans huit jours), tous deux stagiaires. Plus Ulrich Le Pen et Alexander Farnerud qui sont davantage des milieux offensifs que des attaquants purs, malgré le doublé du Suédois samedi en Coupe de France contre Nancy. Evidemment, le contraste est saisissant, surtout à  l'heure d'aller défier une AS Monaco qui vient d'impressionner tout le foot français en réussissant les deux énormes coups du mercato d'hiver. D'abord en obtenant le prêt de l'Italien Marco Di Vaio (ex-Valence) qui évoluera ce soir seul en pointe. Ensuite en faisant signer Christian Vieri (ex-Milan AC), qui sera présenté à  la presse ce matin. Une chance pour les Bleus d'Alsace : l'attaquant international ne sera pas qualifié ce mercredi.

« J'y vais pour un point »

Ce forfait, combiné aux quatre absences dans les rangs du club princier et aux départs récents de Patrice Evra (Manchester United) et Toifilou Maoulida (Marseille), n'empêche pas Jacky Duguépéroux d'aborder la rencontre avec un brin « d'anxiété ». Excitation serait plutôt le mot juste : « J'ai hâte de voir si la victoire sur Nancy, sur laquelle certains ont fait la fine bouche – à  Strasbourg, quoi qu'on puisse faire, il y a toujours des doutes -, a une résonance à  Monaco. Jusqu'ici, beaucoup de matches ont semblé appeler un déclic qui ne s'est jamais produit. Mais les joueurs ne retrouveront la confiance qu'à  travers les victoires. Par rapport au match aller (1-2, avec deux buts valables refusés à  Strasbourg pour des hors-jeu inexistants), Monaco a changé d'équipe, d'entraîneur (Ndlr : l'Italien Francesco Guidolin pour Didier Deschamps, démissionnaire) et de système de jeu. J'admets que l'opposition sera plus forte que contre Nancy. Mais même face aux gros, il y a des coups à  jouer. L'an dernier, nous avions pris des points là  où l'on ne s'y attendait pas. » Pascal Johansen, que le club ne retiendra pas en cas de proposition correcte, reste pour l'heure concentré sur son sujet. Le Colmarien tient un discours sensiblement identique. « Oui, il y a des coups à  faire. Avec 11 points, nous n'avons plus rien à  perdre. La semaine passée, nous avons trop respecté les Lyonnais. Autant jouer sans arrière-pensée, en toute liberté, plutôt que de nous crisper, même s'il est évident que les prochains matches seront décisifs. Si nous gagnons pas à  domicile contre les Metz, Ajaccio et autres Troyes, ce sera mort. Mais si ça pouvait bien se passer, l'espoir renaîtrait. » Pour l'heure, c'est une AS Monaco qui récupère Bernardi, ménagé en Coupe de France samedi à  Rhone-Vallées (6-0), et Cubilier, de retour de blessure, que le Racing va devoir contenir. « J'y vais au moins pour un point », martèle « Dugué ». Le RCS n'a plus d'autre alternative que d'être ambitieux, même chez les gros, s'il veut s'en sortir.

HUMEUR - Droit dans le mur

Jamais avare d'un bon mot, l'un de nos collègues glissait perfidement l'autre jour : « On a souvent dit que le Racing était l'OM de l'Est. Au train où vont les choses, on qualifiera bientôt Marseille de Strasbourg du Sud. » On ne saurait mieux dire. Depuis la fin de saison dernière et l'éviction de Philippe Ginestet par les cinq autres actionnaires de « Sportinvest », la holding qui contrôle le RCS, le club se débat en plein psychodrame. Six présidents potentiels ou effectifs ont défilé en six mois: Gindorf, Ginestet, Gindorf, Keller, Afflelou, Ginestet. Une infernale quadrature du cercle qui n'est peut-être pas étrangère aux déconfitures sportives du club. Depuis le retour en force de Ginestet début décembre, la situation et l'ambiance n'ont cessé de se dégrader. Vaisseau fantôme perdu dans la brume de ses propres incohérences, entre ordres et contrordres, le Racing sombre corps et surtout âme. Ces derniers jours s'est poursuivie à  un rythme effréné l'incessante et allègre escalade vers un pic de cacophonie dont les noirs nuages de la discorde repoussent le sommet toujours plus haut. Philippe Ginestet, qui, durant des mois, n'a cessé de clamer que lui président, Mamadou Niang ne serait jamais parti à  Marseille, est allé au bout de ses idées. Il a reconstitué le duo Niang - Pagis… à  l'OM, en transférant ce dernier sur la Canebière avant-hier. Son prédécesseur Egon Gindorf, qui réclamait dans notre édition d'hier la tête de Jacky Duguépéroux, ne l'a lui-même jamais tranchée lorsqu'il était président. Bref, dans cet univers impitoyable digne de « Dallas » (un épisode par jour), le Racing est encore une fois victime des querelles intestines et pris en otage. Et si la spirale négative n'est pas très vite enrayée, il risque de plonger tête la première au fond d'un gouffre dont il mettra longtemps à  remonter. L'année de ses 100 ans, il pourrait être un alerte centenaire. Il n'est qu'en état d'alerte.

[baskath]

Jamais avare d'un bon mot, l'un de nos collègues glissait perfidement l'autre jour : « On a souvent dit que le Racing était l'OM de l'Est. Au train où vont les choses, on qualifiera bientôt Marseille de Strasbourg du Sud. » On ne saurait mieux dire.

C'est vraiment n'importe quoi !

Bientôt, on ne pourra plus nous traiter d'OM de l'Est... On traitera plutôt l'OM de Racing du Sud !

eh, eh

[argueti]

En plus de Gigliotti, je vois bien Marco signé la bas ce soir ...

[urotsukidogi]

Eh ben que de nouvelles sympas ou incohérentes dans cette article:
- La plus grosse vient de Dugué qui fièrement annonce qu'on est ambitieux, qu'on ne peut plus jouer petit et que donc on va à  Monaco pour jouer le... nul!!!! Ah bon c'est de l'ambition ça? Ah ben oui c'ets sur on se bat pour ne pas descendre en allant chercher des nuls avec de l'ambition. Certes on ne peut espérer au vu de leur équipe et de la notre rien de plus qu'un nul (même si on risque fortement de revenir avec une belle valise toute grand equi s'ajoutera à  notr ecolection entamée face à  Lyon) mais bon dans ce cas on sort pas le mot ambition, on dit qu'on va se battre et leur bouffer la vie et ne pas leur laisser un espace et jouer tous les coups à  fond mais ça c'est poas une attitude ambitieuse, c'est une attitude guerrière.

- Deuxième les remarques des journalistes stigmatisant de soi disantes inchérences des supporters m'insupportent de plus en plus. Evidemment que tous les mecs qui sifflent (ou non) dans le stade n'ont pas raison, mais comment peux-t-on oser critiquer "Pagis, hâtivement accusé de ne plus faire le métier", franchement on est ridicule et pour la première fois depuis 20 matchs l'équipe se fait siffler pendant le jeu, ah c'ets Pagis qui a pris, eh oui il est le plus gros salaire du club, il est celui qui était le capitaine (qu'il a volontiers laissé tombé), c'est le plus âgé et le plus expérimenté, bref c'est celui qui doit sonner la révolte et prendr eses responsabilités et voilà  on le critique un peu au bout d'une saison proche du néant et on est trop dur. Ah c'est sur avec un racing à  10 points de la ligne de flottaison, un absence d'efficacité pathologique on peut pas râler trop!

- Enfin la nouvelle la plus drôle, la composition de l'équipe, impressionant si les journaleux ont raison ca va être une boucherie, Devaux Bellaid derrière, une défense dont la vitesse de pointe va juste leur permettre de se retourner pour voir partir Di Vaio nous en coller un max, Pontus et Le Pen sur les ailes, une animation offensive idéale entr eun revenant qui a toiut à  prouver depuis plusieurs mois et un gars dont la seule caractériqtique qui aurait augmentée si on était dans un jeu vidéo aurait été passe en arrière. En milieu défensif, un mec trop lourd qui débarque dont on ne sait absoluement rien à  part sont titre de meilleur humoriste d'ossétie du nord et un autre dont l'attitude nonchalante est stigmatisée le début de la saison est n'est pas partit simplement parce que personne ne veut de lui.
Enfin l'attaque avec un p'tit jeune dont on s'accorde qu'il peut être très bon mais dont le niveau est trop fluctuant et le remplaçant du niveau de Niang qui le sera dans deux ans au mieux.

Voilà  je suis juste déçu de ne pouvoir voir ce match parce que ça risque de recevoir une note aussi sympa que celle face à  Lyon juste à  cause de l'animation ofensive.

[Stan]

Perso.. Je prédis un carnage là ..

[PoY]

Mais non, 0-2, but de Pagis et Gmamdia

[baskath]

Non : 1-0 pour Monaco, but de Gigliotti, qui signe au Racing dans les vestiaires après le match

[EDES]

Boisson réconfortante à  la mi-temps

[PoY]

Pour devancer Manu, je dirais "Qui est la jeune femme en face ?"