[Ex] Karim Haggui

[jere57]

C'est vrai que Karim est decevant depuis le debut de cette coupe du monde...affaire à  suivre !!

[silex57]

Ouais maintenant qu'il a foiré sa coupe du monde, espérons que plus personne ne voudra de lui et pas qu'on va le brader !
Il enmagasine de l'expérience, j'espère qu'on va pouvoir en profiter. En tous les cas lui doit être super déçu, c'était le moment ou jamais pour se montrer !

[Pinon]

Il partira de toute facon, faut pas rever ... le seul hic c'est que son indemnité va baisser et qu'on va l'avoir dans l'os

[ZITELLI]

Finalement, on espérait faire une plus value en attendant la Coupe du Monde.
Bah, on s'est bien trompés.
Hier, il a été encore très moyen.
Heureusement pour les tunisiens qu'ils ont Jaidi...

[NéRiK]

Finalement cette coupe du monde est préjudiciable pour le Racing avec les matches moyens de Boka et Haggui...

[silex57]

Ben c'est pas sûr, peut être qu'ils vont rester du coup ...

[NéRiK]

A quoi bon, ils ont plus la tête chez nous.

[Tormentor2]

Match minable de Haggui contre l'Espagne... Haggui et Boka ont peut être fait des matchs moyens parce qu'ils sont moyens ! Et pour avoir la tête ailleurs, encore faudrait il qu'ils aient des touches dans d'autres clubs ! A part des clubs de seconde zone, je vois pas qui peut être interessé !!

[argueti]

L'apprentissage en accéléré

A la fois émerveillé et déterminé, le probable futur ex-Strasbourgeois Karim Haggui mord à  pleines dents dans sa première Coupe du monde. Au sein de la défense tunisienne, le patron, c'est lui. A 22 ans.

Coach Roger Lemerre n'en dira rien. Jamais, il ne mettra qui que ce soit en avant ou en retrait. « Je ne fais pas de commentaire sur les joueurs. » Sur l'influence de son jeune poulain au coeur de sa défense, il s'emporterait presque : « Comment ça, patron ? Patron de rien du tout ! »
L'homme assumerait donc des responsabilités qu'il n'est pas censé endosser. En tant que cadet de l'équipe ou presque - le Rangers Namouchi est né trois semaines après lui -, ce serait sacrément culotté.

Le garant du placement, de l'organisation, c'est lui

Le rôle prépondérant de Karim Haggui, lequel fait désormais l'objet d'un site internet officiel (*), est déjà  apparu lors de l'entrée dans le tournoi des Tunisiens, devant l'Arabie Saoudite. Pour éviter tout risque, Lemerre avait préféré sortir les hommes déjà  avertis. Sauf le Strasbourgeois, pour son jeu de tête indispensable dans l'axe.
Contre l'Espagne, lundi soir à  Stuttgart, c'est encore lui qui a dirigé la manoeuvre devant Ali Boumnijel, auteur d'une grosse prestation. Il guide la défense, qui se règle sur son pas. Les coups d'éclats, il les a laissés aux autres.
A Trabelsi, sur sa droite, toujours prompt à  porter le danger dans le camp adverse. Ou à  Ayari, à  gauche, auteur du miracle de la 44e', lorsqu'il détournait sur sa ligne le cuir émanant du coup de boule de Xavi Alonso, l'homme du match. Mais le garant du placement, de l'organisation, c'était lui. Tantôt au marquage sur Villa ou Torres, tantôt en légère couverture.

Avec recul et lucidité, comme un vieux briscard

A la sortie, hélas, une défaite décevante de par son scénario, mais logique (1-3). D'où les sentiments mitigés du Strasbourgeois. « On joue bien, on résiste 75 minutes. Tout ça pour ça. Mais ces Espagnols jouent vraiment bien, très techniques, toujours en mouvement. Néanmoins, par rapport à  l'Arabie Saoudite, on s'est retrouvé collectivement. Cela nous donne un supplément de ressources, nous donne de l'espoir avant d'affronter l'Ukraine. »
Haggui analyse la situation avec recul et lucidité. Comme un vieux briscard portant un regard éclairé sur son équipe. « Contre l'Espagne, nous étions onze mecs, jouant ensemble, en bloc, tous dans le même sens. Je n'avais pas ressenti cela lors de notre première rencontre. Aujourd'hui, il nous reste un match, 90 minutes à  jouer. Une victoire, même par 1-0 nous permettrait de passer. Nous avons toutes nos chances. »
Dans l'impossibilité d'intervenir sur le leurre de Torres provoquant le décalage sur le but égalisateur espagnol, puis pris de vitesse au démarrage par la star montante de l'Athletico Madrid sur le 2-1, Haggui ne perd pas la face. « Lorsqu'on prend trois buts en même pas 20 minutes, tout le monde est un peu fautif. Cela ne se joue pas sur les individualités. Toute la défense, tout le milieu se trouvent déséquilibrés. »

« Après Raul, Torres, je vais jouer face à  Shevchenko »

A 22 ans, il sait toutefois qu'il a tout à  apprendre. Aussi, il ouvre grand les yeux et n'égare pas une miette de l'aventure en cours. « Cette compétition n'a rien à  voir avec un championnat national ou même la Coupe d'Afrique des nations. C'est un autre monde, un autre niveau. Que ce soit sur le plan de l'organisation, du retentissement et bien sûr du jeu. Voyez comme on a été accueilli à  Schweinfurt. Les gens sont à  notre service pour que nous ne manquions de rien. Aucune place à  l'improvisation. »
Il sait qu'il bénéficie de conditions idéales, à  exploiter pour accélérer son éclosion. « àŠtre là  à  22 ans, même si les résultats ne sont pas au rendez-vous pour l'instant, c'est exceptionnel. Après Raul, Torres, je vais jouer face à  Shevchenko. J'emmagasine un maximum de bagage, d'expérience. »
Malgré tout, il n'a pas oublié qu'au moment où il se préparait à  affronter l'Espagnol, ses potes du Racing reprenaient l'entraînement. « Je suis très souvent en contact avec les uns ou les autres. Ils m'encouragent régulièrement. Notamment Hosni, Abou, Mouloungui, qui est de retour, et surtout Salim Arrache. Il est blessé. Je suis franchement triste pour lui. »
Proche des Strasbourgeois, mais plus du club. « Entre moi et le Racing, la situation est claire. J'ai envie de partir. J'en ai discuté avec le président. Il le sait. » De précision sur une destination éventuelle, il n'en est pas encore question. Avec ou sans exploit face à  l'Ukraine, les sollicitations ne manqueront pas.

[Pinon]

On peut connaitre l'adresse de son site à  Karim