 
 rien de surprenant donc pour les arbitres
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L'Alsace a écrit :Thiriez : « Vive le retour à l'équilibre »
Tandis qu'il déplore un trop petit nombre de buts, le président de la Ligue se félicite du retour à l'équilibre financier dans les clubs de L1.
Frédéric Thiriez, président de la Ligue du football professionnel, a salué le retour à l'équilibre financier des clubs de L1 au 30 juin 2006, mais a tiré la sonnette d'alarme en ce qui concerne les affluences et les audiences télévisées, lors de l'AG de la LFP tenue hier à Paris. Le patron a, également, insisté sur la transparence des comptes en L1 et L2 au moment où l'Italie est secouée par un vaste scandale de matches truqués et de manipulations comptables. « Pour la première fois, tous les clubs ont présenté leurs bilans financiers, a déclaré M. Thiriez. La L1 sera à l'équilibre au 30 juin 2006. Le football a de quoi se réjouir. On a un championnat propre, intègre, où il n'y a pas de corruption et qui est homogène. » Autre motif de satisfaction pour la LFP : la modernisation des stades avec des projets lancés à Nice, Le Mans, Lens, Toulouse, Nancy (L1) et Reims (L2), et d'autres à l'étude à Lille, Lyon, Marseille (L1), Dijon, Lorient et Le Havre (L2). Au rayon des mauvaises nouvelles, le dirigeant a, en revanche, regretté le parcours des clubs français en Coupe d'Europe, la faible augmentation des affluences dans les stades (+1,1%), les audiences télévisées, « convenables sans plus », la violence dans les stades et la faible moyenne de buts par match en L1 au cours de la saison (2,1 buts). À ce sujet, M. Thiriez a précisé qu'« une décision sera prise avant le début de la saison 2006-2007 », au sujet du rapport élaboré par l'ancien sélectionneur Michel Hidalgo pour tenter d'enrayer cette pénurie de buts. Le président de la LFP a également souhaité mettre l'accent sur la « bonne gouvernance du football ». « Nous pouvons et nous devons gagner en efficacité et en démocratie », a-t-il déclaré en citant plusieurs « recettes » : professionnalisation du management de la LFP, allègement des moyens de décision avec plus de poids donné au Bureau de la Ligue aux dépens du Conseil d'Administration, l'assiduité aux réunions, le respect mutuel entre dirigeants et l'éthique.'AG n'a, toutefois, pas pu procéder comme prévu à la modification et au renforcement des pouvoirs du Bureau, le délai de 8 jours entre la publication du projet et son adoption n'ayant pas été respectée. Pour gagner en « démocratie interne », Frédéric Thiriez compte ajouter deux nouvelles AG aux deux qui balisent déjà la saison. Par ailleurs, la LFP réfléchit à un changement de format de la Coupe de la Ligue avec un système de tableaux et de têtes de série. « L'idée c'est d'alléger le calendrier des clubs qui jouent la C1 », a-t-il expliqué. Enfin, Frédéric Thiriez a réaffirmé qu'il était favorable au retour de la L1 à 18 clubs.

ca ne rigole vraiment plus !!!!!On a serré la vis, a expliqué Frédéric Thiriez, président de la LFP. Il n'est pas normal qu'un pays comme la France ne puisse pas garantir la tenue des matches. La Ligue a le devoir de fournir un spectacle à ses spectateurs et téléspectateurs. Onze matches reportés (cette saison), c'est trop, a ajouté M. Thiriez. En Allemagne, où le climat n'est pas plus clément qu'en France, il n'y a pas eu de matches reportés.» En revanche, le cas de force majeure sera la seule exception tolérée par la Commission d'organisation des compétitions;
Rembourser intégralement les frais de déplacement de l'équipe visiteuse, des officiels (arbitres, délégués) et les frais de production du diffuseur télévisuel, c'est ce qui attend les clubs de L1 et L2 en cas de report de matches pour cause de pelouses impraticables. Le Conseil d'Administration de la Ligue, réuni samedi à Paris, a ainsi décidé d'accroître ses sanctions qui épargnaient jusque là les clubs ne disposant ni de bâche ni de pelouse chauffée.
 
   
   
   
 

Sous la menace de sanctions de la Ligue de football professionnelle en cas d'annulation ou de report de matchs pour cause de pelouse gelée, le Racing a réagi. Le club a établi une convention avec un prestataire de location de bâches et de souffleries, qui interviendra dès que le grand froid sévira cet hiver. Coût de l'assistance : jusqu'à 70 000€ par saison.


LFP a écrit :Le CA fait sa rentrée
Le Conseil d'Administration de la LFP s'est réuni ce mercredi à Paris. La fusion Canal+/TPS, la reconduction du joker, l'indemnisation des internationaux et le bilan de la période de mutations constituaient les principaux dossiers de la réunion.
Fusion Canal+/TPS
Le président de la LFP, Frédéric Thiriez, a rendu compte au Conseil de la décision ministérielle d'acceptation sous conditions de la fusion Canal+/TPS. Les conseils de la LFP (Ineum Consulting et le cabinet Bird&Bird) ont présenté les aspects économiques et juridiques de la fusion. Il convient de rappeler que la décision définitive du Ministre et l'avis du Conseil de la Concurrence ne seront publiés que dans les prochaines semaines.
Décisions du CA
• Le Conseil a reconduit l'autorisation de recruter un joueur supplémentaire «jocker», pour le championnat de France, entre deux périodes de mutations.
• Le Conseil a reconduit la clé de répartition du versement de solidarité de l'UEFA pour la saison 2006-2007 (2,9 M€), à savoir : 50% du montant réparti entre tous les clubs ayant un centre de formation agréé, 30% réparti entre tous les clubs de catégorie 1, 20% réparti entre les clubs de catégorie 1A, 1B et 2A.
Indemnisation des internationaux
Le Conseil a débattu des suites données par la FIFA concernant la demande de versements, sur les fonds de la FIFA, d'une indemnisation aux clubs dont les joueurs sont sélectionnés en équipes de France. Cette indemnisation par la FIFA pourra être complétée par une indemnisation FFFF/LFP.
Dossiers législatifs
Le président de la LFP a fait le point sur le statut des arbitres, les paris en ligne et les agents de joueurs. Jean-Pierre Escalettes et Frédéric Thiriez doivent rencontrer prochainement les ministres concernés pour faire avancer ces dossiers.
Période de mutations 2006-2007 : bilan
Alors que la période de mutations vient de s'achever, nous pouvons déjà dégager trois grandes tendances :
1. Les effectifs sont stables
• 432 nouveaux contrats professionnels ont été signés cet été (contre 427 la saison dernière), signe d'une grande stabilité du marché des transferts. Plus largement, on note la même stabilité sur l'ensemble des contrats signés par les clubs professionnels qui atteignent le nombre de 846, contre 824 la saison passée.
• Plus encourageant encore, les clubs ont surtout cherché à s'inscrire dans la continuité en préservant leur effectif. Les nouveaux avenants ont ainsi légèrement augmenté (1179 contre 1108 en 2005/2006) et se sont accompagnés d'une baisse du nombre de résiliations (85 contre 95 l'an dernier).
2. Les joueurs majeurs sont restés
• Cet été, les clubs français ont confirmé la tendance entrevue la saison dernière : la fuite des talents et des stars de notre championnat est enrayée. Après Essien l'an dernier, seul Diarra a quitté la Ligue 1. Les mondialistes français Ribery, Dhorasoo, Malouda, Govou, Coupet, Abidal, Landreau, Givet sont restés. Les Espoirs Toulalan, Faubert, Benzema, Ben Arfa, pour ne citer qu'eux, aussi. Les clubs français ont une nouvelle fois réussi à conserver leurs joueurs vedettes en adoptant une politique salariale appropriée : le salaire mensuel moyen des joueurs pro de Ligue 1 a ainsi augmenté de 10% pour atteindre 35 000€.
• Les ventes de joueurs à l'étranger ont ainsi très peu évolué en volume (+ 3), mais elles furent l'occasion pour les clubs français de générer des plus-values conséquentes : ces ventes ont rapporté aux clubs 76,5 M€, soit 21 M€ de plus par rapport à la saison dernière. Autre phénomène encourageant : comme la saison dernière, le championnat de France a su faire revenir ses stars et en attirer d'autres sans se ruiner, à l'image de Micoud (laissé libre par le Werder Brême), Koller (en fin de contrat avec le Borussia Dortmund) et Cissé (prêté à l'OM par Liverpool).
• Au total, les clubs français ont dépensé plus de 152 M€ lors de cette période estivale de mutation : une nouvelle preuve de la sagesse financière des formations tricolores qui avaient dépensé 167,6 M€ la saison dernière et 169 M€ il y a deux ans.
3. La Ligue 2 est formatrice
• Plus que jamais, La Ligue 1 s'est tournée vers la Ligue 2 pour renforcer ses effectifs. 14 transferts ont été effectués cet été pour une somme totale de 18,8 M€, contre seulement 8 mutations la saison dernière (pour un total de 6,6 M€) et 12 il y a deux ans (pour un total de 14 M€). La Ligue 2 est devenue un vivier performant pour la Ligue 1, signe que la politique de la LFP en matière de redistribution des droits audiovisuels (tant au niveau de la solidarité que de la prime à la formation en Ligue 2) semble porter ses fruits.
