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LucilleIts_me a écrit :Je suis sûr que c'est encore une femme qui a écrit ça
Là , c'était un match solide, nous n'avons pas perdu, et Le Havre reste à égalité niveau points, donc je pense que ce sera plus facile à digérer pour tout le monde, et même porteur d'espoir (et donc motivant) pour la suite 
DNA a écrit :Des motifs de satisfaction
Même réduits à dix, les Strasbourgeois ont retrouvé à Châteauroux le sens du jeu. Reste désormais à confirmer ce regain de forme dès vendredi face à Créteil.
« On prend un point, on ne peut pas faire la fine bouche, cette équipe du Racing était supérieure ». Cette phrase, lâchée par l'ex-Strasbourgeois Teddy Bertin, en dit long sur le désarroi des Castelroussins, baladés pendant plus d'une heure sur leur pelouse par une équipe du Racing pourtant diminuée par l'expulsion de Camadini.
« Un grand milieu de terrain, avec un Pascal Johansen retrouvé»
Les joueurs de la Berrichonne le savent, ils peuvent bénir les dieux - et le crâne rasé de Samuel Allegro - pour leur avoir accordé le score de parité face au Racing. « Je suis content de ce point, même si on méritait mieux. C'est un grand match, expliquait JPP à l'issue de la rencontre, on a eu 7 ou 8 occasions franches. Ce point doit en amener d'autres ».
Jean-Pierre Papin, lassé d'entendre des critiques sur le jeu de son équipe, ne cachait d'ailleurs pas sa satisfaction en énumérant les points positifs de cette rencontre : un « grand milieu de terrain », avec un Pascal Johansen retrouvé, une défense « solide », avec une paire Devaux/Strasser « très costaud »... Bref, de quoi voir l'avenir avec un peu plus sérénité, selon le coach, qui affirme même avoir « trouvé une ossature » dans le Berry.
Le seul bémol, qui revient comme une rengaine depuis le début de championnat, est la finition devant le but adverse. « On a retrouvé du beau jeu et on a montré un super état d'esprit, même réduits à 10. Le petit point négatif, c'est l'efficacité », souligne avec justesse Stéphane Cassard, une nouvelle fois irréprochable dans ses cages.
Des regrets partagés par Hervé Tum, désormais meilleur artilleur du club (à égalité avec Renaud Cohade avec 6 buts marqués), qui a buté par deux fois sur les poteaux de Fernandez. « Ce score de parité est décevant. On mène 1-0, on a des occasions, mais bon, on a de la malchance », estime le Camerounais.
« Si on continue sur ce rythme, on sera dans les trois »
L'autre point négatif, qui découle évidemment de ce problème de réalisme devant le but, est le bilan comptable. Même en réalisant un « match plein », comme le souligne encore Tum, le Racing n'a ramené qu'un petit point de Châteauroux.
Avant la venue de Créteil vendredi à la Meinau, le Racing est scotché à la quatrième place, avec 46 points, à égalité avec le Havre. Mais les Normands, grâce à la paire Lesage/Traoré, devancent largement les bleus au goal average.
Pas un problème pour Stéphane Cassard. « Si on continue sur ce rythme, on sera dans les trois », prophétise le portier strasbourgeois. Avant d'ajouter : « nous avons des échéances importantes qui arrivent et il reste quatre équipes qui jouent la montée. A nous de mettre la pression sur tout le monde ». Et pour « mettre la pression », pas d'autre choix que de l'emporter face à Créteil.
L'Alsace a écrit :Content du contenu
Même s'il a dû se contenter d'un nul dimanche à Châteauroux (1-1), le RCS s'est rassuré en livrant une production prometteuse, après ses médiocres prestations des matches précédents. Il lui reste à trouver une constance à ce haut niveau d'exigence.
Le 11 août à Niort, lorsque lors de la 4e journée, le Racing, mené 2-0, avait trouvé les ressources pour arracher le nul (2-2), Jean-Pierre Papin avait parlé d'acte fondateur. Il voyait alors dans « ce refus de la défaite » les bases du renouveau d'un RCS qui avait entamé sa saison piano piano.
Malgré l'égalisation du bien-nommé Allegro, l'entraîneur strasbourgeois n'est sans doute pas loin de penser que le point rapporté de Châteauroux avant-hier (1-1) pourrait produire le même effet avant le sprint final. « On a peut-être trouvé la vraie ossature de l'équipe pour la fin de saison », estime-t-il, en référence au bon comportement des deux latéraux Eugène Ekobo et Abou, à l'efficacité d'une charnière Jean-Christophe Devaux - Jeff Strasser « très solide » selon lui et à la complémentarité « d'un grand milieu de terrain. » Le coach aurait pu ajouter à ce tableau l'abnégation sacrificielle de ses attaquants. Dans un rôle ingrat de pointe unique après l'expulsion de Pascal Camadini à la 44e, Hervé Tum n'a pas ménagé sa peine. D'aucuns diront que le meilleur buteur du RCS (9 buts officiels, dont 6 en L 2), qui a touché deux fois les poteaux et raté un ou deux « immanquables », a « mangé la feuille de match ». Ce serait oublier que le Camerounais s'est montré, à lui seul, plus dangereux dans l'Indre que tous les Strasbourgeois réunis au cours de leurs dernières mièvres prestations. Et qu'un attaquant qui vendange quelques occases vaut toujours mieux qu'un autre qui ne s'en crée pas.
Strasser suspendu au Havre
Quant au Brésilien Joao, revenu prêter main-forte au milieu lorsque le Racing s'est retrouvé en infériorité numérique, il s'est accroché aux basques des Castelroussins comme une sangsue à un caillot de sang.
Une restriction toutefois à l'analyse, élogieuse pour ses troupes, de Papin : l'axe central Devaux - Strasser devra être jugé face à une attaque adverse autrement plus entreprenante que celle de Castelroussins amorphes. Une certitude : elle ne passera pas l'épreuve du feu au Havre dans une grosse semaine (le 2 mars), face aux deux meilleurs buteurs de L 2, Jean-Michel Lesage (14 buts) et Kandia Traoré (13 buts). Le Luxembourgeois, averti dimanche à Châteauroux après l'avoir été au Gazelec d'Ajaccio et contre Niort, y sera en effet suspendu. La vitesse d'un Habib Bellaïd, qui a si souvent colmaté les brèches cette saison, ne sera sans doute pas de trop face à la complémentarité des « frères Pétard » de Normandie. Malgré une opération moyenne, le nul glané à Châteauroux a une autre gueule que celui de Guingamp quinze jours plus tôt. « Il y a eu du contenu », se félicite un Camadini frustré d'une expulsion injustifiée et suspendu ce vendredi (20 h) contre Créteil à la Meinau. « Ces derniers temps, ce contenu n'était pas terrible et les critiques étaient logiques. Mais parfois, il est important de prendre des points quand tu n'es pas bon. C'est ce que nous avons fait en janvier. Cette fois, le nul laisse de gros regrets. » « Sur le plan comptable, c'est évident, car nous sommes passés à côté d'une très belle opération », lui fait écho Eugène Ekobo, « mais sur le jeu produit, il n'y a pas à en avoir. Nous nous sommes sentis solidaires et bien dans la tête. » De quoi aborder avec plus de sérénité la suite du chassé-croisé avec Le Havre. Un succès sur Créteil vendredi mettrait de nouveau la pression sur un HAC en déplacement délicat à Grenoble lundi, avant l'explication en tête à tête à Deschaseaux le 2 mars.
Stéphane Godin
