Jean-Marc Furlan

[urotsukidogi]

Par contre y'a toujours un Fiorèse dispo....... bon pas en latéral droit bien sur!!

[GeoGeo]

Ce joueur, agé de seulement 28 ans, et largement à  notre portée financièrement, a 158 matchs de ligue 1 et 17 en coupe d'europe.
Il a gagné le championnat de France, la coupe de France et la coupe de la ligue.

http://www.lequipe.fr/Football/Football ... r2639.html

j'ai cliqué bêtement en pensant qu'on recruterait un bon

[raphou96]

[argueti]

Une autre dimension

Jean-Marc Furlan le sait : il n'aura pas le droit à  l'erreur. Arrivé à  Strasbourg en lieu et place de Jean-Pierre Papin, l'ex-entraîneur de Troyes nourrit beaucoup d'attentes en Alsace. Encore plus cette année avec la remontée du Racing parmi l'élite. Et il en a conscience.

Jean-Marc, comment s'est passée votre arrivée à  Strasbourg ?

Vraiment bien. Ce sont les cent jours de l'état de grâce d'un entraîneur, comme le président de la République (il rit). Plus sérieusement, je suis content de la réception et de l'accueil que m'ont fait les joueurs. Ils ont bien intégré ce que je leur ai dit. L'équipe a bien réagi.

Vos marques n'ont-elles été pas trop difficiles à  prendre ?

Au niveau du travail au quotidien à  la Meinau, il n'y a pas de souci, ça va assez vite. J'ai pris mes habitudes. Vous savez, c'est souvent comme ça dans le football. Et puis quand on est désiré, tout se passe très vite. Les contacts se nouent très facilement, à  l'inverse d'autres métiers. Après, être compétitif, c'est une autre histoire.

Quelles différences remarquez-vous entre votre ancienne équipe Troyes, et Strasbourg ?

Je ressens une dimension supérieure pour le football à  Strasbourg. Cela tient à  la taille de la ville et également au passé du Racing. Il y a beaucoup plus de personnes dans l'entourage du club. Et l'attente des gens est nettement plus grande. Par exemple, quand je faisais les conférences de presse de début de saison à  Troyes, il y avait cinq journalistes et une caméra. A Strasbourg, c'est 30 journalistes et six caméras. C'est un univers tellement différent. Le Racing est une institution en Alsace.

Ça veut dire aussi plus de pression...

Oui bien sûr. Strasbourg fait partie des clubs en France où l'attente est plus grande qu'ailleurs.

Justement, parlons des objectifs...

L'objectif premier reste le maintien. J'ai senti que les joueurs avaient besoin d'être réconfortés et rassurés dans des certitudes de jeu. Pour l'instant, on travaille sur le fond, sur la construction d'une équipe pour remporter des victoires et prendre des points très rapidement. Nous travaillons en toute humilité car pour pérenniser le club, il y a beaucoup à  faire.

Où en est votre recrutement ?

Il faut que l'on soit précis et économe. C'est pour cela que l'on envisage des prêts par exemple. Pour l'instant, nous avons pris trois joueurs (Dos Santos, Fanchone, Paisley). Mais le groupe a besoin d'être consolidé de deux ou trois joueurs supplémentaires. Nous prenons notre temps car nous ne sommes pas très riches.

Vous allez être aussi obligé de vendre...

Oui, certains joueurs vont partir car l'effectif est très large. Nous avons déjà  discuté avec les garçons qui aspirent à  autre chose et à  ceux à  qui l'on demande d'entrevoir d'autres perspectives. Comme Hervé Tum par exemple, qui va partir en Turquie (très probablement à  Bursaspor)

Mais êtes-vous content de votre effectif ?

Il a de la qualité. Le groupe est jeune et talentueux. En plus, les joueurs sont sur la dynamique de la montée. Ils ont du faire preuve de beaucoup de solidarité pour aller chercher une place dans les trois premiers.

Que peut-on vous souhaiter pour cette saison ?

Comme me dit mon président : «un maintien confortable». Etre dans les trois derniers pendant tout le Championnat, c'est extrêmement douloureux. Autant à  Troyes, je pouvais me le permettre. Mais là , si je reste dans les trois derniers du Championnat pendant une bonne partie de la saison, j'aurais du mal à  garder ma place...

Mais il va falloir être prêt très rapidement car, pour votre premier match, vous recevez Marseille...

L'OM, ce n'est pas un cadeau. C'est un peu difficile dés le premier match de rencontrer une équipe qui dispute la Ligue des champions. Il y aura beaucoup d'engouement autour de cette rencontre, c'est sûr. Et ce sera compliqué. Mais quand on est entraîneur, on ne peut pas avoir d'état d'âme, il faut prévoir l'imprévisible.

Et puis c'est toujours mieux de jouer Marseille en ouverture de la Ligue 1, que de jouer en Ligue 2...

(Il se marre) Exactement ! Bonne réflexion.

Propos recueillis par Jean-Christophe Drouet

[télésupporteur]

j'aime la hauteur d'esprit de la dernière question
comme quoi il vaut mieux faire des fautes de frappe sur un clavier que d'être manchot

[argueti]

Où en est-on, M. Furlan ?

Cette semaine, le Racing aborde la deuxième moitié de sa préparation. A moins de trois semaines du rendez-vous face à  Marseille, alors que l'équipe se consacre à  une joute amicale avec Boulogne-sur-Mer, ce soir, à  Munster (coup d'envoi: 19 h), des questions demeurent.

Pour une journée de la presse organisée du côté de Munster, où le Racing a pris ses quartiers cette semaine, Jean-Marc Furlan n'a pas beaucoup à  se forcer. Au four et au moulin depuis son arrivée en Alsace, le successeur de Jean-Pierre Papin séduit par l'une de ses incontestables qualités, sa faculté à  communiquer. Mais l'exercice parfaitement maîtrisé n'en permet pas moins de révéler quelques doutes. Au sein d'un club qui redécouvrira la L1 dans moins de 20 jours et qu'il découvre avec appétit, désireux « de vivre en Alsace et avec les Alsaciens », les incertitudes demeurent. Entre le marteau et l'enclume, ou plutôt entre le porte-monnaie du président et les besoins de son groupe, le technicien se consacre à  une gymnastique compliquée. Les pros sont pléthoriques, ceux en mesure d'aborder la L1 le sont moins. Dans sa bouche, cela donne quelques phrases empreintes d'une savoureuse diplomatie. « Des questions se posent par rapport à  des joueurs qui font partie de l'effectif », souligne-t-il après trois semaines passées avec son effectif. « Il y a des bons joueurs, mais qui ne sont pas faits pour l'avenir du Racing et qui doivent trouver leur bonheur ailleurs». Avec 31 joueurs sous contrat, étant entendu que la signature de Rodrigo est acquise, la nécessité de se délester apparaît impérative. Gmamdia a refusé une porte de sortie, Vergerolle, Weber et Schneider, à  l'essai à  Calais, doivent envisager des prêts pour s'aguerrir, Strasser accepter la perspective de débuter sur le banc, et l'impérieuse nécessité de dégoter un arrière droit se fait sentir. « Le Mans est dans la même situation, Monaco aussi et il apparaît de plus en plus probable que nous devrons nous tourner vers une solution exotique », se contraint à  admettre l'entraîneur général qui, en attendant, compte y coller Lacour. « Même s'il y a toujours le risque de ne pas être à  la hauteur, il n'y a pour le reste pas de lacune criarde. Dans le jeu, je considère que la qualité est supérieure à  celle de Troyes la saison passée. Maintenant, il faut prendre en compte un aspect important, la nécessité de bien défendre ».

« Bien commencer et bien finir »

Dans le secteur, comme pour le reste, la hiérarchie est établie. Du moins pour trois des quatre postes à  pourvoir. Devant Cassard, Dos Santos, Bellaïd et Paisley seront en charge de fermer la porte. A la récupération, Cohade, Lacour et Rodrigo se disputeront a priori deux places, tandis que Johansen, Abdessadki et Fanchone (là  encore de gauche à  droite) auront la mission de pourvoir Mouloungui ou Gameiro en pointe. « Il y a ce système en 4-2-3-1 qu'on a travaillé, mais je veux que l'on sache passer en 4-3-1-2 ou 4-3-3 au cours d'un match pour pouvoir mettre en difficulté l'adversaire », souligne néanmoins Jean-Marc Furlan. « Et puis il y a la nécessité de voir à  moyenne échéance. Des garçons comme Gargorov ou Schneiderlin doivent nous apporter dans la saison, en mars ou avril s'il le faut. Le spectacle dure 11 mois. Et, si on ne parvient pas à  tenir une saison entière, il est important de bien commencer, pour acheter du crédit, et de bien finir. Un peu comme au cinéma ». Pour la saison à  venir, on ne pourra pas avancer, dans tous les cas, que le metteur en scène manque de charisme.

«Un vrai test»

Le Racing abordera fort de 24 éléments pros plus Stéphane Tritz le rendez-vous face à  Boulogne-sur-Mer, qui retrouve la L2 28 ans après l'avoir quittée. Manquent à  l'appel Kantari (blessé), Othon (sélection), Zenke, Bah (CFA), Gmamdia et Schneider (en instance de départ). Le staff technique entend procéder à  une nouvelle large revue d'effectif face au promu, dont il compte sur la motivation pour faire correspondre le match du stade Leymel à  un véritable test. « Il faudra contenir puis passer au-dessus d'une équipe qui va chercher à  nous retourner », explique l'entraîneur du Racing.

[Pinon]

« On ne connaît pas notre valeur »

Après avoir reçu, avec ses joueurs, l'arbitre alsacien Philippe Kalt hier, le coach strasbourgeois a livré ses impressions à  deux jours de la rencontre face à  Marseille.

À l'avant-veille de la rencontre face à  Marseille, l'entraîneur strasbourgeois et son groupe ont reçu, en fin de matinée, la leçon de Philippe Kalt, l'arbitre alsacien de L1 venu présenter les consignes définies en stage à  Courchevel par les hommes en noir de l'élite française. Cela n'a pas empêché Jean-Marc Furlan de se replonger une dernière fois sur l'intersaison du Racing, qu'il aurait souhaitée plus longue de deux semaines et plus riche de deux ou trois recrues.

Jean-Marc Furlan, y a-t-il de l'inquiétude quelques heures avant la rencontre de Marseille ?

On ne va pas s'inquiéter avant alors que l'on a déjà  beaucoup de soucis pendant les matches et la saison. Ce serait même idiot. Ensuite, il est clair que l'on va affronter une équipe qui a beaucoup de talent. Tous les médias s'accordent à  constater que l'OM a réussi à  bien recruter. Et le challenge s'annonce donc compliqué pour nous. D'un autre côté, on se consacre à  un sport parfois injuste, mais qui a ceci de formidable : il laisse aux petits et aux modestes la possibilité de remporter une victoire. Et c'est ce qui fait que le foot est si populaire.

Il existe néanmoins une grande part d'inconnue, liée à  votre statut de promu et à  la teneur de la campagne de vos matches amicaux…

On ne connaît effectivement pas notre valeur. Mais j'ai un groupe qui a de la valeur humaine et elle peut compenser le manque de talent. Ce qu'on s'applique à  faire, c'est que les joueurs abordent cette rencontre sans être inhibés, qu'ils fassent preuve d'enthousiasme, qu'on réussisse à  ce qu'ils aillent au-delà  de leurs qualités réelles. À la Meinau, le Racing est resté invaincu en L2. On va essayer que cela dure, d'instaurer une communion entre l'équipe et son public.

« Spectaculaire ne veut pas dire inefficace »

On revient là  à  votre souci de produire du beau jeu. Conservez-vous cette ambition alors qu'il s'agit d'affronter l'un des favoris du championnat ?

L'OM, ce n'est pas un problème. Au contraire, cela nous exonère peut-être d'une pression puisque l'on n'est pas favori. Mon idée est de mettre en place un jeu spectaculaire. Mais qui dit spectaculaire ne dit pas inefficace. On veut faire un bon championnat. Pour y parvenir, il faudra aussi faire preuve de prudence et d'humilité, de respect et de crainte de l'adversaire. Par rapport à  ça, je n'ai pas de problème de conscience. Le point qui pourrait poser problème, c'est de ne pas parvenir à  récolter des points et d'être en difficulté au classement, même si, là  encore, il y a une donnée que je m'efforce de rappeler : la victoire à  3 points change beaucoup de choses et il est important de réussir des séries de 3 succès. Mais dans mon esprit, il y a quelque chose d'irréversible par rapport à  cette évolution. J'ai la conviction que c'est comme ça que l'on a intérêt à  aborder les échéances. Le comportement du Racing en L2 ne pourra pas être réédité. En Angleterre, en Espagne, en Allemagne, il y a tellement d'exemples qui prouvent que cette démarche mérite d'être suivie. Et, au final, à  Troyes, les gens n'étaient pas déçus. À Bordeaux, on a gagné devant un stade qui se vidait progressivement depuis deux ans.

Avez-vous néanmoins le sentiment que le Racing est prêt à  faire face à  des rendez-vous aussi périlleux que ceux qui se profilent samedi et dans les semaines à  venir, sachant qu'au 1er septembre, près de 20% du calendrier sera joué ?

Le Racing sera plus fort dans un mois qu'aujourd'hui, c'est évident. On utilise pour l'heure 50% du potentiel, on aurait préféré disposer de 15 jours de préparation supplémentaire, disposer de deux recrues de plus, avoir joué deux matches amicaux. On est encore très, très loin de notre maximum. En attendant, je préfère m'en tenir à  la phrase de Coluche : le pire n'est jamais décevant.

[Pinon]

« Aller au-delà  de notre potentiel »

Les trois coups du championnat de Ligue 1 rententiront ce samedi 17h10 à  la Meinau. A la veille de la réception de l'Olympique de Marseille, grand favori dans la course au titre, Jean-Marc Furlan reste confiant. Pour l'Entraîneur Général du Racing, tout est possible.

- Jean Marc, comment abordez-vous cette saison ?
- On part dans l'inconnu. Comme tous les promus et toutes les équipes qui ne sont pas installés en Ligue 1, on ne connaît pas notre valeur. Il faut s'attacher à  mettre beaucoup de générosité et d'enthousiasme pour combler nos soi-disant manques technico-tactiques.

- Pourtant, vous ne paraissez pas inquiet au moment de débuter le championnat face à  l'un des favoris annoncés, l'Olympique de Marseille.
- Il ne faut pas être inquiet avant de jouer un tel match. En tant qu'entraîneur, on se fait assez de soucis pendant la rencontre, mieux vaut ne pas s'en faire avant. Maintenant, c'est vrai que Marseille, c'est une grosse écurie. C'est très costaud. Le recrutement effectué cette année est très cohérent. Il y a beaucoup de talent dans cette équipe. Mais, ce n'est pas plus mal de commencer par l'OM.
On fait un sport qui laisse la possibilité aux plus petits de remporter des matches face aux plus gros. C'est cela qui est formidable dans le football. L'histoire de notre sport l'a démontré depuis maintenant plus d'un siècle. Sur 90 minutes, tout est possible, tous les espoirs sont permis. Avec beaucoup d'enthousiasme et de volonté, on peut le faire.

« Amenez les joueurs au-delà  de leur possibilité »

- En tant qu'entraîneur, comment prépare-t-on une telle rencontre?
- Ma mission est de faire en sorte d'amener les joueurs au-delà  de leur possibilité. Il faut libérer les joueurs pour permettre au public de libérer lui aussi, d'emboîter le pas et ainsi d'instaurer une communion entre l'équipe et son public. Pour cela, il faut aller au-delà  de notre potentiel.

- Au cours de la préparation, vous avez testé différents dispositifs tactiques. Lequel comptez-vous mettre en place?
- Il est important de mettre en place un jeu spectaculaire et offensif. Le but est de mettre les joueurs en confiance. Le schéma qui sera mis en place sera celui qui offre le plus de garanties aux joueurs pour qu'ils soient le plus à  l'aise possible et qu'ils puissent ainsi s'exprimer le mieux possible sur le terrain. Il faut être à  la hauteur de la Ligue 1. Pour cela, nous devons faire preuve d'humilité et respecter l'adversaire. Maintenant, nous serons aussi capable de donner de l'émotion, et, s'il faut mettre le feu, on ne se privera pas de le faire.

« On peut à  la fois bien jouer et être efficace »

- Justement, pour en revenir au jeu, vous êtes réputé pour la qualité de jeu que vous avez mis en place dans les différentes équipes où vous êtes passés. Cela tranche dans un milieu où l'on ne jure souvent que par les résultats.
- Contrairement à  ce que l'on peut parfois penser en France, je suis persuadé que l'on peut à  la fois bien jouer et être efficace. Même si j'ai conscience que les résultats sont quelque chose d'irréversibles dans le football, de nombreuses équipes allemandes, italiennes, anglaises ou espagnoles prouvent chaque week-end qu'il est possible d'allier beau jeu et résultat.

- La Meinau était une forteresse imprenable la saison passée, le Racing n'y a pas perdu une seule rencontre...
- C'est vrai, j'ai vu ça. Le club faisait partie des favoris de Ligue 2 la saison dernière. Cette année, ce n'est pas le cas. Mais nous allons tout faire pour poursuivre cette série d'invincibilité. Nous jouons le maintien et il est important dans cette situation de prendre le maximum de points à  domicile, et ceci, dès samedi.

[silex57]

Sympa le

Il est important de mettre en place un jeu spectaculaire et offensif.

si seulement c'est accompagné de résultats ce serait le pied !!

[Dropsy]

« Aller au-delà  de notre potentiel »
Pour cela, il faut aller au-delà  de notre potentiel.

17ème !

Je demande pas mieux 17ème, et c'est déjà  bien au-delà  du potentiel à  mon sens...