Jean-Pierre Papin
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lequipe a écrit :La passation de pouvoir officielle entre Guy Roux et Jean-Pierre Papin a eu lieu lundi, midi, à quelques heures de la première séance d'entraînement dirigée par ''JPP'', le même jour à 17 heures. L'ancien entraîneur d'Arcachon et de Strasbourg, 43 ans, a paraphé un contrat de deux saisons, c'est-à -dire de vingt-deux mois. Il conserve le même staff que Guy Roux (Jean-Pierre Lauricella et Colbert Marlot), auquel s'ajoutent Sébastien Migné et Cyril Moine. Deux choses ressortent de sa première conférence de presse : Papin ne joue pas le maintien (il cite l'exemple de Rennes la saison dernière) et a des changements en tête pour l'équipe-type.
« Jean-Pierre Papin, quelles sont vos premières impressions d'entraîneur du Racing ?
Déjà , c'est beaucoup de fierté. C'est la première fois que j'ai l'occasion de faire quelque chose pour la région qui m'a vu naître (il est né à Boulogne-sur-Mer). C'est un challenge très motivant. J'espère faire la même chose qu'au Racing Club de Strasbourg (il avait terminé troisième en L2). Un retour aux sources est toujours bénéfique. Je n'avais pas imaginé, au départ, revenir aussi tôt. C'est un grand privilège pour moi.
Aviez-vous été déçu quand Gervais Martel avait finalement choisi Guy Roux à l'intersaison ? Vous étiez dans la short-list...
Non, pas du tout. Quand on a Guy comme ''adversaire'', avec son charisme et son expérience, c'est difficile de lutter. Je suis un jeune entraîneur, Guy Roux est un monument du football. Tout le monde a envie d'avoir le quart de ce qu'il a gagné, de ce qu'il a fait.
àŠtes-vous inquiet de la situation sportive actuelle ?
Pas plus que cela. Il y a beaucoup d'équipes parties mal et qui finissent les saisons très bien. On peut supposer que Guy, pendant la préparation, a tapé dans les organismes. Contre Strasbourg, j'ai vu une équipe qui a un peu trop reculé à mon goût, mais une équipe qui a posé des problèmes à son adversaire quand elle a décidé d'avancer à nouveau. Elle a un gros potentiel, elle se cherche encore.
Avez-vous échangé avec votre prédécesseur ?
On a commencé à discuter sur le match qui arrive, Berne (jeudi, Coupe de l'UEFA). Il m'a donné quelques tuyaux sur cette équipe. On se reverra pour discuter.
Est-ce difficile d'entraîner à Lens ?
Le poste de l'entraîneur, en général, est difficile partout. Tout le monde attend toujours de son entraîneur. Aujourd'hui, ce qui compte, ce sont les résultats. Il va falloir travailler pour remonter le club où il devrait être, refaire surface tranquillement. Il y a un très bon exemple, c'est Rennes la saison dernière. Rennes était mal parti et a presque fini en Ligue des champions.
Quels sont vos objectifs ?
Quand on connaît le potentiel joueurs, le public, le budget, viser le bas du tableau n'est pas envisageable. Si je suis venu, ce n'est pas pour être à la dix-septième, dix-huitième place. Je ne suis pas Guy, je ne vais pas dire que je vais jouer dans le maintien. Quand on arrive au Racing, on se doit de viser le haut du tableau. Peu importe le départ, c'est la fin qui est importante.
Avez-vous votre idée sur l'équipe que vous pourriez aligner face à Berne, jeudi, et à Nice, dimanche ?
Bien sûr que j'ai mon idée. Il serait prématuré de la donner. Les premiers concernés sont les joueurs. Je leur dirai comment je vais les faire évoluer, leur registre. Il y aura du changement. J'ai eu le temps de regarder quelques matchs, j'attends juste de parler avec les joueurs, de voir dans quel état d'esprit ils sont. Je sais qu'ils sont tristes et revanchards, qu'ils auront très vite envie de remettre les pendules à l'heure.
Que retenez-vous de votre expérience strasbourgeoise ?
Des certitudes sur le fonctionnement, sur la façon de gérer certains joueurs. Et puis un bilan positif puisque nous sommes tout de même montés en Ligue 1. Faire partie des trois premiers était un beau challenge. Aujourd'hui, Lens est un nouveau challenge. Strasbourg c'est terminé, je ne reviendrai plus sur le sujet. Mais j'y ai gardé de bons amis.
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Par contre il peut toujours dire Racing, il aura pas de probleme de ce coté la ...
La rumeur enfle quand même à Lens qu'il n'aurait pas voulu être l'entraineur de Lens dès ce week-end afin d'éviter de croiser certaines personnes connues dans les travées de la Meinau ... Normal je dirais
La rumeur enfle quand même à Lens qu'il n'aurait pas voulu être l'entraineur de Lens dès ce week-end afin d'éviter de croiser certaines personnes connues dans les travées de la Meinau ... Normal je dirais
L'histoire est en marche ...
- Keating
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Ca sert à quoi de garder l'adjoint de Guy Roux comme "mémoire au club" ?DNA a écrit :L'ombre et la lumière
Installé comme entraîneur de Lens, Jean-Pierre Papin s'est mis dans la lumière tandis que Guy Roux, son prédécesseur démissionnaire, s'est éclipsé discrètement dans l'ombre, hier au centre technique du club nordiste de la Gaillette à Avion.
La passation de pouvoir sous les projecteurs a été furtive. Peu après midi. Le temps d'une photo dans les escaliers à la sortie du bureau du président lensois Gervais Martel. Et d'une poignée de main. Franche, amicale. « Ce n'est pas la première et sûrement pas la dernière », a lancé Guy Roux.
Quelques instants plus tôt, JPP avait signé son contrat de 22 mois. Dans la foulée, le Ballon d'Or 1991 avait installé son adjoint Sébastien Migné et confirmé les deux techniciens en place Jean-Pierre Lauricelat (gardiens) et Colbert Marlot (l'adjoint de Roux) qui sera sa mémoire du club.
A l'abri des regards, l'ancien, 68 ans, et le « jeunot », 43 ans, ont discuté. D'abord du prochain adversaire, les Suisses de Berne, que les Lensois affrontent jeudi en match retour du deuxième tour préliminaire de la Coupe de l'UEFA. A l'aller, les Sang et Or ont ramené un match nul (1-1).
« J'ai préparé soigneusement Berne. J'ai rendu une copie avec les forces et les faiblesses de Berne », a expliqué Guy Roux qui souhaitait alors « faire une photo avec "Papinos" ». Les deux hommes ont également approfondi leurs discussions sur l'équipe lors d'un déjeuner.
Ensuite, Guy Roux s'est éloigné. Pas de conférence de presse car il avait déjà répondu la veille. Il a laissé Papin devant une quarantaine de médias expliquer avec un peu d'émotion son plaisir de venir dans sa région de naissance. « Un retour aux sources », a-t-il dit.
Après la démission de Roux, Martel n'a pas hésité sur le nom du successeur : Papin qui venait de réussir en un an à faire remonter Strasbourg en L1 et avec lequel il avait déjà discuté longuement à l'intersaison avant de choisir l'expérience de l'ex-patron auxerrois.
L'affaire a été conclue promptement. Sans ressentiment de JPP qui aurait pu se sentir comme un second choix. « Avec comme adversaire Guy Roux qui a tellement de charisme, d'expérience il était difficile de lutter », a admis l'ancien grand attaquant qui prône un jeu basé sur la défense.
A la tête d'un groupe qui doute, avant-dernier de la Ligue 1, sans victoire et un seul but au compteur, Papin a refusé de faire de la sinistrose. « Si j'étais inquiet, je ne serais pas venu. J'étais plus inquiet quand j'ai pris Strasbourg », a-t-il affirmé, qualifiant son nouveau poste de « belle promotion ».
Très vite face au réalité avec au programme un entraînement en fin d'après-midi, la découverte de joueurs qu'il ne connaît « pas plus que cela », Papin veut vivre son challenge « comme une grande aventure ». Et a fixé les priorités : « Gagner les prochains matches et remettre la tête à l'endroit ».
« Les joueurs sont un peu fatigués, émoussés. Guy pendant sa préparation a tapé pas mal dans les organismes. La préparation a été poussée, difficile à digérer. Dans les prochaines semaines, ce problème sera réglé », a-t-il ajouté, parlant de gros potentiel de l'équipe.
Sur ses objectifs à moyen terme, JPP, qui « respecte Capello et Trapattoni », s'est voulu ambitieux. Selon lui, impossible pour une équipe comme Lens de viser « moins que le haut du tableau ». « Je ne suis pas Roux. Si je dis que nous jouons le maintien, tout le monde rira ». Papin ne veut pas être comparé.
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