[Ex] Yacine Abdessadki

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
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Phapha
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Message par Phapha »

:rouge:

Sérieusement, c'est vrai qu'on peut se demander si JMF n'aura pas avec lui et Johansen un dilemme pour savoir lequel faire jouer. Mais on peut imaginer (espérer ?) qu'il essaye de les associer.
Myck67
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Message par Myck67 »

Ah voila , si lui aussi s'y met, mais ca doit etre dur d'etre repoussé apres sa blessure je le comprend un peu quand meme
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Pinon
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Message par Pinon »

DNA a écrit :« Travailler encore et encore »

Après plus d'un mois d'arrêt, le milieu de terrain Yacine Abdessadki revient peu à  peu dans le rythme. Et espère bien que son équipe va décrocher un bon résultat samedi en terre monégasque.

- Après une blessure, ce n'est pas facile de revenir...
- Oui, c'est vrai. J'essaie de retrouver le rythme petit à  petit. Mais avec le froid qui arrive et cinq semaines d'arrêt, ce n'est pas évident. En plus, à  peine revenu je suis tombé malade, donc pour l'instant c'est encore difficile pour moi de jouer 90 minutes.

- La défaite du Racing face au PSG a-t-elle été digérée par le groupe ?
- Oui. Il faut être pro et savoir se remettre immédiatement au boulot pour la suite. Même si c'est forcément plus difficile après ce genre de match, parce qu'on n'est pas passé loin du match nul. Et pour moi, c'est forcément encore plus frustrant, parce depuis le banc tu vois les collègues en difficulté et tu aimerais pouvoir les aider.

- Pensez-vous que le Racing peut réaliser une bonne performance à  Monaco ?
- A nous de développer notre meilleur football, de nous remettre en question pour élever encore notre niveau de jeu dès le début du match. Le risque c'est de regarder notre classement (NDLR : 6e) et de tomber dans la facilité.
C'est pour ça qu'il faut travailler encore et encore à  l'entraînement. Après, ça se passe bien ou moins bien en match, mais quoi qu'il arrive on s'accroche à  notre qualité de jeu, même s'il n'y a pas de résultat. Parce que ça finira par payer.
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fan_racing
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Message par fan_racing »

Trop juste physiquement ou trop juste tout court ? Attention Johansen va pas forcément être malade très longtemps encore !
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argueti
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Message par argueti »

Simplement mauvais :roll:
L'histoire est en marche ...
télésupporteur
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Message par télésupporteur »

simply not the best
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Pinon
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Message par Pinon »

SO a écrit :« Le match du siècle »

Vendredi soir, Yacine Abdessadki sera sous le feu des projecteurs. Avec sa sélection du Maroc il affronte, au Stade de France, l'Equipe de France et ses stars. Un grand moment pour les Lions de l'Atlas. Le milieu de terrain du Racing attend ce match avec beaucoup d'envie et la volonté de prouver que sa sélection mérite sa place parmi les nations de football qui comptent.

- Affronter l'Equipe de France avec le Maroc, cela représente quoi pour vous ?
- Déjà , c'est une belle affiche. Ensuite, c'est une véritable fierté. C'est un match que tout le monde attend au Maroc. C'est très important au pays. D'habitude, nos matches internationaux se déroulent face à  des équipes africaines. Là , c'est une équipe européenne, et l'une des meilleurs de la planète. Nous tâcherons de ne pas être ridicules. Nous avons envie de prouver que notre sélection a sa place sur l'échelle mondiale. Le Maroc possède un groupe de qualité et je pense que nous pouvons tenir tête à  cette équipe de France. En plus, au Stade de France, le public sera à  moitié marocain. Ca va donner une super ambiance.

- Au moment des hymnes, vous qui êtes né en France, aurez-vous le cÅ“ur partagé ?
- Non. Je suis français, d'origine marocaine. Je joue pour le Maroc. Je n'ai jamais enfilé le maillot Bleus, même en jeunes. Je respecte énormément le pays où je suis né et où j'ai grandi mais je n'aurai pas de sentiment particulier quand la Marseillaise résonnera.

« On sent une grosse attente »

- Sentez-vous, dans votre entourage, et en Alsace, une attente particulière des Marocains autour de ce match ?
- Oui, les Marocains en parlent beaucoup. C'est d'ailleurs très touchant. On sent une grosse attente. Pour eux, ce match équivaut à  une finale de Coupe du monde. Ce sera le match du siècle. On va en reparler pendant longtemps.

- Plus jeune, rêviez-vous de porter le maillot marocain ?
- Honnêtement, plus jeune, je rêvais du maillot tricolore. J'ai grandi en France et j'ai soutenu l'Equipe de France. Mais, au fil des années, les illusions ont disparu. Le Maroc m'a appelé et j'ai vu cela comme une opportunité et une fierté. J'ai fait ce choix sans hésiter. Mais je continue à  soutenir l'Equipe de France dans les grandes compétitions…

« Un mélange de culture »

- Pourquoi avez-vous fait ce choix ?
- Parce que cela représentait beaucoup de choses pour ma famille. Cela a fait pencher la balance, au moment de ma décision. Et puis, le niveau international et des matches de CAN, ça ne se refuse pas. Comme en Equipe de France, cela me semblait boucher… En Equipe de France, il y avait de grands noms et d'autres grands noms qui arrivaient derrière.

- Comment les joueurs ayant été formés et évoluant en France sont perçus au Maroc ?
- Franchement, il n'y a jamais eu de distinction chez nos supporters. Les Marocains suivent avec attention le parcours de « leurs » joueurs. Ce sont des supporters fidèles, de vrais fanas de foot. Dans la sélection, il y a un bon mélange entre Européens et Marocains. C'est un mélange de culture très intéressant.

« Ne pas décevoir »

- Sur le plan du jeu, quelles sont les différences entre les « Européens » et les « Marocains » jouant pour la sélection du Maroc ?
- Des deux côtés, il y a déjà  beaucoup de talent. Après, c'est vrai, la culture n'est pas la même. Les « Marocains » aiment le spectacle. Les « Européens » sont plus académiques, plus carrés. Tactiquement, c'est plus en place, plus rigoureux. Mais le mélange des deux styles donne une sélection de qualité avec de la fougue.

- Pour vos parents, est-ce une fierté de vous voir porter le maillot de cette sélection ?
- Une énorme fierté, oui ! Pour ma famille, cela a beaucoup de signification. Par conséquent, quand je porte ce maillot, j'ai envie de ne pas décevoir. Je me dois d'être bon en club pour continuer à  être sélectionné. Mon objectif, prochainement, sera de faire bonne figure à  la CAN et, ensuite, de se qualifier, avec le Maroc, pour la Coupe du monde 2010.

« Le Maroc a sa place en Coupe du monde »

- Justement, quels sont les objectifs de la sélection à  terme ?
- Le premier objectif est d'essayer de remporter la CAN. Cela fait quelques années que la sélection court après un titre. Les gens comptent sur nous. Ensuite, il y aura le début des qualifications pour la Coupe du monde 2010. Nous avons raté de peu le Mondial 2006, et, cette fois-ci, nous ne voulons pas louper ce rendez-vous. Le Maroc a sa place en Coupe du monde. C'est une grande nation du foot !

- Quel est, pour vous, le plus grand souvenir du football marocain ?
- La Coupe du monde 98 avec un grand Mustpha Hadji. C'a été du grand spectacle. Et Hadji nous avait fait rêver.
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argueti
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Message par argueti »

L'équipe nationale marocaine de football a battu son homologue sénégalaise sur le score de 3 buts à  0 (mi-temps : 1-0), en match amical disputé mercredi en début de soirée au stade Dominique Duvauchelle à  Créteil (banlieue parisienne).
Le résumé ;)
Manu
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Message par Manu »

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Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Abdes contre Abde

Coéquipiers en sélection marocaine, le défenseur valenciennois Abdeslam Ouaddou et le milieu strasbourgeois Yacine Abdessadki seront adversaires demain (20 h) à  la Meinau.

Ils se sont quittés mercredi après une victoire du Maroc à  Créteil contre le Sénégal (3-0). Abdeslam Ouaddou (« Abdes » pour les intimes) était capitaine des Lions de l'Atlas. Yacine Abdessadki (dit « Abde ») a joué les 35 dernières minutes. Mais dès demain (20 h), les deux amis de la sélection marocaine se retrouveront à  la Meinau. « Abdes » contre « Abde ». Le défenseur axial valenciennois face au meneur de jeu strasbourgeois (Ndlr : ce dernier ne débutera pas la partie - voir ci-contre). Depuis cinq ans qu'ils se côtoient en équipe nationale, les deux hommes ont appris à  s'apprécier. Ils ont même failli devenir coéquipiers en Alsace cette saison. « Le recruteur du Racing, Pierre Ginestet, m'a contacté en juillet », raconte celui qui était arrivé en janvier pour six mois à  Valenciennes et y a prolongé de trois ans cet été. « J'ai grandi et été formé à  Nancy et j'ai souvent affronté Strasbourg dans les catégories jeunes. C'est un club de qualité. Il suffit d'en juger par ses installations. Signer en Alsace m'aurait permis de me rapprocher de la Lorraine. Dans mon envie de stabiliser ma famille, qui avait vécu une expérience difficile en Grèce (1), Strasbourg me correspondait. Si je n'avais pas donné ma parole à  Valenciennes, je serais venu avec plaisir au Racing. »

Je ne pouvais pas reprendre ma parole

Seulement voilà  : une parole donnée à  Antoine Kombouaré, l'ex-coach du Racing qui, depuis deux ans, contribue à  l'essor du club nordiste, s'honore. « En janvier, avec Antoine, ça s'était fait en un quart d'heure au téléphone, sans que je vienne à  Valenciennes. Le feeling était passé tout de suite. C'est un type honnête, proche des joueurs. Quand tu lui serres la main, pour lui, c'est acquis. Je ne pouvais pas reprendre ma parole. Mais je n'ai pas de regrets. Je retrouve à  Valenciennes ce que j'avais connu à  Nancy. Quand Pierre Ginestet m'a appelé, je lui ai dit que je ne voulais pas me servir de la proposition de Strasbourg pour faire monter les enchères avec Valenciennes. »

Respectable et respectueux

« Ça ne m'étonne pas de lui », réagit Yacine Abdessadki, « Abdes est un type droit, un exemple dans la vie et le foot. Il a la tête sur les épaules. Quand il a failli venir à  Strasbourg, il m'a appelé pour quelques renseignements. Mais dans son esprit, l'idée de rester à  Valenciennes était déjà  arrêtée. » Le Strasbourgeois ne tarit pas d'éloges sur celui qu'il a surnommé « Papa longues jambes ». « Parce qu'il a vraiment de très grandes jambes », se marre-t-il, « C'est un super joueur, fort dans les duels et techniquement pas manchot. Avec lui, on a l'habitude de discuter tactique, de nos clubs, de notre avenir aussi. Il est respectable et respectueux. C'est ce qui fait la valeur de l'homme. Le joueur, lui, réussit une belle carrière sans faire de bruit. » Honnêteté, droiture : les mêmes mots reviennent dans la bouche d'Abdes Ouaddou pour qualifier son coéquipier franco-marocain : « J'apprécie Yacine pour son franc-parler, son humanité. Il joue juste, voit bien le jeu et travaille. Bizarrement, je crois que nous ne nous sommes jamais rencontrés. À chaque confrontation entre nos clubs respectifs, l'un ou l'autre manquait à  l'appel. » Si Yacine Abdessadki débute sur le banc, pas sûr que leurs routes se croisent demain sur la pelouse de la Meinau.

« Un très bon contact »

Alors qu'Abdes Ouaddou n'avait toujours pas prolongé son contrat à  Valenciennes, Pierre Ginestet l'a appelé en juillet pour lui proposer de revêtir la tunique « ciel et blanc ». Mais le recruteur du RCS a senti qu'il était inutile d'insister. « Abdes faisait partie de notre liste et nous nous étions déplacés à  plusieurs reprises la saison dernière pour le voir jouer avec Valenciennes. Quand je l'ai appelé, il était encore libre et nous avons eu un très bon contact. Mais il avait donné sa parole à  Valenciennes et l'a respectée. C'est honorable de sa part. »

(1)En décembre 2006, alors que sa famille ne s'adaptait pas à  la vie athénienne, Ouaddou avait résilié son contrat avec l'Olympiakos Le Pirée et s'était entraîné durant quinze jours avec Nancy avant de signer à  Valenciennes.

Stéphane Godin
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