Je pense que c'était en francs (parce que 750MF ça ferait vraiment beaucoup pour un stade et pour l'époque).
Apparemment, il a été construit pour l'Euro 84.
Le Stade de la Meinau
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Pour être encore plus précis: reconstruit. Il ne reste plus rien de l'ancien stade (dont on peut encore admirer certaines tribunes à Mutzig, par exemple...)
Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
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Demain, dossier dans les DNA. Voilà ce que j'ai vu sur cieletblanc.
http://www.strasbourg2008.dna.fr
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Projet de nouveau stade du Racing club de Strasbourg : Grossmann et Ries au coude à coude
Par Philippe Dossmann (19h13)
Faut-il un nouveau stade pour le Racing ? Une fois n'est pas coutume, Robert Grossmann et Roland Ries, les têtes de liste des prochaines municipales à Strasbourg sont sur la même longueur d'ondes : l'un annonce n'être « pas contre », l'autre révèle qu'il n'y est « pas hostile » (lire aussi notre édition des DNA de ce mercredi 14 novembre). Le dossier est politiquement important. On se souvient que l'ancien maire de Strasbourg, Catherine Trautmann s'était fait beaucoup reprocher de n'avoir pas donné suite à la proposition de Michel Platini en 1993, alors co-organisateur de la Coupe du monde 1998, d'agrandir la Meinau pour accueillir des matches de cet événement planétaire. Pour replacer les choses dans leur contexte, ni Daniel Hoeffel, ni Marcel Rodloff, présidents des conseils général et régional, ne l'avait poussée dans ce sens à l'époque.
Quatre mois avant les échéances municipales, le projet que porte le président du Racing ne manque pas d'intéresser les élus strasbourgeois. Philippe Ginestet va donc peut-être réussir à où d'autres avant lui se sont cassé les dents : construire un stade moderne adapté aux exigences du football moderne. Faute de foncier disponible sur le secteur, le site historique de la Meinau pourrait donc être quitté, si le projet voit le jour. Sportivement, le manager sportif Jean-Marc Furlan considère que l'équipement actuel est « obsolète » et que les installations strasbourgeoises comptent « dix à quinze ans de retard ».
Philippe Ginestet estime qu'il faut « prendre garde à ne pas se laisser distancer, voire marginaliser ». Car aujourd'hui « des villes comme Le Mans, Grenoble, Valenciennes, Le Havre ou Nice ont débuté -ou sont sur le point de le faire- la construction de nouvelles enceintes sportives ». Son projet de complexe sportif repose sur un nouveau stade de 40 000 places qui serait construit dans la Cus avec des commerces à l'intérieur de l'enceinte. Il n'exclut pas « la possibilité d'envisager l'utilisation de fonds privés pour la réalisation ». Un soin particulier serait apporté à l'aspect « hospitalité », à savoir accueil des partenaires, loges, espaces business. « Aujourd'hui, on est plein à ce niveau-là , ce qui génère un chiffre d'affaires de 1,5 millions d'euros, alors que Rennes en fait 5 et Lens 10 ». Quant à la billetterie, « nous sommes déjà à 88,48 % de taux de remplissage du stade (dont 11 700 abonnés, record battu cette saison). Grâce à la qualité de l'accueil et du confort dans le nouveau stade, nous pourrions augmenter notre billetterie de 100% », calcule-t-il.
Robert Grossmann, l'actuel président de la Cus et maire délégué chargé du sport n'est pas contre : « Philippe Ginestet m'a effectivement contacté il y a un an pour m'expliquer les grandes lignes de son projet pour lequel il aurait trouvé des financeurs. Pour ma part, je ne vois pas d'inconvénient sur le principe à lui mettre à disposition un terrain –il faut trouver la forme juridique adaptée– pour construire un nouveau stade. Dans ce dossier, on dépasse la compétence sportive, l'on entre dans une démarche commerciale car il s'agit d'approuver l'implantation d'un complexe avec des galeries marchandes. Le projet passera devant la commission départementale de l'équipement commercial (CDEC), qui réunit des la Ville, la Cus, la Chambre de commerce et les services de l'Etat, et dont la tendance est d'exclure depuis de nombreuses années la possibilité d'ouvrir de nouvelles grandes surfaces. Il faudra donc que le partenaire sur lequel s'appuiera le président du Racing ne soit pas une chaîne de supermarché ».
Roland Ries, sénateur-conseiller municipal, tête de liste du PS en mars prochain à Strasbourg, ne dit pas autre chose : « Le président du Racing m'a contacté il y a deux mois au sujet de son projet de construction en partenariat public-privé, pour me demander ma position en cas de victoire aux municipales. Pour ma part, je ne suis pas hostile à ce type de projet de partenariat (Cus pour la partie installations sportives et privé pour la partie commerciale) pour construire un nouveau stade sur le ban communal de Strasbourg. Il pourrait prendre la forme d'un bail emphytéotique de longue durée de mise à disposition d'un terrain à l'euro symbolique, qui reviendrait à la Ville –â€partie construite compriseâ€â€“ à l'issue du bail. Reste que si l'on quitte les bords du Krimmeri, une partie du folklore et peut-être de l'âme du Racing s'en ira... En même temps, quitter le site de la Meinau permettrait la libération d'opportunités immobilières, gelées aujourd'hui par des parkings qui sont utilisés seulement une vingtaine de fois par an actuellement pour les matchs. »
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