Le Stade de la Meinau
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Voilà l'article des DNA
Racing : un nouveau stade ?
Le Racing va-t-il quitter son fief historique de la Meinau ? Depuis plus d'un an, son président Philippe Ginestet ne fait pas de mystère : il lui paraît « important de doter Strasbourg et l'Alsace d'un équipement de haut niveau ». Son idée a déjà retenu l'attention des élus strasbourgeois.
Comme ses prédécesseurs, Patrick Proisy, puis Egon Gindorf, le président du Racing a SON projet de nouveau stade. Mais pour différentes raisons, ce dernier arrive à un moment où c'est loin d'être une utopie.
La première, c'est que, depuis le temps, l'idée a fait son chemin dans la tête des décideurs. De nombreux rendez-vous sportifs majeurs ont été manqués cette dernière décennie (coupe du monde de football et de rugby, coupes d'Europe des clubs ou matches de l'équipe de France).
Pendant ce temps-là , le stade de la Meinau n'a pas rajeuni. Assez petit, depuis qu'il est passé pour des raisons de sécurité à 29 000 places en l'an 2000 (24 000 pour une compétition européenne), il est aussi enclavé et donc peu accessible en voiture. Avec une réserve foncière inexistante, la possibilité d'une extension semble impossible.
Ensuite, le contexte sportif est positif, avec une remontée au bout d'une seule année de Ligue 2 et une première partie de championnat plutôt flatteuse.
Furlan et Ginestet : « Bâtir sur le long terme »
Les discours de son président, Philippe Ginestet, et de son manager sportif, Jean-Marc Furlan, sont au diapason et ne varient pas d'un pouce : il s'agit de bâtir sur le long terme. Et pour ce faire, pérenniser sa place en Ligue 1.
Le public, lui, est aussi rendez-vous. Sur les sept premiers matches à la Meinau, ils ont été 22 000 en moyenne à se déplacer par rencontre, ce qui fait un taux de remplissage de 88,48%, soit la 4e enceinte la plus remplie de France à l'heure actuelle, souligne la direction du Racing. Dans un nouveau stade confortable et moderne, Philippe Ginestet évalue le potentiel billetterie à « 100% de spectateurs en plus ».
Si le stade de la Meinau accuse un retard, selon Jean-Marc Furlan, « de dix à quinze ans sur Rennes ou sur Lens », Philippe Ginestet entend ne pas se faire dépasser - « marginaliser », dit-il - par des villes comme Le Mans, Grenoble, Valenciennes, Le Havre ou Nice, qui ont des projets en cours et qui ne bénéficient pas du rayonnement de Strasbourg, qualifié parfois d'« OM de l'est ». D'un point de vue comptable, l'entraîneur du Racing va jusqu'à quantifier en nombre de points, l'apport d'un nouveau stade : « C'est cinq à dix points par saison, à ce niveau-là ça fait la différence entre la 14e et la 8e place du championnat », estime le technicien.
40 000 places avec des commerces
Le projet Ginestet ne sera dévoilé qu'au printemps prochain dans les détails. Mais il s'appuie sur un stade de 40 000 places avec des commerces dans son enceinte. Un soin particulier sera apporté à l'« hospitalité », à savoir l'accueil des partenaires, loges, espaces business, qui affiche complet actuellement, indique le président. Et qui « génère un chiffre d'affaires de 1,5 millions d'euros, contre 5 à Renne et 10 à Lens ».
Autant dire que les supporters devront prendre un autre chemin que celui des bords bucoliques du Krimmeri. Il s'agit d'en faire un « lieu de vie » accueillant. L'emplacement resterait à déterminer avec les pouvoirs publics. Ce sera « dans la Cus en tous cas », dit le patron du Racing. Ce pourrait être un montage du type partenariat public-privé, avec un terrain mis à disposition à l'euro symbolique par la collectivité locale sous la forme d'un bail emphytéotique.
Robert Grossmann, président de la Cus et maire délégué en charge du sport à Strasbourg, ainsi que Roland Ries, sénateur et conseiller municipal d'opposition à Strasbourg, ont été approchés par Philippe Ginestet. A moins de quatre mois des élections municipales, les deux têtes de listes s'accordent à dire aujourd'hui qu'ils n'y sont pas contre (lire leurs déclarations sur le blog des DNA http://www.strasbourg2008.dna.fr).
Philippe Dossmann
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
- Sam.
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Ca m'enerve de lire ca dans ce contexte, si Strasbourg est qualifie d'OM de l'est, c'est pour son instabilitee chromique, ses suporters difficiles et ses conflits d'interets au sein du club, pas pour son palmares ou l'engoument qu'il cree.Racing : un nouveau stade ?
Strasbourg, qualifié parfois d'« OM de l'est ».
Sam.
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