[Ex] Grégory Paisley

[Psychogene]

D'autant + que face à  Sainté on a déjà  Bellaïd de suspendu...

[fab]

d'ailleurs si paisley etait blessé plus longtemps, on mettrait qui avec ducrocq? weber?

[argueti]

Rodrigo ... ou Weber

[Pinon]

Paisley, dresseur de Lions

Après la défaite à  Lorient, Grégory Paisley reste confiant et veut prouver que le Racing a bien sa place en Ligue 1. Ce qui passe par une victoire samedi face aux Lions sochaliens.

Difficile de faire perdre son sang-froid à  Grégory Paisley. Difficile aussi d'imaginer ce colosse au sourire perpétuel à  terre. Pourtant samedi dernier, au coup de sifflet final, il s'est littéralement effondré sur la pelouse du Moustoir.
Le défenseur, constamment sur la brèche face au duo Saïfi/Le Pen a ensuite dû se coltiner un Robert tout feu tout flamme durant les vingt dernières minutes du match. De quoi être cuit et recuit.
Mais c'est surtout ce but, pris au pire des moments, qui reste en travers de la gorge du joueur formé au PSG. « Prendre un but dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, c'était dur », en soupire encore le défenseur central.
Ceci une fois dit, le naturel optimiste de « Greg » reprend rapidement le dessus. Face à  Lyon (5-0), Monaco (3-0) ou Caen (2-0), le Racing avait pris l'eau à  force de trop vouloir revenir au score. Cette leçon, au moins, aura été retenue.
« Il faut toujours trouver du positif. Là , c'est de ne pas avoir encaissé de deuxième but. C'est déjà  ça, analyse le Strasbourgeois, surtout qu'en fin de saison, le goal-average risque d'être important ».

Assurer les arrières

« Après, on peut avoir des regrets. C'est sûr qu'un bon résultat à  Lorient, ensuite bonifié face à  Sochaux, nous aurait permis de voir venir. Parce qu'on a beau être à  6 points du 4e, tout le monde regarde vers le bas. La priorité c'est le maintien, faut avant tout assurer nos arrières », assène-t-il.
Le maintien, le maintien et encore le maintien, tel est le mot d'ordre strasbourgeois. Car malgré une série de résultats plutôt favorables au Racing lors de cette 25e journée de Ligue 1 - avec les défaites de leurs poursuivants immédiats au classement - Grégory Paisley se méfie comme de la peste de cette fin de saison à  rebondissements.
« Derrière nous, il y a des équipes qui ne sont pas à  leur place, comme Rennes, le PSG ou Toulouse. Je crains un réveil de dernière minute », explique encore le défenseur. « D'ailleurs cette année c'est assez incroyable, je n'avais jamais vu ça. Avant cette 25e journée, même les équipes qui étaient 6e et 7e n'étaient pas sûres de se maintenir », poursuit-il encore.

Les cartes en main

Lui qui a lutté jusqu'au bout l'an dernier avec le Troyes de Jean-Marc Furlan - pour finalement être relégué en Ligue 2 - espère bien que ce scénario ne va pas se reproduire cette année en Alsace. « A Troyes, on n'est jamais passé collectivement à  côté. Mais on manquait de joueurs de talents. Je pense qu'à  ce niveau-là , notamment côté offensif, l'équipe de Strasbourg est meilleure », ajoute Paisley.
Meilleurs ou pas, les Strasbourgeois peuvent en tout cas démontrer dès samedi qu'ils ne veulent rien lâcher, en battant une équipe de Sochaux terriblement poissarde. « Dans l'absolu on veut la victoire, parce qu'il faut garder les Sochaliens à  distance. Mais si on gagne on les condamne, donc ils viendront forcément chercher quelque chose chez nous », précise encore le défenseur, qui connaît bien les Lions sochaliens pour avoir évolué au sein de la meute, entre 2003 et 2005.
Malgré l'enjeu, Grégory Paisley n'est pas vraiment inquiet avant ce derby de l'Est. « On a les cartes en main. A nous de démontrer qu'on a notre place en Ligue 1 », achève-t-il.

[Pinon]

Paisley, à  l'étroit à  Sochaux

Le défenseur du RCS a quitté le FCSM, où il a joué de 2003 à  2005, parce que le Parisien qu'il est ne s'était pas fait à  la vie « campagnarde » dans le Doubs.
II est, avec Stéphane Cassard et Alvaro Santos (toujours sous contrat dans le Doubs, mais prêté cette saison en Alsace), l'un des trois anciens Sochaliens de l'effectif strasbourgeois. Le derby de ce samedi (20 h) à  la Meinau aura donc un parfum particulier pour lui, même s'il n'a honoré que deux de ses trois années de contrat (2003 à  2005) dans le Doubs, raflant au passage la Coupe de la Ligue 2004.
À l'époque, Grégory Paisley avait demandé à  partir. « J'aurais pu prolonger, mais je ne le souhaitais pas. Sur un plan sportif, tout allait bien. Le FCSM est un club très bien structuré qui peut prétendre à  de belles choses. Mais la vie extrasportive était très compliquée (il sourit). Je me suis mis d'accord avec le président Jean-Claude Plessis pour quitter le club. Je n'avais pas d'enfant. Aujourd'hui, je réagirais sans doute différemment. Si j'avais prolongé mon expérience sochalienne, peut-être y serais-je toujours. »
Le « Titi » parisien - de naissance et de formation - qu'il est se sent alors à  l'étroit dans la campagne doubienne. Il rallie Metz, puis rejoint six mois plus tard Jean-Marc Furlan à  Troyes. L'été dernier, le technicien aubois débarque à  Strasbourg et insiste pour enrôler celui qu'il considère « comme l'un des cinq meilleurs défenseurs centraux de L 1. »

Surpris du classement de Sochaux

Depuis, Grégory Paisley, recruté 1 million d'euros, est, avec Habib Bellaïd, le pilier incontournable - pour les attaquants adverses - de la charnière du RCS. Un club alsacien qui, du « haut » de ses 32 points, connaît l'enjeu de ses deux prochains matches à  la Meinau, ce samedi contre Sochaux, 19e, puis le 8 mars face à  Metz, 20e. « Dans l'absolu, nous devons gagner samedi, mais nous savons que les Sochaliens viendront ici chercher quelque chose. Pour nous, l'important, c'est de gratter des points. Nous devons nous imposer à  domicile, mais il ne faudra pas s'alarmer pour autant si nous sommes tenus en échec. »
Le défenseur strasbourgeois reconnaît néanmoins que la pression reste forte sur son club. « Toulouse, Rennes et Paris ont perdu le week-end dernier. Mais ça n'arrivera pas tous les samedis. Comment ne pas se dire que ces « gros », qui ne sont pas à  leur supposée place, vont mettre le réveil à  un moment ou un autre ? »
Sochaux, distancé de six points par le premier non-relégable, peut-il encore être de ceux-là  ? « Je suis un peu surpris du classement des Sochaliens. Je pensais qu'après un début compliqué, ils allaient relever la tête plus vite. Ce qui leur arrive prouve encore que lorsque tu es dans une mauvaise spirale, tu as toujours du mal à  te relever. Si nous les battons, ils en auront encore plus. »

[argueti]

Je prend la balle et hop j'envoie devant en l'air ... et derrière c'est perdu

[Gotcha]

s'il a tant balancé devant, c'est parce que devant lui il n'avait AUCUNE solution

Abdé a courru dans le vide. Cohade ne venait pas de ce côté. Et devant, y'avait que des appels en profondeur.

[enzy]

Oui, il n' y avait aucune possibilité pour construire le jeu hier soir

[Kriskool]

Et encore, ses passes longues sont souvent bonnes...Donc pas grand chose à  lui reprocher

[NéRiK]

Ca fait un bail qu'on dit qu'il n'y a pas de meneur. Personne pour organiser le jeu. Devant ca fait pas d'appel, personne ne veut la balle alors derriere on dégage. Bien sûr apres faut pas s'attendre à  gagner le match en jouant de la sorte. Magnifique pour des soit disant professionnels...