[Ex] Stéphane Cassard

[corentin martins]

Stephane Cassard fait une magnifique saison!!
Ca fait 2 ans qu'il excelle dans ses arrets...

Merci et quelle regularité, et surtout modeste et tres professionnel, a ce rythme il peut encore faire 2 a 3 saisons en tant que numero 1.....

Si on se maintient ca sera grace a Stephane...

ALLER il FAUT BATTRE METZ ET LE MAINTIENT SERA PRESQUE ASSURRE!!!

[Tenor]

Les gardiens sont tous bons à  ce niveau, faut pas exagérer quand même.
Il est vrai que c'est la clef de voûte d'une équipe, l'ossature ou la colone vertébrale.
Il y en a des moins bons, Vercoutre - Landreau, bon, ils ont les faveurs du staff national, mais change t-on souvent dans une équipe le gardien ?? S'il prend des buts, c'est que souvent il est livré à  lui-même. Autrement dit qu'il y a des défaillances ailleurs , juste devant lui, n'est-ce pas Lacour-Bellaïd-Dos Santos ?
Chacun son travail, Cassard est sans doute celui qui est le plus régulier dans sa catégorie de joueurs, le reste appartient à  ceux qui pondent les articles.

[Keating]

Racing Cassard, le goal volant

Stéphane Cassard, auteur d'une très grosse prestation au Mans, est sur un nuage. Et le Racing ne peut que profiter des exploits de son gardien.

À plus de 35 ans, le gardien strasbourgeois est comme le vin : il se bonifie en vieillissant. La cuvée qu'il a servie samedi au Mans a permis aux Bleus de préserver leur quatrième victoire à  l'extérieur (1-0).

Le compliment est signé Jean-Marc Furlan. Il date de samedi soir dans la zone d'interviews du stade Léon-Bollée. « Stéphane Cassard nous a sauvé la mise en fin de match. Je n'en suis pas surpris. Il est à  l'apogée de sa carrière. » Ces louanges ne surprennent pas non plus, tant le gardien du RCS est devenu, en quatre saisons (hormis un bref passage à  vide à  l'automne 2005), l'icône de la Meinau. Mais ils étonnent tout de même s'agissant d'un bonhomme encore gaillard — ou l'inverse — de 35 balais (depuis le 11 novembre). Un âge auquel beaucoup de ses congénères taquinent déjà  le goujon ou martyrisent les balles de golf.
Même son remplaçant et successeur annoncé, Nicolas Puydebois, qui n'est pourtant pas le moins ambitieux des Racingmen et se prépare d'ailleurs à  renouveler un bail qui s'achève en juin, le reconnaissait dans un sourire la semaine passée. « Je n'ai pas de chance : j'ai quitté Lyon pour ne pas rester dans l'ombre de Grégory Coupet et je tombe dans celle de Steph. Mais bon, je me rassure en me disant qu'avec lui, le club est 14e (Ndlr : c'était avant la victoire au Mans) et qu'avec moi, il serait peut-être 6e (il rit). »
Qui peut le dire ? Ce qui est sûr en revanche, c'est que sans Cassard, le RCS, 11e, émargerait bien plus bas au classement. Samedi encore, en gagnant son duel avec Sessegnon (82e) et, surtout, en stoppant le penalty de De Melo (90e), le Franc-Comtois de naissance a préservé à  lui seul deux des trois points glanés par les Bleus dans la Sarthe (1-0). Mais comme d'habitude, tout en affirmant que « le poste de gardien est vraiment très spécifique », il refuse de tirer la couverture à  lui. « Ce poste est très dur, comparable à  aucun autre. Comme au Mans, on peut très bien ne pratiquement pas toucher le ballon pendant 80 minutes et devoir être décisif sur les cinq dernières. C'est pour cela que les opinions émises sur un gardien peuvent très vite le faire monter très haut, mais encore plus vite le faire descendre très bas. »

Stéphane Cassard est bien placé pour le savoir. Il omet d'ailleurs rarement de faire référence à  ses douloureuses expériences. À Montpellier où l'avisé Louis Nicollin l'avait affublé de l'ironique et délicat sobriquet de « grande saucisse ». Ou à  Troyes où il ne jouait pas et où il était pourtant la cible du public aubois lors de ses rares titularisations. « C'est pour ça que les gardiens sont obligés d'être tout le temps exigeants avec eux-mêmes, parce qu'on ne leur passe rien », observe-t-il, « cette exigence ne me quitte jamais. »
Désormais aussi intouchable à  la Meinau que ne l'était celui qui l'entraîne depuis l'été 2006 — le coach des gardiens Alexander Vencel -, Stéphane Cassard fera le bonheur des Bleus durant encore un an et demi au moins (*).
Finalement, peut-être « Loulou » Nicollin était-il un visionnaire : au pays de la choucroute, sa « grande saucisse » ne pouvait que se sentir dans son assiette. Ainsi, après avoir parfois « dégusté », Stéphane Cassard savoure-t-il aujourd'hui une fin de carrière relevée et pleine de piment. Sans modération, mais toujours avec humilité. Paradoxalement, plus il survole son sujet dans sa cage, presque en lévitation, et plus son poids dans le groupe se fait sentir.

(*) Son contrat, prolongé il y a quelques mois, s'achève en 2009.

[kablanovka]

il a eu un 8 dans le France foot et est dans l'équipe type

[Notelpats]

au pays de la choucroute, sa « grande saucisse » ne pouvait que se sentir dans son assiette.

A conserver dans son contexte

[L'homme de la vallée]

A 35 ans, Stéphane Cassard réalise à  Strasbourg l'une des meilleures saisons de sa carrière. Heureux de pouvoir vivre ça à  son âge, le gardien du Racing apprécie que son poste soit enfin reconnu.



Stéphane Cassard, après la dernière rencontre de championnat, Jean-Marc Furlan a déclaré que vous étiez à  l'apogée de votre carrière. Est-ce votre sentiment ?
J'ai vécu de très bons moments au début de ma carrière. Après, j'ai connu des moments très difficiles. Pour moi, il s'agit surtout d'une histoire de décisions et d'opportunités.

Dans quels domaines avez-vous l'impression d'avoir progressé ces dernières années ?
J'ai surtout appris de mes expériences, qu'elles soient négatives ou positives. Je me suis servi de ça pour sortir plus fort des situations difficiles. En plus de ça, mon leitmotiv a toujours été de travailler. Et quand on bosse, on est forcément récompensé. Après, il faut savoir aussi être patient par rapport aux opportunités que l'on peut avoir. Car quand on est gardien, il n'y a qu'une place à  prendre donc c'est toujours délicat. C'est d'abord une question d'opportunités à  bien saisir et quand on fait appel à  vous, il faut être bon pour rester le plus longtemps possible dans le but.

Doit-on comprendre que vous êtes ressorti plus fort des mauvaises périodes que vous avez traversées ?
Tout à  fait. Et je savoure, tout en sachant très bien que tout peut aller très vite dans les deux sens. En tout cas, actuellement et depuis toujours, je fais tout pour être le plus performant possible.

« Ne pas baisser la tête et toujours croire en soi »

Pensez-vous qu'un gardien se bonifie avec le temps ?
Oui, c'est ce que je pense. Avec l'âge, on analyse beaucoup mieux les choses et l'on prend beaucoup plus de recul. L'important est d'être régulier car c'est surtout là -dessus que ça se joue pour nous. Il faut vraiment être performant et régulier sur toute une saison. C'est donc important d'être bon chaque week-end. Avec l'expérience, j'ai appris à  gérer la semaine et les matchs.

Ressentez-vous cette expérience dans les gestes que vous effectuez sur le terrain ?
Non, c'est plus quand je vois certains jeunes réagir. Y compris à  l'entraînement où je me dis que sur certaines choses, il vaut mieux garder son influx, prendre du recul par rapport à  la situation et l'analyser plutôt que de prendre inutilement sur sa concentration. L'expérience peut se jouer sur des choses comme ça notamment.

Vous sentez-vous encore friable dans certains secteurs ?
Il y a toujours moyen de progresser. Arrivé comme moi à  35 ans, il ne faut pas régresser car il y a beaucoup de bons gardiens en France, que de bons gardiens même pratiquement. Donc il faut au minimum rester à  ce niveau-là  et peaufiner les détails. Car à  tout âge, on peut tout travailler. C'est très important d'en être conscient. Et si vous en êtes conscient, vous pouvez progresser.

Comment vous définiriez-vous ? Comme un gardien qui a trouvé son rythme de croisière sur le tard ?
Non, non. J'ai vécu certes une carrière un peu irrégulière par rapport à  certains choix et en raison du fait que des clubs me correspondaient un peu mieux que d'autres. Mais ça fait partie du jeu. Simplement, il faut savoir rebondir et toujours se remettre en question quand vous connaissez des moments un peu plus délicats. C'est ce que j'ai su faire dans ces moments-là  : ne pas baisser la tête, bosser et toujours croire en soi.

« Même moi, à  mon âge, on parle de moi »

Enviez-vous des gardiens comme Mandanda ou Lloris qui explosent dès leur arrivée sur le circuit ?
Non, pas du tout, car j'ai connu ça. J'ai commencé aussi jeune qu'eux : j'avais 20 ans et demi, 21 ans. Sauf que pour nous, à  l'époque, le poste de gardien de but était moins médiatique. Donc forcément, même si j'étais jeune et que je jouais, c'était moins médiatisé. Il y avait moins de médias et on parlait moins des gardiens. Mais ce qui leur arrive est tout à  fait normal car ce sont des jeunes qui ont beaucoup de talent et c'est normal que l'on s'intéresse à  eux.

Regrettez-vous que ce poste ne soit médiatisé à  sa juste valeur qu'aujourd'hui ?
Non, c'est bien que le poste soit aujourd'hui vraiment valorisé et que l'on s'y intéresse beaucoup plus. Même moi, à  mon âge, on parle de moi (rires). Donc c'est intéressant aussi. Quel que soit l'âge, on parle du poste donc autant en profiter. Il n'est jamais trop tard pour être performant. Je n'irais pas jusqu'à  dire que je rattrape le temps perdu mais disons que je profite aujourd'hui pleinement après quelques années difficiles.

Strasbourg est-il pour vous, et dans votre carrière, le club idéal pour atteindre votre plénitude ?
Oui, Sochaux, Le Havre et Strasbourg sont vraiment trois clubs où ça s'est vraiment bien passé pour moi et où j'ai flambé. Ce sont trois clubs qui se ressemblent. Des clubs relativement simples. Même si c'est un peu différent à  Strasbourg , ce sont des clubs où on aime bien les gens respectueux et qui travaillent. Et l'entourage du club y est assez familial et très proche. Ailleurs, c'était différent car c'est vrai que l'environnement y fait aussi. Mais il faut savoir s'adapter à  d'autres mentalités. Même s'il y a des endroits où ça se passe moins bien, il faut en retirer le positif, même si c'est

(le jour ou Strasbourg devient un club normal, je supporte une autre équipe)Un interview simple d'un homme simple comme on (je) les aime.

[Phapha]

J'aime bien comme il noie le poisson sur la question : "Vous sentez-vous encore friable dans certains secteurs ?" Secret industriel...

[Tenor]

Il n'est pas exempt ce soir de reproche. 3 tirs et encore, 3 buts !!!

[argueti]

Hélas il ne peut pas nous sauver tout le temps ...

[Tenor]

OK d'accord, mais ce soir il était aussi en-dedans j'ai trouvé
Ce n'était pas du grand Cassard