
Jean-Marc Furlan
- NéRiK
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Re: Jean-Marc Furlan
Pour moi ils sont tous responsables de la défaite. Joueurs et coach.En tout cas je veux plus entendre parler de "beau jeu" pacque les prestations à la Meinau font peine à voir... 

Mieux vaut se taire et passer pour un con que de l'ouvrir et prouver qu'on en est un
- lolo
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Re: Jean-Marc Furlan
Tiens, y'en a un qui suit...NéRiK a écrit :Pour moi ils sont tous responsables de la défaite. Joueurs et coach.

Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
- NéRiK
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Re: Jean-Marc Furlan
Je suis à la ramasse ce soir. Un peu de compréhension, merci.



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Re: Jean-Marc Furlan
Ce n'est pas le moment de tirer sur le chasseur. Tout le monde est entraîneur mais c'est lui pourtant qui connait le mieux ses joueurs. Nous sommes dans un trou, je dirai dans une fosse ou l'air ne sent pas très bon, mais que peut-on faire de plus ?
Gagner et encore gagner.
Il y a peut-être des primes de maintien qui sont promises ?
En D2 il y avait sans doute aussi des primes de montées de promises...qui sait ?
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- argueti
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Re: Jean-Marc Furlan
DNA a écrit :Furlan mobilise ses gens
Conscient que la situation commence doucement mais sûrement à se crisper, Jean-Marc Furlan a tenu, hier matin, à justifier sa méthode. A la veille de la venue de Lille, l'entraîneur général prône la patience et en appelle à la mobilisation générale. Sur le terrain comme dans les tribunes.
Voilà le genre d'indications qui, généralement, n'inspire rien qui vaille. Quelques jours après avoir fustigé l'arbitrage, au soir de la défaite concédée à Bordeaux (3-0) - et, accessoirement, l'attitude du buteur bordelais Henrique -, Jean-Marc Furlan invite gentiment la presse à se montrer raisonnable et compréhensive. Son équipe serait, selon l'entraîneur strasbourgeois, déjà suffisamment dans le dur pour ne pas en rajouter. La minuscule algarade, entre Johansen et Mouloungui la semaine passée, aurait ainsi dû rester confinée aux berges du Krimmeri et non trouver un écho dans les colonnes des journaux.
« On va se maintenir parce que cette équipe le mérite »
Quand une équipe part à vau-l'eau, la tentation de s'en prendre aux arbitres ou aux plumitifs constitue souvent un réflexe pavlovien. Furlan est bien trop habile pour s'agiter comme un rodomont ou verser dans la paranoïa. Son credo, de toute façon, tourne autour du « projet de club » dans lequel le maintien constitue la pierre angulaire. Pas question, donc, de céder à la panique. Le fait que les Bleus se soient inclinés quatre fois en cinq journées - neuf buts encaissés - ne change rien à la finalité. « Je suis persuadé que l'on va se maintenir, parce que cette équipe le mérite », martèle le Girondin. Une certitude qui s'apparente à la méthode Coué mais à laquelle l'homme s'accroche comme un naufragé à une bouée de sauvetage. « Je serais vraiment inquiet si les joueurs ne répondaient plus, justifie-t-il. Ça m'était arrivé à Troyes, et j'étais prêt à jeter l'éponge. Mes les gars m'ont dit : "On est au fond du trou, coach, ça ne vient pas de vous." Ici, je n'ai pas ce sentiment. »
« La notion "d'entraîneur militaire" me fait vomir »
A Strasbourg, les joueurs font corps derrière leur entraîneur. Du coup, Furlan joue au père protecteur. Du moins en public. « Je considère l'équipe comme une famille, ajoute-t-il. Tu protèges tes enfants des menaces extérieures. En interne, en revanche, tu peux asséner tes quatre vérités. Surtout en tête à tête, où il n'y a pas de concession. » Une façon comme une autre de répondre aux critiques des supporteurs, dont certains jugent la méthode du coach trop douce et les mots trop tendres. « Ceux qui m'ont vu en colère savent que ça n'a rien à voir avec l'image que je reflète, dit-il. Le jour où vous me verrez gueuler, vous sortirez d'ici et vous porterez immédiatement plainte. Mais ne comptez pas sur moi pour taper sur les joueurs. La notion "d'entraîneur-militaire" me fait vomir. »
« Soyez patients », implore le coach
Confronté au contexte local et aux exigences du public alsacien, Furlan comprend que les attentes sont immenses. « C'est la première fois de ma carrière que je reçois des lettres anonymes après les défaites, sourit-il. J'étais surpris après la première, mais je n'y prête plus d'importance. » Une fois encore, l'entraîneur général insiste sur « le grand écart entre la passion autour du club et la potentialité de l'équipe. » Le manque d'expérience, incarné par des joueurs comme Cohade, Mouloungui, Gameiro ou Othon qui « n'ont pas le vécu de la Ligue 1 », doit suffire à refréner les ardeurs. « Soyez patients », implore Jean-Marc Furlan. Et d'appeler à la mobilisation générale, demain contre Lille, pour que la Meinau « nous soutienne quoi qu'il arrive. »
« Si la solution est de dégager Furlan, qu'on dégage Furlan ! »
Parce qu'il est persuadé que le Racing restera en Ligue 1 et qu'il est « possible de construire quelque chose de solide pour la première fois dans l'histoire du club au terme de trois ou quatre ans de combat », le coach demande du temps et de l'indulgence. Deux éléments qui, généralement, manquent cruellement aux techniciens. « Si la solution est de dégager Furlan, eh bien qu'on dégage Furlan, conclut-il sous forme de forfanterie. Mais ne comptez pas sur moi pour renoncer. Je m'accrocherai comme un fou. » Voilà une solution extrême que personne ne veut aujourd'hui envisager mais qui révèle quand même une certaine nervosité. Histoire de se détendre un tantinet, mieux vaut vaincre contre Lille.
Sébastien Keller
L'histoire est en marche ...
- argueti
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Re: Jean-Marc Furlan
L'Alsace a écrit :L'art de la patience
Jean-Marc Furlan a appelé hier le public de la Meinau à soutenir son équipe pour aller chercher les points nécessaires au maintien. Dès demain (20 h) contre Lille.
« J'ai besoin que le public comprenne qu'il doit être derrière nous pour engranger les 5 ou6 points qu'il nous faut pour être tranquilles. » Jean-Marc Furlan est entré hier lors de son point presse hebdomadaire directement dans le vif du sujet. Alors que son équipe n'a récolté que trois points lors des cinq dernières journées (1 victoire, 4 défaites, 9 buts encaissés, 3 inscrits), l'entraîneur strasbourgeois a appelé tout le monde à l'union sacrée, dans et surtout autour du club. Le technicien bas-rhinois ne nie évidemment pas que les résultats ne sont pas ces temps-ci ceux espérés. « En ce moment, quand on est président ou entraîneur, on ne dort pas. » Lui qui dit avoir découvert à Strasbourg le principe des lettres anonymes virulentes (« Ça fait dix ans que j'entraîne et c'est la première fois que j'en reçois ») reprend un couplet qu'il a souvent entonné cette saison. « Je dispose d'un bon groupe qui mérite de se maintenir. Il y a en son sein beaucoup de joueurs talentueux, mais quoi qu'on fasse, on ne peut pas rattraper l'année ou les deux années qui manquent à la moitié de nos joueurs. On ne remplace pas l'expérience. » Cette inexpérience, combinée à la refonte du groupe à l'intersaison, a ainsi amené le RCS là où Furlan le voyait dès l'été dernier. Mais le très - trop ? - bon début de saison réalisé par son équipe, encore 6e début novembre, a fait l'effet d'un trompe-l'Å“il et décuplé l'impatience du public. « Il y a trop d'écart entre l'attente des spectateurs et la potentialité de l'effectif. Si nous avions été six mois dans la zone de relégation, les gens seraient aujourd'hui plus accrochés et concentrés sur leur équipe. » Sous-entendu : plus indulgents. Y compris avec lui. « Qu'on perde ou qu'on gagne contre Lille samedi, je ne suis qu'un fusible. S'il faut virer Furlan pour que le Racing aille mieux, je me barre tout de suite. Mais ce n'est pas mon style de renoncer. Je me battrai jusqu'au bout. Le président (Philippe Ginestet) a beaucoup de courage d'investir une partie de ses économies dans le défi que nous nous sommes lancé et que nous pouvons tenir, au terme d'un combat qui prendra trois ou quatre ans. »
« Dans le même bateau que les joueurs »
Ce discours, qui laisse transparaître un certain désappointement personnel, ne l'empêche pas d'abattre la carte de la cohésion. Notamment vis-à -vis de son groupe. « Je déteste les entraîneurs qui se dédouanent en tapant sur les joueurs. Je vomis ça. Je suis dans le même bateau que les garçons, comme un chef de famille qui la protège de l'extérieur, ce qui n'empêche pas de se dire nos quatre vérités dans le cercle familial. Je ne tape pas sur mes joueurs, sauf en tête-à -tête lorsque je le juge nécessaire. » Dans une région où la patience du public n'est pas la première des vertus, Furlan en réclame donc. Tout comme il en réclamera demain à ses joueurs contre Lille. « Une équipe difficile à jouer qui, avant son élimination en Coupe de France après prolongation à Bordeaux mercredi (2-0), a pris 7 points en trois journées de L 1. J'ai dit aux joueurs de couper le son samedi pendant la rencontre, de ne penser qu'à gratter des points sans songer à satisfaire les exigences du public dans le jeu. Si nous avions agi ainsi contre Sochaux et Metz, nous aurions peut-être signé deux nuls et nous aurions aujourd'hui 37 points. Ce ne serait pas la même affaire. »
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Re: Jean-Marc Furlan
L'Alsace a écrit :« J'ai besoin que le public comprenne qu'il doit être derrière nous
Ces deux phrases me laissent un gout bizarre dans la bouche... Le public sera à fond derrière l'équipe si on lui donne quelque chose en retour, c'est à dire si il ressent une réelle envie de s'arracher de la part des joueurs. Je pense que peu de supporters acceptent le concept: "tu es supporter, donc tu viens au stade par un temps glacial, tu paies ton billet, tu encourages l'équipe, mais surtout tu ferme ta gueule quelque soit le résultat ou l'envie affichée par les joueurs et tu fais le beau". Il faut bien que Mr Furlan comprenne que les réactions du public sont plus dictées par le visage affiché par l'équipe que par les résultats bruts, et à ce niveau là , les deux dernière sorties à la maison était lamentables. Si les 11 titulaires contre Lille montrent aussi peu d'envie et de gnac, il ne recevra aucun soutient du public!!!L'Alsace a écrit :. J'ai dit aux joueurs de couper le son samedi pendant la rencontre, de ne penser qu'à gratter des points sans songer à satisfaire les exigences du public dans le jeu.
Racing pour le pire et le meilleur... Vivement le meilleur...
- NéRiK
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Re: Jean-Marc Furlan

Mieux vaut se taire et passer pour un con que de l'ouvrir et prouver qu'on en est un
- silex57
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Re: Jean-Marc Furlan
Ouais pas très respectueux envers les supporters sur ce coup là Furlan, c'est un peu les prendre pour des râleurs invétérés
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche.


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Re: Jean-Marc Furlan
Merci Furlan ! 
