[Ex] Éric Mouloungui

[D520]

son problème , ce sont ces centres qu'il rate lorsqu'il a enfin réussi à  déborder

[Pinon]

Il a toujours était comme ca le Mouloungui, d'abord il commence bien sa saison on le voit comme un futur grand puis il se blesse, il lui faut quelques mois pour revenir de blessure mais le problème c'est que sur le terrain il ne fait plus rien ...
Bref, Mouloungui est bon 6 mois dans l'année après c'est nada ! On aurait du le vendre à  Lille quand on le pouvait encore

[GeoGeo]

Trop facile pour nos adversaires... Suffit de museler moulou (fautes ou marquage à  2 joueurs (comme au parc)) et le racing est stérile...

Pas grand chose à  lui reprocher dans le fond, si on avait le meme à  droite les adversaires seraient plus emmerdés

exactement! franchement moulou avait toujours 2 joueurs sur lui , alors bon c'est pas cristiano ronaldo non plus... ceci dit c'est vrai que sur ses centres foirés il aurait du mieux faire

[Its_me]

Honnêtement, ça sert à  quoi de déborder sur le côté si après c'est pour centrer à  15km du joueur Les seules fois où il se montre vraiment dangereux c'est quand il arrive a déborder puis repiquer dans l'axe. Mais malheureusement ça n'arrive que très rarement.
Pour moi c'était le plus mauvais attaquant hier soir.

Rebelotte

[NéRiK]

On change pas une tactique qui ne fonctionne pas.

[Pinon]

Mouloungui assume

Meilleur passeur de l'équipe strasbourgeoise, son plus surprenant créateur sans doute, l'attaquant retrouve des sensations, mais pas la mire. Le sort du Racing dépend pour une bonne part du Gabonais en mal de réussite. L'intéressé ne fuit pas ses responsabilités.

Cerea et Adriano ne sont pas loin d'avoir passé leurs plus mauvais quarts d'heure de la saison en croisant sa route ces derniers temps. Eric Mouloungui a cette capacité de donner ce coup d'accélérateur assez irrésistible. Ils sont quelques défenseurs latéraux du championnat à  avoir frôlé le tour de rein en tentant de lui embrayer le pas. Mais s'il a la faculté de se créer les plus larges boulevards de la Ligue 1, le joueur de 24 ans apparaît en bonne place pour en faire l'utilisation la plus contrariante depuis une dizaine de jours. Au débordement rageur a souvent succédé un centre derrière les buts ou un tir au-dessus des tribunes. « Tu n'as qu'à  dire que tu as les pieds carrés », lui a lancé dans une boutade Nouredine Bouacherra, l'adjoint de Jean-Marc Furlan, pour évacuer le questionnement qui ne manque pas de poindre après la défaite face à  Monaco, samedi (0-2).

Volontiers soupçonné d'hiberner chaque saison

En effet, le Racing ne doit plus composer avec un Gabonais absent. Eric Mouloungui, volontiers soupçonné d'hiberner chaque saison - on se souvient qu'il avait fallu patienter presque cinq mois, du 3 novembre au 30 mars, et douze matches pour le voir poursuivre sa série de onze buts la saison passée en L 2 -, se sent « bien ». « J'ai eu un creux physiquement, admet-il sans se débiner. Mais depuis trois matches, cela va mieux. J'aurai pu être décisif. » Il aurait pu samedi, par exemple, face à  Monaco, puisqu'il a entamé la rencontre sur de bonnes bases et mis au supplice Adriano, d'ailleurs remplacé à  la mi-temps. « Sur les dix premières minutes, j'ai fait la bonne passe en deux occasions, rappelle-t-il. Si un ballon avait terminé au fond, on ne serait pas là  à  reparler de la suite. » C'est dommage pour lui. Car cette suite n'a pas été loin de correspondre à  un calvaire individuel. Entre mauvais choix, approximations techniques et traitement de faveur réservé par les défenseurs monégasques - Adriano et Modesto ont achevé la rencontre sous la menace d'un carton jaune -, l'enfant de Port Gentil a désespéré à  force de laisser croire la victoire possible.

« Eric Mouloungui a(-t-il) du mal » ?

« J'ai tenté de faire la différence, mais dans le geste final, cela n'a pas été ça et j'ai raté mon match. » Il juge sans complaisance, il encaisse la critique sans se trouver d'excuse. La farandole de sifflets, qui ont retenti samedi à  chacune de ses prises de balle, semble le laisser insensible. Au-delà  des quolibets en provenance de tribunes versatiles, la pique présidentielle d'après-match, « Eric Mouloungui a du mal », aurait pu avoir quelques incidences sur le mental d'un garçon que d'aucuns pourraient croire fragile. Il n'en est rien. Elle semble avoir l'effet de l'attaque du taon sur le cuir du buffle. Trois jours après la déconvenue, l'attaquant reste bien dans ses baskets. « Je ne manque pas de confiance, garantit le joueur débarqué en Alsace il y a une demi-douzaine d'années. J'ai du déchet technique, dû à  la précipitation sans doute. Mais je préfère cette situation où l'on attend beaucoup de moi. » Repassent les images de sa disgrâce, lorsque le Racing désirait volontiers s'en débarrasser, pendant six mois en 2006 pour un prêt à  Gueugnon après qu'un improbable séjour à  Odense avait été envisagé.

« Tirer l'équipe vers le haut »

« Je fais partie de ceux qui doivent tirer l'équipe vers le haut, poursuit-il. Comme mes coéquipiers, j'ai toujours été conscient que tout se jouerait à  la fin. Dans nos têtes, on est prêt à  la lutte. On a enchaîné cinq défaites ? Toute série a une fin. Et je me dis aussi que l'on a perdu quand on ne s'y attendait pas. On a gagné là  où on ne nous attendait pas. » A l'image de toute une équipe qui continue à  tenter de bien faire alors que tout semble lui être contraire, Eric Mouloungui croît toujours en sa bonne étoile. « Mon inefficacité actuelle m'agace, conclut-il. Mais les événements extérieurs, la presse ou les supporters ne vont pas nous changer. On travaille pour avoir le déclic. Et j'espère qu'il interviendra dès samedi. » Chacun de ses buts, tous marqués à  l'extérieur, ont correspondu à  une victoire. Chacune de ses six passes décisives, dont quatre ont été déclenchées en déplacement, ont valu au Racing un ou trois points. Après le paradoxal cauchemar monégasque, Valenciennes serait un judicieux théâtre pour rappeler la dépendance strasbourgeoise à  Mouloungui.

[Pinon]

La mauvaise passe

À l'image de ses partenaires du compartiment offensif, Eric Mouloungui, meilleur passeur du RCS (6 passes décisives), traverse une sale période et ne fuit pas ses responsabilités.

Il est un peu sur la défensive, ce qui - convenons-en - peut sembler paradoxal pour l'attaquant pure race qu'il est. Eric Mouloungui avoue un brin d'agacement. « Pas à  cause de vos questions, mais parce que ma propre inefficacité m'énerve », dit-il, conscient qu'après deux matches sans relief (Bordeaux et Lille), il aurait « pu être décisif » à  Paris (0-1) et contre Monaco (0-2) où il a fait passer une vilaine soirée à  Ceara et Adriano, mais n'a pas réussi un centre.
Lui qui avait entamé la saison tambour battant (5 passes décisives et 3 buts en 12 journées) s'est égaré en chemin. Depuis, en 16 matches, dont 11 titularisations (Ndlr : il a été blessé au genou de fin novembre à  mi-janvier), il n'a délivré qu'une passe décisive. « Après ma blessure, j'ai eu un moment creux sur le plan physique. Je n'y arrivais pas. Aujourd'hui, ça va mieux, mais je sais que j'aurais pu faire la différence à  Paris et contre Monaco. Ce n'est pas un problème de confiance. Si j'ai pu livrer des passes décisives par le passé, j'en suis toujours capable. Je sais pourquoi j'ai raté ce que j'ai entrepris : trop de précipitation dans le geste final, donc trop de déchet technique. Même quand ça allait bien, je ratais aussi des trucs. Mais on ne retenait que la passe délivrée ou le but inscrit. »

« Nous allons nous maintenir »

Certes, mais à  l'époque, le Racing gagnait. En ce début avril, il reste sur cinq défaites. D'où cette attente croissante autour des joueurs offensifs. « Ça ne me dérange pas », réplique le Gabonais, « Au contraire, je préfère qu'on attende beaucoup de moi. C'est plus valorisant. Je dois retrouver mon niveau de jeu et d'efficacité pour que l'équipe aille mieux. Samedi contre Monaco, si je réussis deux passes et si on marque deux buts, on n'est pas là  à  se poser toutes ces questions. »
Sans doute pas. Encore que la stérilité récurrente de la division offensive strasbourgeoise ne date pas d'hier. Avec 21 matches sur 35 (toutes compétitions confondues) sans but marqué, le Racing ne pouvait que se retrouver en danger un jour ou l'autre. « Nous sommes conscients depuis le début que le maintien se jouera jusqu'à  la fin », coupe Mouloungui, « Il reste six matches. Notre but est de casser notre série de cinq échecs. »
Ecartant d'un revers la question de la complémentarité des attaquants (« quand on marquait, personne ne la posait »), celui qui avait inscrit 11 buts en L 2 la saison passée ne redoute pas plus que ça le programme chargé du Racing lors des six dernières journées (réception de Lyon et Caen, déplacements à  Valenciennes, Rennes, Nancy et Marseille). « La qualité supposée des adversaires n'est pas la vérité. La preuve : nous avons perdu chez nous contre Sochaux, alors 19e, et Metz, la lanterne rouge, en allant, dans l'intervalle, nous imposer chez le 4e de l'époque, Le Mans. C'est le genre de performance qui doit nous mettre en confiance. Nous ne nous avouons pas vaincus. Nous allons nous maintenir. Nous y croyons. À nous de travailler pour redevenir efficaces. Dès samedi à  Valenciennes. »

[FM17]

« Il reste six matches. Notre but est de casser notre série de cinq échecs. »
Mouloungui nous fait du Furlan...

[silex57]

Samedi contre Monaco, si je réussis deux passes et si on marque deux buts, on n'est pas là  à  se poser toutes ces questions.

ça aussi c'est magnifique !

[FM17]

c est vrai...on devrait créer un topic "les sportifs s expriment" !!