[07/08] 37ème J: Strasbourg / Caen : 1/4

[silex57]

s'il est vraiment bon et veut jouer l'an prochain en L2 je connais un club qui manque de bons joueurs et qui risque fortement de jouer en L2 l'an prochain

[lolo14]

ben oui il est bon, et c'est lui qui avait marqué le second but valable contre l'om, mais il manque de temps de jeu et dumas veut le preter pour qu'il se fasse les dents en L2 avant de le récuperer la saison prochaine, en tous cas très bonne affaire

[FM17]

stop ou encore ce soir ? Caen fait tourner un peu ce soir, on va peut être ne pas perdre non ?

[Jeter]

faut gagner il y a pas le choix !!!!!!

par contre dans l'equipe de depart annonce par l'equipe

devant , c'est fanchone -Mouloungui -Gameiro-Alvaro Santos !!!!!!!!!

a confirmer !!!!

[Roswell Man]

Johansen, Abdé et Gasmi ont jeté l'éponge. Merci messieurs. Il ne reste plus que le dernier carré des fidèles + Zenke qui pourrait faire ses grands débuts ce soir.

Franchement, la compo je m'en fous, du moment que les gars sortent leurs tripes.

[Keating]

Debout les morts !

Le Racing vit son dernier rendez-vous de la saison, à  la Meinau, en accueillant Caen, autre promu assuré du maintien. Les Strasbourgeois se doivent de montrer à  leur public que la dégringolade des deux derniers mois les affecte.

Il paraît que le Racing et la Ligue 1, ce n'est pas encore mort. Depuis une bonne quinzaine de jours, la France du foot se passionne de savoir qui de Toulouse, Lens ou du PSG accompagnera deux des promus dans la charrette qui conduit à  l'échelon inférieur. Mais une comptabilité soignée ne manquera pas de révéler que le club strasbourgeois n'est pas complètement condamné.

La rationalité et le calcul sont néanmoins de peu de poids dans les affaires du ballon rond. L'identité des trois clubs qui tentent de se refiler la 18e place comme une patate trop chaude au coeur d'une raclette qui a trop tardé à  commencer le rappelle. Trois grosses écuries sont aux prises : le club de la capitale, dont l'unicité en L 1 s'apparente à  elle seule à  une absurdité ; le 3e de la saison passée, qui a défié Liverpool en Ligue des champions l'été dernier et mal lui en a pris ; enfin, l'un des clubs à  l'image la plus sympathique de l'Hexagone, à  l'assise populaire et économique la plus solide, à  tel point que l'on a ridiculement souhaité affubler l'ensemble de la population française d'un passeport ch'ti pour une pathétique histoire de banderole. Ainsi, dans les réflexions de fin de saison à  l'échelle hexagonale, le Racing n'est pas loin de rivaliser dans l'indifférence avec les rares pensionnaires du ventre mou de la L 1. Il faut dire qu'il y met du sien, enchaînant une hallucinante série de neuf défaites d'affilée, susceptible de le rendre champion toute catégorie en la matière après-guerre. Le contenu de ses deux dernières sorties n'arrange pas le regard qu'on lui porte : six buts encaissés, aucun marqué et un affligeant penchant à  s'effondrer dès que l'adversaire monte en régime. Nancy et Rennes se sont bien amusés. Et, dans les coulisses de la Meinau, de nombreux acteurs portent plus volontiers leurs attentions sur le choix du prochain club où il s'agit de poursuivre sa carrière que sur la prochaine échéance. Il y a comme l'apparition de déprimants fossés entre ceux qui se sentent concernés, d'autres un peu moins et les derniers incapables de s'affirmer dans un contexte compliqué. Il y a aussi des tiraillements entre les impuissants de l'attaque et les fatigués de la défense.

Comme depuis deux mois, quand tout se joue, le Racing est désarticulé et même nu lorsqu'il s'agit de troquer le pétillant costume de la technicité pour le bleu de chauffe. Il doit montrer ce soir qu'il n'est pas mort. L'obligation tient dans les conséquences d'une éventuelle dixième défaite de rang. Au-delà  de « l'humiliation » ressentie par son technicien en chef, le sort susceptible de lui être réservé dépend de l'ultime sortie de la saison à  la Meinau. Elle concerne donc deux des trois promus, dont Caen, le seul à  s'en être sorti. Battus au stade Michel-d'Ornano avant les fêtes, les Strasbourgeois avaient nourri une sensible amertume en raison du scénario d'une rencontre dont ils avaient dominé la première période. L'entraîneur strasbourgeois était alors convaincu que l'équipe normande ne serait pas loin de la charrette des relégables en fin de saison. Elle compte ce matin neuf points d'avance sur le premier condamné virtuel. Elle affiche un bilan parfaitement équilibré de douze victoires pour autant de nuls et de défaites. Elle peut apprécier avec délectation d'envisager une 2e saison d'affilée parmi l'élite, plus de dix ans avant le précédent. En gros, elle va débouler à  la Meinau sans aucune autre pression que de bien préparer de futures vacances bien paisibles face à  un mort-vivant. Le Racing et ses quatre points de retard sur le maintien sont loin de cet état de béatitude. Si deux des trois 18es venaient à  gagner, son sort serait réglé. Ce matin, il est encore parmi l'élite. En se couchant, ce soir, il sera peut-être déjà  l'heure de préparer l'enfer de la Ligue 2. Mais dans l'état de déliquescence sportif constaté depuis deux mois, une petite victoire, au passage, inciterait simplement de ne pas céder à  un désespoir définitif quant à  un club qui n'en finit pas de se rétamer. Et, parfois, de se relever.

Super pas intéressant cet article

Désaffections en cascade

Le navire strasbourgeois a semblé poursuivre son irrémédiable naufrage lors de la journée d'hier. Quelques membres de l'équipage ont, en tout cas, choisi de l'abandonner dans la tempête. A commencer par Pascal Johansen qui a refusé d'intégrer la catégorie des remplaçants. Ensuite, Yacine Abdessadki a déclaré forfait pour une blessure (diplomatique ?) à  l'adducteur. Enfin, Romain Gasmi, en délicatesse avec une cheville, a finalement fait l'impasse sur le rendez-vous. Plutôt qu'un groupe de dix-huit, Jean-Marc Furlan n'avait plus que quinze éléments pour envisager l'ultime chance de maintien. Simon Zenke a donc été rappelé en catastrophe pour faire le nombre. Pour revenir au terrain, le secteur défensif est quelque peu remanié avec le retour de Bellaïd, dans l'axe et la titularisation de Ducrocq, à  droite.

[enzy]

Quand je disais que c'était des couilles qui nous manquaient pour nous maintenir........

Les pauvres, ils ont peur de se faire bousculer ce soir à  la Meinau par le propre public

En mode "lopette" nos joueurs sur cette fin de saison.

[argueti]

C'est pour Caen ?

Si, après neuf défaites consécutives, le RCS ne renoue pas avec la victoire ce soir (20 h 45) à  la Meinau contre Caen lors de la 37e journée, il sera officiellement relégué en Ligue 2.

Avec deux mois de recul, l'anecdote prête à  sourire. Jaune à  vrai dire du côté de Strasbourg. Sur le moment, elle n'a fait rire personne. Le 8 mars à  la Meinau, à  la mi-temps de Racing – Metz, dans l'espace réservé aux journalistes, l'attaché de presse du RCS, Thomas Azan, se félicite du but d'avance de son club à  la pause face au voisin mosellan (1-0). À cet instant, Rodrigo et les autres sont virtuellement septièmes avec 38 points. Mais celui qui occupe aussi la fonction de webmaster au Racing se réjouit davantage de la dégringolade du Stade Malherbe de Caen que de la flatteuse position – virtuelle, on l'a dit – des hommes de Jean-Marc Furlan. Le SMC, qui n'a engrangé que 5 points lors des 10 journées précédentes (5 nuls, 5 défaites), est alors mené 1-0 par Monaco au stade Michel d'Ornano et semble sur le chemin d'un 11e match sans victoire. « Le plus important, ce n'est pas tant d'avoir 38 points et d'être 7es que de mettre Caen derrière nous », analyse notre ancien confrère. « Les Caennais ne se remettront pas d'une telle série et seront dans la charrette en fin de saison. » On connaît la suite. Ce jour-là , Caen a rétabli la situation en passant 4 buts aux Monégasques de Marc Keller (4-1) et le RCS, concédé face au FC Metz d'Yvon Pouliquen le premier de ses neuf revers consécutifs. Ce matin, les Caennais pointent tranquillement au 11e rang. Leur victoire face à  Monaco comprise, ils ont récolté 12 points lors des 7 dernières journées (avec une seule défaite 2-1 à  Bordeaux). Le Racing, lui, a pris place dans la fameuse charrette. Il tentera ce soir d'éviter qu'une 10e défaite d'affilée ne devienne le « dix de der » de son avenir en L 1. Histoire, aussi, d'effacer le douloureux souvenir du match aller. À d'Ornano le 22 décembre, le RCS avait survolé la rencontre pendant 40 minutes, sans trouver la faille, avant de se faire cueillir en contre par Eluchans et de ne jamais se relever, battu 2-0.

« Caen travaille en profondeur »

« Nous les avions secoués », n'a pas oublié Jean-Marc Furlan. « Aujourd'hui, Caen est sur une dynamique très forte. C'est un club qui Å“uvre avec la même idée force que Nancy, qui accomplit depuis six ou sept ans un vrai travail en profondeur et un colossal boulot de formation. Longtemps, cette saison, il a gagné des matches au courage. Maintenant, il les gagne au mérite. » Du coup, les eaux dans lesquelles navigue le bateau normand sont autrement plus calmes que celles qui secouent une embarcation bleue transformée en frêle esquif au fil des semaines. Furlan, qui a accueilli avec irritation, mais aussi soulagement, la double défection de Johansen et Abdessadki après l'entraînement (voir ici) en est presque à  regretter que la saison n'ait pas plus mal débuté. « Je me disais à  l'époque : « Pourvu qu'on débute mal et qu'on soit dans le dur tout de suite, que tout le monde, nous compris, sache à  quoi s'attendre. » L'entraîneur strasbourgeois aura toutefois du mal à  convaincre qu'il aurait préféré être 20e que 6e après 12 journées. À sa décharge, il ne s'est jamais laissé gagner par l'euphorie. « Quand j'entendais certains évoquer l'Europe, je me disais : "C'est gravissime." Ce n'était pas un manque d'ambition. C'était de l'expertise. » Le Docteur Furlan avait établi le bon diagnostic. Il n'a juste pas trouvé le remède. Et seul un pèlerinage à  Lourdes semble aujourd'hui susceptible de ramener à  la vie un Racing moribond.

Johansen quitte le groupe

L'info est tombée deux heures après la fin de l'entraînement hier : Pascal Johansen, qui avait constaté qu'il serait remplaçant ce soir, a refusé de faire partie du groupe contre Caen. Il en a informé le coordinateur sportif Ferhat Khirat qui a aussitôt transmis la nouvelle à  Jean-Marc Furlan. En fin de contrat, le Colmarien, sait ses jours comptés à  Strasbourg. Samedi dernier à  Nancy, il avait lui-même demandé son remplacement, se sentant à  la fois inutile et impuissant. Dans la semaine, l'entraîneur, qui s'était estimé trahi, avait pointé du doigt un joueur qui, à  Picot, l'avait « lâché. » Il songeait au Haut-Rhinois. « Je suis déçu parce que c'est le match de la dernière chance, que je me sentais bien, que je me préparais à  le jouer », se justifie ce dernier. « Je suis tellement déçu de ne pas jouer ce qui aurait été mon dernier match à  la Meinau que je préfère ne pas faire partie du groupe. Je ne me sens pas capable mentalement d'apporter quoi que ce soit. Dans mon esprit, je voulais jusqu'au bout essayer de sauver le Racing de la relégation. Honnêtement, je ne vois pas ce que je pourrais apporter en tant que remplaçant. Je préfère donc laisser le groupe et l'entraîneur tranquilles. Je n'avais pas envie de finir comme ça à  la Meinau, être sur le banc et ne servir à  rien. J'ai déjà  été écarté trois mois cet hiver sans trop d'explication. J'assume ma décision.» Cette défection, combinée à  celles de Yacine Abdessadki (qui s'est entraîné normalement hier, mais a prétexté le réveil de sa douleur aux adducteurs pour déclarer forfait) et Romain Gasmi (touché à  la cheville), réduit le groupe à  16 unités, le jeune attaquant nigérian Simon Zenke étant appelé en renfort. Elle indispose évidemment un Furlan partagé entre agacement et soulagement. « C'est grave pour l'idée même qu'on se fait du sport. Mais je n'ai pas envie d'en rajouter. Il y a deux mois, tous les joueurs avaient signé une charte d'honneur, Pasqui et Yacine compris. Je n'ai rien d'autre à  dire. »

Suspendu : R. Gomis (Caen).
Absents : à  Strasbourg, Cohade (pubalgie), Lacour (abdominaux), Othon (genou), Renteria (cheville), Camadini, Abou, Weber, Gurtner, Zenke, Schneider (choix de l'entraîneur) ; à  Caen, Compan (cou), Mazure (contracture), Seube (abdominaux), Deroin (pubalgie), Quellier (élongation), Leca (mollet).

Stéphane Godin

[Manu]

Vous embrasserez la Ligue 1 pour moi (enfin la Meinau et la Ligue 1), bon courage aux "vrais" supporters Alsaciens qui vont une nouvelle fois assister à  une corrida.

[D520]

et si nos jeunes gagnaient ce match ce soir ....