
Faut voir, ça se discute...
Tiens, tu postules?FM75 a écrit :(je recadre le topic)
J'ai vérifié dans les dictionnaires avant d'écrire.lolo a écrit :Ben j'ai rien trouvé qui indique son usage (grammaticalement parlant) dans la langue française... Mon dictionnaire (français) n'a pas d'entrée "quid"...... et je n'ai pas mon Gaffiot sous la main.
Mere, merde, merde...
et c'est parti pour un tour !!DNA a écrit :Furlan confirmé
Malgré l'échec sportif majeur enregistré après la défaite face à Caen, samedi, Philippe Ginestet a décidé de maintenir son entraîneur pour la saison à venir. La motivation intacte de Jean-Marc Furlan l'a convaincu.
Ils se sont rencontrés hier matin. Et, plutôt que de se consacrer à une énième révolution de palais, les deux principaux responsables du Racing, Philippe Ginestet, le président, et Jean-Marc Furlan, aux manettes sportives, ont décidé de ne rien changer. Enfin presque. Parce qu'il est « fait pour ce métier », l'entraîneur, qui aura enchaîné deux descentes en deux saisons, a indiqué à son employeur qu'il était « prêt à relever le défi ». « En ce moment, on fait le point avec les joueurs, avec les dirigeants, pour identifier les fautes qui nous ont conduit à cette situation, a poursuivi Jean-Marc Furlan dans la soirée, au terme d'une journée marathon. Mais maintenant, je me sens en mesure de pouvoir compter sur un groupe extrêmement concerné par la remontée. »
« Dans une phase où le club doit économiser »
Il s'agira néanmoins de revoir quelques rêves de grandeurs à la baisse. Débarqué en Alsace l'été dernier, l'ancien technicien de Libourne-St-Seurin et Troyes devra composer avec des coupes sombres dans des services mis en place depuis quelques mois. La préparation mentale, le service vidéo ou encore le responsable des statistiques sont mis au rancart. Il en coûte au manager sportif, désireux de copier les modèles en vogue à la Juve ou au Real Madrid. « Mais on m'a indiqué que des raisons économiques s'imposaient, a concédé « JMF ». A mes yeux, c'est un vrai recul, mais le club est dans une phase où il doit économiser... » Jean-Marc Furlan a donc placé certaines de ses exigences au fond de sa poche. Visiblement, cela ne l'a pas empêché de tenir un discours convaincant à son employeur. Malgré les dix défaites d'affilée, série en cours, malgré une relégation un an après une remontée assurée par Jean-Pierre Papin, malgré quelques divergences sur la qualité de l'effectif, l'entraîneur actuel sera, a priori, celui de la saison prochaine. Philippe Ginestet s'est refusé à limoger un 3e entraîneur en trois saisons. Serait-ce justement pour des considérations financières, sachant qu'un million d'euros étaient nécessaires au limogeage du responsable technique ? Si quelques voix en interne n'hésitaient pas à en faire le coupable qui devait payer, Robert Lohr, 2e actionnaire dans l'ordre d'importance, n'avait pas hésité à se faire le chantre de la stabilité. « Il faudrait peut-être changer quelques petits détails dans la forme, notait l'industriel après la déculottée enregistrée face à Caen, à la Meinau, samedi (1-4). Je continuerai à soutenir le président et l'entraîneur parce que je considère qu'ils sont bons tous les deux. » Il restait le doute entourant l'implication de Jean-Marc Furlan. Guère intéressé en apparence par les productions de ses hommes dans la semaine, l'entraîneur a pu afficher un comportement parfois surréaliste lors des séances ces derniers temps, alors que le Racing jouait ses dernières chances de maintien. De la même manière, il a pu s'effacer derrière son adjoint, Nouredine Bouacherra, lorsqu'il a fallu harangué le onze strasbourgeois le week-end dernier. Dans son souci de responsabiliser ses hommes comme jamais, Furlan a pu donner l'impression d'abandonner.
« J'ai pu vérifier sa motivation et sa détermination »
Tout en digérant la « honte » qu'il ne cesse d'exprimer, le technicien a décidé de repartir au combat. Et son président lui laisse une nouvelle chance. Plutôt que de laisser la part belle à la passion environnante, avide de sacrifice, Philippe Ginestet s'est rallié à une forme de raison. Encore qu'il ne faut jamais jurer de rien puisque dans le sillage de la remontée 2007, Jean-Pierre Papin avait été confirmé à plusieurs reprises, avant d'être limogé. « Une page est tournée, a expliqué le président hier après-midi. J'ai vu le coach. J'avais besoin de connaître son état d'esprit. Et, par rapport au défi, par rapport aux changements auxquels le club doit se préparer, avec une réduction budgétaire, j'ai pu vérifier sa motivation et sa détermination. Je lui accorde ma confiance. » Le Racing a donc basculé vers un nouveau chantier, celui de la reconstruction à partir d'une saison, au moins, de Ligue 2. Pour une fois, à l'heure de commencer les travaux, il s'est refusé à tout démolir.
Furlan reste aux commandes
Un léger doute persistait. Aujourd'hui, il est levé. Malgré la relégation en Ligue 2, Jean-Marc Furlan a été confirmé dans ses fonctions de manager général du Racing après une longue entrevue avec son président hier matin. « Jean-Marc m'a assuré qu'il avait l'envie nécessaire pour retrouver l'élite la saison prochaine, confie Philippe Ginestet. J'avais besoin de voir dans quel état d'esprit il était après la descente et notre série de défaites. J'ai été rassuré. Ce qui est important à signaler, c'est que le Racing a besoin de stabilité. Pour une fois dans l'histoire du club, on a donc décidé de poursuivre dans la continuité. »
L'ancien entraîneur de Troyes honorera donc la deuxième de ses trois années de contrat en Alsace en Ligue 2. « Je vis cette descente comme une honte, une humiliation, souligne Furlan. Mais je suis fait pour ce métier, pour mener d'autres batailles. J'ai ça en moi. On continue ensemble. » Le staff, lui, va subir quelques modifications pour des raisons économiques, le budget baissant de 32 à 18 millions d'euros. Si le statisticien Emmanuel Pascal, un temps sur la sellette, sera conservé, la préparatrice mentale et compagne de Furlan ne devrait plus intervenir la saison prochaine. Et l'effectif actuel de 31 pros dans tout ça ? « On est tombé d'accord sur l'ossature et les joueurs qu'on souhaite conserver », explique Ginestet. « Le truc intéressant, c'est de construire autour du grand potentiel de sept à huit jeunes. Ça me motive », précise Furlan.