[08/09] Le Fil Rouge

[supppourtjs]

Des jeunes prometteurs qui sortent de CFA et qui ensuite sont envoyés en prets ( Carlier, Schneider et d'autres), pour finir en fin de compte de là  ou ils viennent, ne sert pas à  grand chose quand l'Environnement dans lequel ils sont et bien pour eux.
D'après JMF, dans le cas Weber, il est dans son interet de partir en prêt, et de rester au RCS pour l'interet du club, sacré dilemme.
Même ailleurs en prêt, personne ne peut dire qu'il sera un titulaire indiscutable, et si il le devenait et que son talent se revelent, personne ne peut dire non plus qu'il ne sera pas transferer la saison suivante.
Alors arrêtons d'envoyer nos"futurs talents" ailleurs et essayons avec eux, de structurer et de faire grandir ce club, eux qui ont étaient formés depuis parfois de nombreuses années au RCS, un retour sur investissement, car finalement c'est aussi cela qu'il s'agit, serait cette fois ci, une bonne chose pour les joueurs et le club

[télésupporteur]

sortir de CFA et prétendre être titulaire dans une équipe qui vise la montée en L1
il y a saut de chapître
surtout pour un défenseur

[Tenor]

Très juste Télésuppo

[fab]

Un derby pour trancher

Cassard, Paisley et les autres affrontent les Colmariens, ce soir, pour peaufiner leur préparation. La rencontre face à  un pensionnaire de la CFA s'apparente au dernier test dans un environnement clément.

Ce n'est pas la dernière ligne droite du 400 m, mais le Racing a déjà  entamé le virage final dans le tour de piste traditionnel qui marque chaque intersaison d'équipe pro. Avec un match amical en moins à  son programme, la bande à  Furlan a d'ores et déjà  éclusé la moitié de ses répétitions.
Avec la perspective de ne plus affronter que de solides oppositions allemandes, elle ne peut aborder le « derby » face à  Colmar comme une simple partie de plaisir sans saveur. « L'idée, c'est de donner du temps de jeu supplémentaire à  ceux qui seront là  contre Montpellier », précise d'ailleurs l'entraîneur strasbourgeois.

L'envie de se rapprocher du onze de départ est dans l'air

Sans préjuger du onze strasbourgeois désigné pour lancer la saison de l'angoisse, le 4 août prochain, à  la Meinau, l'envie de s'en rapprocher au maximum est dans l'air. Dans le même temps, l'organisation strasbourgeoise se précise pour s'articuler autour d'un 4-2-3-1, avec Gargorov dans le rôle du chef d'orchestre.
« La question, c'est aussi de savoir qui va choper le poste d'attaquant de pointe », sourit Furlan, comme pour tenter de masquer ses intentions. Il ne fait néanmoins pas l'ombre d'un doute que le Brésilien prêté par Berne, Marcos, sera celui-là .
Mais l'homme aux 9 buts en 36 matches avec Ajaccio la saison passée s'est contenté d'un seul but pour l'heure avec le Racing. Plus élégant qu'efficace pour l'heure, il serait bien inspiré de faire le plein de confiance à  l'occasion du 4e rendez-vous estival alsacien. Chahir Belghazouani, qui n'a pas oublié de profiter d'une anecdotique rencontre face à  une sélection régionale, entend, de son côté, entretenir la dynamique. « Je n'ai pas envie de réfléchir, j'ai la dalle, j'ai envie de jouer, de gagner et de faire en sorte que le club soit dans les trois premiers », explique l'intéressé, bien décidé à  concurrencer Eric Mouloungui sur le flanc gauche.

Quatre joueurs écartés

Pour le reste, les 17 joueurs convoqués par Jean-Marc Furlan ne sont pas loin de dessiner une tendance définitive dans la gestion collective bientôt en vigueur. « A partir de jeudi, on va resserrer l'entraînement », indique le technicien, qui devra se passer d'Ekobo, Cohade et Lacour, ménagés. En revanche, pour Carlier, Yachir, Abou et Ekwe-Ebélé, écartés, l'avenir se dessine plus franchement avec le groupe de CFA ou ailleurs.
Ils ne participeront pas à  la forme de fête organisée dans la banlieue strasbourgeoise, entre les deux locomotives du football régional avec Mulhouse. Mais dans le camp colmarien, on se garde bien de jouer les fiers-à -bras.
« On a repris l'entraînement depuis dix jours et on ne s'est consacré qu'à  du foncier, explique Damien Ott, aux manettes du groupe « vert », promu au 4e échelon de la hiérarchie nationale. Le but, pour nous, c'est de tenir, le plus longtemps possible, d'organiser une résistance correcte, de ne pas être juste des plots et des mannequins. Sportivement, ce n'est pas essentiel pour nous, mais cela reste un honneur. » Que le Racing est prié d'entretenir d'un rassurant verdict tout à  l'heure. Evacuer certains doutes, liés au profil de l'effectif rassemblé sous le maillot bleu, est à  ce prix

[fab]

Racing Place au jeu

Très en retard physiquement à  la reprise, les Strasbourgeois en ont fini hier avec le travail foncier. Le match face à  Colmar, ce soir (19h) à  Eckbolsheim, doit achever cette mise en jambes.

Qui dit équipe jeune, dit généralement physique au top. Mais le Racing aime décidément trop les contradictions. « Après les tests physiques, on s'est rendu compte que le niveau d'aérobie de l'équipe était très faible », raconte Jean-Marc Furlan. « En tout cas très en dessous de la moyenne nationale. Il a d'abord fallu faire une remise à  niveau de l'endurance, mais il y a des joueurs qui ont encore besoin de temps de jeu. »
Le contexte du match de ce soir, face aux SR Colmar, fraîchement promus en CFA, est posé. On ne cherchera pas spécialement à  créer des automatismes, mais à  faire cavaler les derniers rouillés des cartilages. Szelesi, qui a joué une bonne partie du match face à  Grenoble (0-0), devrait ainsi laisser un peu plus de place à  Ekwé-Ebélé. Contre un adversaire qui évoluera au niveau de sa réserve le Racing pourrait tout de même voir germer quelques idées d'animations offensives.
Face aux Grenoblois, le 4-4-2 de Furlan avait plutôt bien fonctionné. Mais le coach alsacien hésite toujours avec le 4-3-3 qu'il affectionne tant. « On va essayer une combinaison Marcos – Belghazouani – Fanchone », glisse le coach. « Il y a quelques points de détails à  régler, mais priorité aux joueurs qui ont le plus besoin de jouer. »

« Un groupe qui va marcher »

Si sur le plan physique, Jean-Marc Furlan s'est donc procuré quelques sueurs froides à  son retour de vacances, il n'a en revanche jamais eu d'inquiétude quant à  l'état d'esprit. Il se souvient que « l'an passé à  la même époque j'avais tiré la sonnette d'alarme, mais comme on était en L1, on ne voulait pas m'entendre. Il y a eu du nettoyage de fait à  l'intersaison, et même si le groupe est très immature, les garçons vivent très bien ensemble. »
Une impression confirmée par le petit nouveau Chahir Belghazouani : « C'est un groupe qui va marcher, j'en suis sûr, même s'il manque un peu de caractère. Mais tout le monde va s'endurcir, et n'oublions pas que même s'il y a beaucoup de jeunes, ils ont déjà  tous l'expérience de la L1 et de la L2 ! » Sur son rôle dans l'équipe, le milieu avoue « être parfois une vraie tête de cochon », mais a déjà  trouvé ses marques. Ali Mathlouti à  la sortie du vestiaire lui fait déjà  remarquer : « T'as changé Chahir ! » — « C'est moi qui t'appelle maintenant ! » Au moins, on ne pourra pas lui reprocher de ne pas avoir fait d'efforts.
Le souhait de Furlan, maintenant, c'est de trouver un défenseur. Mais avec les moyens du bord, c'est-à -dire limités, il va falloir faire un pari. « A gauche, je sais que j'ai Quentin Othon. Mais lui, il a sa place, n'importe où sur le terrain. Derrière lui, la question est de savoir si je fais confiance à  Jean-Alain Fanchone, qui a 19 ans, et qui découvre ce niveau. Avec le départ de Bellaïd, j'aimerais aussi un défenseur central… » Sans oublier qu'Anthony Weber attend son heure dans l'ombre de Paisley et Ducrocq. Les prochains jours devraient permettre d'y voir plus clair et d'établir une première hiérarchie dans cet effectif 2008-2009.

RC Strasbourg – SR Colmar, ce soir à  Eckbolsheim (19h). SR Colmar : Aupic, Fedrigo ; Camatte, Grosjean, Guy, Bontemps, Nemouchi, Kittler, Meyer ; Michon, Olivier, Wagner, Mezriche, Grimm, Aimetti ; M'Tir, Faivre, Balogou, Dieye, Khezami. Ent. D. Ott.

Le match qui devait avoir lieu samedi à  Besançon entre le Racing et le Betar Jerusalem a été annulé.

[Keating]

Un milieu à  l'horizon

Avec une case départs autrement mieux pourvue que celle des arrivées, le Racing s'est consacré à  un marché d'été timide pour l'heure. La tendance est susceptible de changer dans les prochains jours.

Avec le départ de trois pépites de son centre de formation (Gameiro, Bellaïd, Schneiderlin), de quelques joueurs en fin de contrat et la transhumance d'éléments prêtés vers le club d'origine, le Racing s'est bigrement déplumé depuis le début du marché d'été. Dans un souci d'économies impératives en raison de la descente en L 2, les dirigeants strasbourgeois ont proclamé une cure d'austérité drastique. Elle a des effets sur le fonctionnement au quotidien du club, entre un staff technique allégé de quelques salaires - l'homme en charge des statistiques, Emmanuel Pascal, ou la compagne de Jean-Marc Furlan, Cécile Traverse, en charge de la préparation mentale des individualités - et des « frais de bouche » réduits à  leur portion congrue à  tous les étages. On réfléchit à  des conditions d'hébergement moins dispendieuses dans le cadre du futur championnat de L 2, le budget pour les déplacements sera victime de coupes sombres. Pour l'amateur de foot de haut niveau en Alsace, l'affaire ne peut pas s'apparenter à  une réelle catastrophe. L'équipe pro payerait ainsi son naufrage de fin de saison, ponctuée de onze défaites d'affilée humiliantes dès lors qu'elles établissent un nouveau record d'après-guerre dans l'élite hexagonale. La démarche prête plus à  conséquence au regard de l'effectif rassemblé sous les ordres d'un technicien maintenu, Jean-Marc Furlan.

Avec deux joueurs prêtés aux références obscures, Chahir Belghazouani, un Franco-Marocain sous contrat avec le Dynamo Kiev, et Marcos, un Brésilien qui appartient aux Young Boys de Berne et qui a joué à  Ajaccio la saison passée (36 matches pour 9 buts en L 2), ainsi qu'un pari sur l'avenir, Victor Correia, au parcours cahoteux entre Belgique, Suisse et championnat national, la capacité strasbourgeoise à  dominer la besogneuse L 2 apparaît douteuse. Les 4 000 personnes ayant fait l'acquisition d'un abonnement à  l'année ne seraient pas loin de ressembler à  des inconditionnels sans discernement ou à  des amateurs de « premiers prix » désireux de faire une bonne affaire en cas de bonne surprise. Le panorama du côté de la Meinau est néanmoins susceptible de s'éclaircir. Depuis le Maroc, où il passe une semaine de vacances, le président Philippe Ginestet n'a pas été loin de décréter une offensive sur le front des mouvements. « Notre recrutement n'est pas terminé, garantit le n°1 du club. On peut même considérer qu'il y aura deux ou trois nouveaux joueurs avant le 31 août (ndlr : date de la fin du marché), sachant qu'il faut faire preuve de patience en la matière. On n'est qu'à  la moitié de la période et c'est souvent une course d'endurance. »

Franchement économe depuis six semaines, le Racing s'est construit quelques marges de manoeuvre. Avec les départs de Tum, Gmamdia ou encore Abdessadki, la masse salariale a diminué. Au sein de l'effectif, le salaire moyen de 25 000 euros est en chute libre avec les fins de contrat de Johansen ou Dos Santos. Voilà  donc le club strasbourgeois en mesure d'investir après avoir compté pour présenter un bilan viable devant la DNCG. « On a passé le cap du dégraissage, poursuit Philippe Ginestet. Désormais, on peut considérer que la situation évoluera selon les desiderata de l'entraîneur. » En gros, à  Furlan de décider où il s'agit de renforcer un effectif juvénile, en manque d'expérience. Le technicien n'est pas loin d'avoir défini les profils requis, un défenseur central, un milieu polyvalent et un attaquant. En somme, le Racing serait mieux pourvu avec un joueur supplémentaire par ligne aux yeux de Jean-Marc Furlan. Reste à  identifier les oiseaux rares.

Aucune unanimité ne s'est faite jour entre les différentes composantes du club. Des listes de recrues potentielles sont régulièrement élaborées. Le dossier du milieu de terrain est le plus avancé, même si différents courants s'affrontent. Avec en mémoire la réussite dans la dernière opération remontée de l'ultra-médiatique Jean-Pierre Papin, les partisans d'un « coup » susceptible de conférer au Racing le profil d'un des favoris de la L 2 avancent leurs pions. Dans ce cadre, et pour envisager renforcer un autre secteur de jeu, un contact, finalement sans lendemain, est même intervenu avec... Johan Micoud. Sans être fondamentalement opposés à  un peu de « bling bling » dans un club qui s'en est fait une spécialité, d'autres militent pour un élément au nom moins ronflant dans un souci d'évacuer la pression d'indispensables résultats immédiats.

On sait que les cas du milieu en disgrâce à  Lens, mais au salaire conséquent, Julien Sablé, et du récupérateur nantais, Harlington Shereni, ont été évoqués. L'international zimbabwéen est une piste à  l'étude pour donner de l'impact et de l'expérience dans l'entrejeu alsacien. Du côté du sportif, on ne se montre néanmoins pas trop pressé d'aboutir. « Les informations pour procéder au recrutement sont de toute façon données par le coach, explique Philippe Ginestet. Il devrait peaufiner sa réflexion en fonction des deux derniers matches amicaux. » Jean-Marc Furlan proclame, au final, qu'il est urgent d'attendre. « Il ne s'agit pas de rajouter des joueurs à  d'autres, on a vu durant ces dernières semaines ce que l'empilement des joueurs pouvait être nuisible, explique le technicien. Même si, en démarrant la saison avec l'effectif actuel, on pourrait être juste, soyons prudents. Il est délicat de juger la valeur du groupe actuel, mais je sais qu'il y a une très bonne dynamique et de la solidarité. » Sous entendu que ce n'était pas le cas précédemment avant le départ des deux ou trois « brebis galeuses » nuisibles au collectif. Un autre aspect relève de la plus haute importance dans l'esprit de l'entraîneur strasbourgeois. Potentiellement amputé d'une demi-douzaine de « titulaires » (Bah, Othon, Zenke, Szelesi, Mouloungui et/ou Gargorov) toutes les cinq à  six semaines en raison du calendrier FIFA, son groupe ne serait renforcé qu'en accueillant un joueur sans engagement avec sa sélection, ce qui n'est pas le cas de Shereni. « Il faudrait que le joueur renonce un temps à  la sélection », prévient ainsi Furlan. Entre l'urgence et la patience, entre l'expérience et le talent, entre une confortable tranquillité et une clinquante tradition, entre la nécessité de remonter immédiatement et la paisible construction, le Racing tâche de gérer ses paradoxes. Le nouveau milieu de terrain, attendu sous une dizaine de jours, pourrait l'aider à  y voir plus clair entre ses différentes options.

Ginestet prévient bien, à  Furlan toute la responsabilité des joueurs qui viendront ...

[Its_me]

Et il y a quelques jours, Ginestet a dit que les seuls joueurs susceptibles de venir étaient ceux sans contrats ou des prets

[Keating]

Racing : deux recrues ? Philippe Ginestet s'est entretenu de longues minutes avec Jean-Marc Furlan dans les couloirs du Parcs des Sports de Haguenau. Le président du Racing souhaite « deux recrues, pas forcément en défense ». Pour l'instant, le recrutement est bloqué par… Jean-Marc Furlan. « On lui propose des noms et on attend juste son feu vert. » Les choses pourraient donc bouger très rapidement, même si pour l'entraîneur strasbourgeois, « ce sera compliqué de recruter avant le début du championnat ».

Ginestet semble moins serein que son entraineur ... Qui a donc raison ? S'il devait y avoir des manques dans l'effectif avec que JMF n'a pas voulu de renfort (comme à  l'hiver dernier), cela pourrait cette fois le mener à  sa perte, que je ne souhaite évidemment pas ...

[Phapha]

Sauf qu'il aura le mercato d'hiver pour ajuster (sauf si la première moitié de saison est trop catastrophique).
Je suis d'accord avec JMF sur le fait qu'il ne faut pas se précipiter et voir pendant le mois d'août si le groupe confirme qu'il tient la route. Après je pense que ça dépendra pas mal du départ ou non de Mouloungui.

[FM17]

il n a pas voulu de joueurs au mercato et a fustigé le niveau de l équipe pour justifier la descente...cette année je serai le premier à  lui dire bravo en cas de montée. Il croit donc en son effectif et le dit, c est tout à  son honneur. Maintenant pas le droit à  l erreur, le Racing doit remonter (à  mon avis il manque 3 joueurs...)
par contre, je ne crois pas que le Racing proposera un jeu spectaculaire malgré Furlan la Fabrique..La L2 c est un combat, pas de place pour la philosophie, il faut une âme, des compétiteurs sinon gare à  la très grosse disillusion...