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Il s'accroche aussi pour percevoir encore un bon salaire, et à ce niveau c'est compréhensible...le jour où i n'y aura plus de contrat, bonjour la réalitéN'empeche, c'est les boules qu'il ait déja cet age là ...Bon il a l'air parti pour durer donc c'est une très bonne chose, la mentalité alliée au talent, on ne peut pas ésperer meilleur gardien.
Son salaire n'est pas, ou en tout cas n'était pas (heureusement pour le Racing), au niveau de ses prestations. Il a longtemps accepté d'être moins bien payé que les gardiens remplaçants. Ce qui n'est plus le cas avec le départ de Puydebois.Tenor a écrit :Il s'accroche aussi pour percevoir encore un bon salaire, et à ce niveau c'est compréhensible...le jour où i n'y aura plus de contrat, bonjour la réalité
DNA a écrit :« Le collectif prime »
A quelques heures du sommet face à Lens à la Meinau, Stéphane Cassard évoque les ambitions strasbourgeoises. Et compte sur la force collective du Racing pour contrer les individualités du RC Lens.
- Avec la venue de Lens, c'est le premier gros match à la Meinau de la saison, comment l'abordez-vous ?
- Je ne pense pas qu'on puisse dire que c'est la première grosse confrontation. Il y a déjà eu Montpellier, que je considère toujours comme un candidat à la montée et aussi Bastia, qui était dans une bonne dynamique lors de sa venue à la Meinau. Donc pour moi, c'est plutôt le 3e test d'envergure à la maison. Et je l'aborde avant tout comme un match intéressant à jouer, avec une bonne ossature en face.
« Les deux équipes ont un potentiel de Ligue 1 »
- Pensez-vous que le nul à Ajaccio vous a remis sur de bons rails après deux matchs un peu moyens à Angers et face à Troyes ?
- C'est un bon point glané en Corse, c'est clair, même si on a un peu laissé passer notre chance en première mi-temps. Mais au niveau de la combativité, de la solidité, c'était positif.
- Face à Lens, tout le monde espère une victoire. Un objectif réalisable pour le Racing ?
- Si on est vraiment ambitieux, il faut remporter cette rencontre et reprendre cette place de numéro 1 qui fait aussi partie de nos objectifs.
- En tout cas ce match est presque une affiche de Ligue 1...
- Disons que les deux équipes ont un potentiel de L 1. Mais ceci étant, ça ne veut plus dire grand-chose aujourd'hui. Il y a de moins en moins de différence de niveau, parce que les clubs moyens, de L 2 comme de L 1, ont beaucoup progressé. Du coup, on se retrouve avec des grosses équipes en L 2. L'an dernier, c'était Nantes, cette année, c'est Lens.
« Je ne pense pas que ce sera un match fermé »
- Est-ce que vous craignez l'équipe lensoise ? Parce que votre histoire personnelle avec ce club est mouvementée...
- Si on a peur, on ne peut pas jouer. Mais c'est vrai que face à Lens, j'ai tout connu. C'est face à eux que j'ai joué mon premier match pro, sous les couleurs de Sochaux, en 1992. Il y a aussi eu cette histoire de fracture (ndlr, en 2006, après un choc avec Thomert, Cassard avait été victime d'un traumatisme crânien), sans compter les nombreuses fois où je n'ai pas joué... Mais en règle générale, ce sont toujours des bons matchs.
- Avec son effectif, Lens fait figure de gros bras en L 2. Pour vous, cette équipe est-elle forcément le favori pour la montée ?
- L'équipe a un fort potentiel, un gros budget et de bonnes individualités, donc c'est clair qu'ils sont favoris pour monter.
- Pourtant, côté lensois, le staff semblerait se satisfaire d'un match nul à la Meinau...
- C'est normal, eux viennent avec un peu d'avance au classement et ils jouent à l'extérieur, donc un match nul serait un bon résultat. Mais je pense quand même qu'ils veulent tenter de gagner pour creuser l'écart. Je ne pense pas que ce sera un match fermé.
- Face à l'impressionnante armada lensoise, comment le Racing peut-il s'en sortir ?
- Il faut qu'on joue en bloc. Lens a une équipe qui repose sur des fortes individualités capables de faire la différence à tout moment. Chez nous, c'est le collectif qui prime. On a des mecs qui ne lâchent rien, comme Steven (Pelé) ou Greg (Paisley) l'ont prouvé à Ajaccio. Personne ne joue "perso". Même James (Fanchone), qui marque beaucoup, ne joue jamais pour sa gueule. C'est notre force.
SO a écrit :« Un quatrième gros test »
Le Racing est entré dans la phase active de la préparation du derby de lundi soir (20h45) à Metz. Un match qu'attend avec impatience Stéphane Cassard. Le portier strasbourgeois juge que cette rencontre sera un nouveau moyen d'étalonner les forces et faiblesses de l'équipe.
La possibilité de compter sept longueurs d'avance sur les Messins après cette partie est aussi une source de motivation.
- En cas de victoire, lundi soir, le Racing compterait sept points d'avance sur Metz. Est-ce une source de motivation avant cette rencontre ?
- Ce match n'est pas un tournant mais plutôt un quatrième gros test après ceux face à Montpellier, Bastia et Lens. Pour l'instant, ces tests, nous les avons négociés. Il faudrait que cela se poursuive encore à Metz. Nous restons sur une bonne performance. Mais il faut aussi se souvenir que la dernière fois que nous avions gagné aussi largement, contre Nîmes (5-0), nous nous étions inclinés la semaine suivante à Angers (3-0). Nous ferons tout pour faire un résultat à Saint-Symphorien. Les maintenir à quatre points serait déjà positif.
- La motivation face aux grosses équipes de la Ligue 2 est-elle plus simple à trouver ?
- Disons que pour ces matches-là , nous savons nous mobiliser. Il est « plus facile », entre guillemets, d'aborder ces rencontres. D'autant que durant le match, il y a toujours plus d'espaces, une volonté commune de jouer.
« Montrer qu'on peut enchaîner »
- On dit que le Racing de cette saison, est plus à l'aise dos au mur. Après la victoire face à Tours, vous n'êtes pas vraiment dos au mur. Faut-il le craindre ?
- On veut montrer, justement, que nous sommes capables d'enchaîner. Il faut se souvenir de notre début de parcours et de ces victoires consécutives.
- Le Racing devrait être privé de plusieurs éléments lundi soir. Est-ce un handicap pour un tel match ?
- Pas forcément. Ceux qui joueront auront à coeur de montrer que l'on peut compter sur eux. Je pense que chacun aura envie de montrer qu'il est présent.
