[Ex] Grégory Paisley

[urotsukidogi]

Pour en revenir au foot, le père Pasiley est à  mon avis le plus coupable dans la perte de vitesse du racing en ce moment. On peut toujours se gausser de notre attaque et réclamer à  corps et à  cris des joueurs devant mais notre petit Greg est quand même d'une nonchallance qui confine à  de la faute professionnelle.
Un truc qui m'a marqué, le Paisley étincelant du début de saison dernière nous gratifiait d'un passement de jambes devant l'adversaire par match et depuis la déconfiture de la deuxième ,partie de saison et même depuis le début de celle-ci je ne me souviens pas l'avoir vu en tenter une. Ce serait un signe d'un manque de confiance que celà  ne m'étonnerai pas.

[Manu]

Paisley il n'est pas un peu poissard ?

[Keating]

Le capitaine strasbourgeois, doté d'une technique très supérieure à  la moyenne, sort parfois inexplicablement de ses matches. Un constat dont ne disconvient pas un joueur à  deux facettes qui n'a qu'une hâte : retrouver la Ligue 1.

Il appartient à  cette catégorie de joueurs racés qui ont ravi les esthètes ces dix dernières années à  la Meinau. Sur la décennie écoulée, Grégory Paisley n'a eu que peu d'équivalents en termes de technicité. Il côtoie dans un cercle restreint les Mickaël Pagis, Corentin Martins et autres Danijel Ljuboja. Mais son aisance peut parfois se retourner contre lui et passer pour de la désinvolture.
À deux jours du choc contre Boulogne (lundi à  20 h 45 à  la Meinau), le capitaine du RCS a accepté hier de se livrer à  une introspection publique qu'il a souvent menée en privé. L'entretien à  suivre, aussi riche que sa personnalité, permet de mieux cerner le bonhomme.

Grégory, vous pourriez descendre du podium ce soir (1). Le match contre Boulogne lundi en revêt-il plus d'importance ?

Vous connaissez ma façon d'être. Je suis d'un naturel tranquille. Mais là , sincèrement, il faut vraiment faire un résultat avant d'attaquer la 2e moitié de saison. J'espère que la claque reçue en Coupe de France contre Sedan (2-4) a fait réagir tout le monde. Il y a un malaise. Ce n'est pas une question de talent. C'est psychologique. Ça se situe dans la tronche. Le bât blesse à  ce niveau depuis le début de saison.

Personnellement, il vous arrive parfois de sortir des matches. Comme l'expliquez-vous ?

Ce n'est pas la première fois qu'on me fait la remarque.

Qui d'autre ?

Ma famille. Dans ces cas-là , elle me dit : « On dirait que tu te fous de tout. »

N'est-ce pas simplement le reflet de votre personnalité ?

C'est une combinaison d'éléments. Quand j'ai débuté au PSG, j'étais mentalement à  fond dans le foot. Mais en 1999, je me suis rompu les ligaments croisés du genou. Pendant un an, je n'ai pas touché un ballon. Cette grave blessure a modifié la donne. Durant cette saison blanche, j'ai énormément cogité. Malgré mon jeune âge à  l'époque, j'ai pris énormément de recul. J'ai compris qu'il n'y avait pas que le foot dans la vie.

Vous arrive-t-il de vous sentir décrocher d'un match ?

Oui, même si ce n'est jamais volontaire. L'exemple le plus flagrant, c'est contre Monaco l'an dernier (0-2).

Jean-Marc Furlan, qui vous connaît bien, dit que vous êtes réfractaire à  toute idée de travail mental sur vous-même…

Ce n'est pas que j'y sois réfractaire. C'est juste que je me connais et que je ne vois pas l'intérêt d'un tel travail. Je ne suis pas dans la peau de quelqu'un qui se cherche et a besoin d'aide.

Vous auriez aimé partir pour un club de L 1 cet été. Finalement, vous découvrez la L 2 à  Strasbourg où vous avez prolongé…

Oui. Et à  31 ans, c'est dur. En L 1, je m'appuie essentiellement sur la technique, en usant de mon physique à  bon escient. En L 2, la technique, tu dois la mettre dans ta poche et jouer physique de la 1re à  la 90e. Je joue donc contre nature. J'avoue que par moments, ça me casse les bonbons de voir qu'on n'est pas capables de faire certaines choses qui me paraissent tellement évidentes. On me dit toujours que dans la difficulté, les cadres doivent tirer le groupe vers le haut. Mais quand l'équipe ne tourne pas, je vous assure que c'est plus simple à  dire qu'à  faire. Vivement que nous remontions en L 1.

Avec l'aide d'Olivier Monterrubio, que le Racing cherche à  recruter ? Il disait dans « L'Alsace » de ce vendredi que vous étiez son meilleur ami…

C'est le parrain de ma 2e fille. Pierre (Ducrocq) est celui de la première. Je ne vais pas vous faire l'article sur le joueur. Tout le monde connaît sa valeur, sa capacité à  faire la dernière passe, de n'importe où, ce qui est rare. Il a été pendant des années l'un des meilleurs passeurs – sinon le meilleur – de L 1. Tu ne peux pas refuser un mec comme ça.

Comment êtes-vous devenus aussi proches en seulement deux saisons communes à  Rennes ?

Certaines choses ne s'expliquent pas. Entre lui et moi, les connections ont été immédiates. Notre complicité s'est très vite retrouvée sur le terrain, moi comme arrière gauche, lui comme milieu gauche. Nous parlions le même football. C'était facile.

Le Racing vous a-t-il sondé à  son sujet ?

Le coach, oui, mais je ne lui ai rien appris qu'il ne savait déjà  sur le joueur. Il n'y a pas grand-chose à  dire, si ce n'est confirmer la valeur qui a fait sa réputation.

Et sur l'homme ?

Son expérience parle pour lui. Il n'est pas très volubile. Il parle peu, mais bien, et inspire le respect aux autres. Il serait une plus-value pour n'importe quel groupe.

Voilà  une interview franche comme je les aime !

[argueti]

J'aime bien la photo qui va avec :

[fan_racing]

Défenseur central hors du commun, mais sur le plan potentiel.

[argueti]

Il faut croire que le nul concédé samedi à  domicile contre Dijon n'a pas donné mal à  la tête qu'au seul Grégory Paisley. Le capitaine strasbourgeois, touché à  la tempe dès la 10e, avait quitté la pelouse groggy à  la 56e et dû être raccompagné par Pierre Ducrocq à  son domicile. Hier matin au décrassage, il allait mieux.

[argueti]

Ses longs balles dans la surface n'ont rien donné pendant toute la rencontre

[roro2]

il n'était pas la ce soir, trop hésitant, absolument pas patron, pas assez physique

[argueti]

Lui aussi à  la tête en L1 depuis longtemps ...

[Sam.]

Il a peut être la tête en L1 mais son cul est en L2....

Sam.