J'en rêvais Stan l'a fait !Stan a écrit :En plus d'être un looser, c'est un enculé !

Furlan nous montre sa vraie personnalité !
J'en rêvais Stan l'a fait !Stan a écrit :En plus d'être un looser, c'est un enculé !
L'Alsace a écrit :Furlan reprend sa parole
L'entraîneur du RCS, qui s'était engagé à partir en s'asseyant sur sa dernière année de contrat en cas d'échec dans la course à la remontée, refuse de renoncer à ses indemnités. La raison de sa volte-face ? « Le ras-le-bol d'avoir avalé des couleuvres pendant deux ans. » Le club envisage déjà un licenciement pour faute grave.
Les histoires d'amour finissent mal en général. Et les histoires d'amour vache ne peuvent finir que par des vacheries. Il était dit sans doute que le divorce entre le président Philippe Ginestet et son entraîneur Jean-Marc Furlan se terminerait par un psychodrame dont le club bas-rhinois ne saura décidément jamais faire l'économie. Depuis deux ans - et même depuis l'accession de l'investisseur immobilier à la tête du club en 2005 - le fonctionnement bancal du RCS a abouti à des conflits, même si souvent, le président a en définitive préféré conclure un « bon » accord amiable que laisser dégénérer l'affaire - les affaires plutôt - en mauvais procès. Difficile de dire ce qu'il adviendra ces prochains jours. Mais le déroulement de la journée d'hier ne laisse rien augurer de bon. Dès le matin, le futur ex-coach a averti son président qu'il n'honorerait pas leur rendez-vous prévu en début d'après-midi. Après trois jours de repos en Gironde, le coach était pourtant rentré à Strasbourg. Son mode de communication - un SMS - a encore moins été du goût du patron que son contenu. « Je suis sans nouvelle de lui depuis la défaite à Montpellier. J'étais là pour le rencontrer et il me dit qu'il ne peut pas être au rendez-vous et que je dois voir avec son conseiller. J'aurais aimé connaître de vive voix ses explications sur la fin de saison. » Un peu plus tard dans la matinée, l'investisseur immobilier appelle le conseiller en question. « Jacques Crouzel m'a laissé entendre que Jean-Marc ne respecterait pas sa parole (Ndlr : voir par ailleurs la teneur du pacte verbal passé début février entre les deux hommes). J'aimerais l'entendre de la bouche de Jean-Marc lui-même. Moi, je suis quelqu'un de la campagne et une parole est une parole. Je suis d'autant plus surpris que pas un président en Europe n'aurait maintenu son entraîneur après la relégation et la série de onze défaites de la saison dernière, sans parler de la mauvaise période que nous avons traversée début 2009. Ce qui me gêne le plus, c'est de ne pas l'avoir eu directement. J'ai fait part à Jacques Crouzel de ma surprise et ma grande déception. Je n'ai qu'une chose à dire : quand on ne veut pas honorer ses engagements, on peut invoquer toutes les raisons. L'important, c'est de pouvoir se regarder dans une glace. »
Furlan : « Si le président veut un débat médiatique, il l'aura »
Averti par son conseiller de l'intransigeante position présidentielle, JMF n'a pas jugé utile de rompre le silence radio qu'il s'impose depuis vendredi. Sauf auprès d'un Crouzel qui se fait son porte-parole. « Jean-Marc m'a dit : "J'ai tellement avalé de couleuvres depuis deux ans, avec des joueurs qu'on m'a imposés et dont je ne voulais pas, que j'en ai ras-le-bol. J'ai tellement été floué et méprisé dans ce club que je ne vois pas pourquoi je respecterais ma parole. Si le président veut un débat médiatique, il l'aura, mais je pense que je m'en sortirai beaucoup mieux que lui. J'ai des arguments pour le faire vaciller. " Jean-Marc était sur le point de changer d'idée quand il a appris que le président avait ce mardi même appelé Lorient pour le tailler en rondelles. Ça l'a conforté dans sa volonté d'aller jusqu'au bout. » Crouzel le premier suggère toutefois « de trouver une solution amiable pour éviter que ça ne finisse stupidement en eau de boudin » et dévoile que « Jean-Marc Furlan serait parti même en cas de montée en L 1 parce qu'il ne veut plus travailler dans un club où il n'y a pas la moindre concertation entre la cellule recrutement, la direction générale, le président et le staff. » Mais le divorce par contumace - en l'absence du coach - semble devoir se nouer dans le bruit et la fureur. Ni Jean-Marc Furlan, qui passera dans la France entière pour un homme qui ne respecte pas sa parole, ni Philippe Ginestet, dont le mode de gouvernance risque d'être écorné par les révélations du coach, n'en sortira grandi. Le Racing non plus. Comme d'habitude…
Stéphane Godin