Après avoir, à chaud, pointé du doigt une prestation « à la limite de la faute professionnelle » dans les couloirs du stade Francis-le-Basser jeudi, Pascal Janin a reçu hier matin dans son bureau Jean-Alain Fanchone, auteur en Mayenne d'une production personnelle trop mauvaise pour être vraie. Le technicien, pas tendre avec l'international espoirs la veille, a choisi de ne pas en rajouter une couche. « Pour lui, les événements se sont succédé ces derniers temps, avec l'annonce de son possible départ à Lille. Depuis des semaines, le dossier est en suspens. Je pense que mentalement, il n'a pas pu faire abstraction de certaines choses.
Je lui ai dit : ‘' Je veux croire que tu voulais bien faire, mais que ta tête n'a pas pu le faire.‘' C'est ce qu'il m'a assuré. Je lui ai fait comprendre que j'étais là pour aider les joueurs et qu'il pouvait compter sur moi pour l'aider à retrouver le niveau qui a fait de lui un international espoirs. Il a coûté cher au groupe et le sait. Vais-je le sortir de l'équipe mardi contre Arles-Avignon ? Franchement, je n'ai rien décidé. Si je sens qu'il est capable de passer par-dessus ces événements qui le tracassent, je peux très bien le relancer. Il a trois ou quatre jours pour me montrer qu'il s'est remobilisé mentalement. »
« Attristé » de sa prestation et de son impact négatif sur le résultat collectif, JAF ne fuit pas ses responsabilités. « Ce match, c'était une erreur et je vais tout faire pour montrer au coach que je suis prêt à rebondir dès mardi. »