[09/10] Le Fil Rouge

[argueti]

Pas vraiment la CFA, plutôt les blessés et remplaçants

Khiter qui tient pas plus de 50 minutes

[fan_racing]

Ce genre de confrontations est une bonne idée pour les joueurs en manque de temps de jeu, en manque de rythme ou qui doivent encore tout prouver (certains c'est les trois critères qui sont valables). On devrait en faire plus souvent.

[argueti]

Vu la pauvreté tactique le Racing ne peut se sauver que si il marque en premier puis ne fait plus le jeu ... C'est pour dire le niveau !

[Pinon]

Je sais plus trop ou j'ai lu cette stat, mais il me semble que le Racing à  ouvert le score à  7 ou 8 reprise pour finalement soit concédé le match nul soit une défaite ...

[fan_racing]

Châteauroux, Arles, Ajaccio deux fois, Caen deux fois, Brest ... et j'en oublie peut-être.

[argueti]

Hormis le premier match, aucune défaite non ?

[Phapha]

À Nantes aussi.

[Keating]

Racing - À l'heure anglaise ?

Depuis que le président Philippe Ginestet a annoncé son intention de vendre, les rumeurs les plus folles courent. D'autant plus vite d'ailleurs que les dirigeants se contentent d'une communication a minima. Pourtant, le rachat du RCS pourrait devenir effectif début décembre. Une société anglaise aurait déjà  formulé une offre.

On a tout entendu ou presque. Que l'homme d'affaires émirati qui a récemment racheté Manchester City lorgnait le Racing Strasbourg. Rumeur vite démentie outre-Manche. Que des émissaires anglophones ont visité la Meinau il y a quelque temps. Information confirmée cette fois par le président Philippe Ginestet, sans autres détails.

Régulièrement sondé sur l'avancée des négociations qui se trament en coulisses, l'actionnaire majoritaire d'un RCS en souffrance en Ligue 2 se limite à  un discours convenu et sibyllin qui s'apparente à  un appel d'offres. « Quand tu reprends un club, tu reprends un potentiel futur. Or, à  Strasbourg, entre l'engouement d'un public toujours prêt à  s'enflammer, un bassin économique dont le dynamisme n'est plus à  prouver, une situation géographique idéale avec la proximité de l'Allemagne et le projet de stade rénové, le potentiel de développement est réel, malgré une situation sportive délicate (19 e) . J'ai souhaité dès juin que le club bénéficie d'une nouvelle impulsion et évite l'enlisement qu'a connu Montpellier durant cinq ans en L 2. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il y a des intérêts concrets, d'investisseurs français et étrangers. Mais le processus peut être plus ou moins long. Sur les délais, impossible de répondre. Je n'ai pas de boule de cristal et il y a des aléas. »

Des intérêts concrets ? Des acteurs avisés du monde économique alsacien jugeaient il y a peu le dossier de vente au point mort. Selon nos informations, l'ex-président Léonard Specht aurait ainsi récemment sollicité les enseignes de grande distribution Leclerc du Bas-Rhin pour leur demander d'injecter un million d'euros. En pure perte.

Surtout, la saison 2009-2010 pourrait s'achever sur un déficit de 5 millions, hors vente de joueurs. Un paramètre que ne peuvent ignorer les repreneurs potentiels. Le budget 2009-2010 (15 millions) a en effet été bâti sur une 3 e place. Il intègre une prime de 3 millions versée par Sportfive en cas d'accession (on en est loin !) et un déficit d'exploitation de deux millions. Sans parler de la baisse des droits télés, « négligeable » selon Philippe Ginestet (300 000€ de moins pour la quinzième place, par rapport à  la 3ème). « Je n'ai pas d'inquiétude », maintient le président, « Lors de la vente de Kévin Gameiro à  Lorient pour 3 millions, nous avons inclus un bonus de 30 % sur la plus-value à  sa revente. Si Kévin, qui n'arrête pas de flamber en L 1, est revendu 8 millions, nous en percevrons 1,7. Par ailleurs, nous avons reçu en août une offre de 2,5 millions pour Magaye Gueye que nous avons repoussée. » Nancy en serait à  l'origine. Mais ce montant n'est-il pas caduc alors que l'international espoirs flambe moins cet automne ?

Dans l'entourage du RCS, on indique par ailleurs que le bilan comptable 2009-2010 occulterait une trésorerie plus florissante. Des quelque 30 millions récoltés grâce aux ventes de joueurs depuis 2006, trois gonfleraient encore les caisses. Il suffirait alors de vendre pour 2 millions avant le 30 juin pour joindre les deux bouts. Suffisant pour séduire des investisseurs ? Pas nécessairement dans l'immédiat, à  en croire Ginestet et son président-délégué Jean-Luc Herzog.

D'actives tractations suivraient pourtant leur cours. Hier, un bruit entendu dans les couloirs de la Meinau indiquait même qu'un repreneur français installé en Allemagne était disposé à  injecter 10 millions dans le RCS, mais pas à  rembourser Philippe Ginestet.

Selon nos sources, une société anglaise, qui avance encore masquée mais aurait donc bien visité les installations le mois dernier, posséderait toutefois une longueur d'avance et pourrait très vite enlever le morceau. Sous quelles conditions ? Motus et bouche cousue pour l'instant. Mais l'affaire devrait – dit-on – aboutir dans les tout premiers jours de décembre.

Bordel, c'est que ça avance bien quand même ces histoires ...

[silex57]

S'il y a plusieurs repreneurs potentiels c'est plutôt bon signe, reste à  voir qui choisi la solution. Si c'est juste Ginestet il va prendre celui qui lui donnera le plus de sous ce qui n'est pas forcément la meilleure solution pour la pérennité du club ...

[Keating]

Le président strasbourgeois est passé mercredi au vestiaire pour rappeler aux joueurs l’importance des deux prochaines échéances, ce soir à Dijon et mardi contre Bastia.

Les Strasbourgeois en ont eux-mêmes fait la confidence ce jeudi midi : la veille, le président Philippe Ginestet a jugé utile de s’exprimer devant le groupe et de réaffirmer que jusqu’à nouvel ordre, il reste le décideur. « Il nous a laissé entendre qu’il resterait en poste sans doute jusqu’en février ou mars », glisse l’un d’eux. « Mais nous avons tous compris que la vente du club était imminente. »

Philippe Ginestet, avez-vous confié aux joueurs que vous resteriez en poste quelques mois encore ?

Je n’ai pas parlé de date, ni de délai. Mon intervention n’a rien à voir avec les discussions entamées pour la cession du club. Elle est normale avant deux échéances importantes face à deux concurrents directs, Dijon et Bastia. C’est précisément ce que je leur ai dit : que malheureusement, nous rencontrions deux rivaux dans la course au maintien et qu’il fallait tout faire pour engranger les points pour sortir de la zone rouge. C’est la priorité. Je suis passé les encourager avant l’échéance de ce vendredi. J’ai insisté sur le fait que la défaite est interdite à Dijon et la victoire, largement autorisée. Même si je dois passer la main, je suis pour l’instant toujours à 100 % Racing. J’agis exactement comme si la vente du club ne devait pas se conclure. J’en ai gros sur le cœur de voir Strasbourg dans cette position au classement.

À propos de vente, une information circule selon laquelle le repreneur souhaiterait inclure au contrat de cession une clause d’annulation en cas de relégation en National…

Je ne suis pas dans l’optique de vendre sous conditions. C’est faux.
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