Fontenla a merdé vis à vis des médias et il n'aura jamais sauf résultats sportifs exemplaires (et encore) d'avis favorable de la presse locale. Après, si je pense toujours qu'il a merdé comme jamais depuis sa reprise du club, force est de constater que son discours est plus cohérent et pro depuis ce projet d'association aux locaux (qui vont exploser en vol d'ici peu). Il reste qu'il n'est pas l'homme qu'il faut au racing.
Putain qu'est-ce que j'ai fait de mon billet d'euro million pour ce soir...???
Nouveaux Actionnaires ?
- urotsukidogi
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Re: Nouveaux Actionnaires ?
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
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- argueti
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Re: Nouveaux Actionnaires ?
L'Alsace a écrit :La semaine de vérité
Les tractations entre les propriétaires du RC Strasbourg et le pool de repreneurs alsaciens redémarrent aujourd’hui. Ces derniers devraient formuler une offre concrète cet après-midi.
5,51 millions d’euros pour la cession de 100 % des parts de « FC Football Capital Limited », la première des trois holdings qui chapeautent la SASP (1) Racing : voilà ce que réclame depuis mercredi le propriétaire du RCS, Alain Fontenla, aux actionnaires minoritaires et investisseurs alsaciens candidats au rachat du club strasbourgeois.
Ce prix de départ, préalable à la négociation qui s’ouvrira véritablement aujourd’hui, a laissé les acheteurs potentiels de marbre. Jeudi, Jafar Hilali, président de Carousel Finance, société devenue associée minoritaire (à 15 %) de Fontenla depuis une quinzaine de jours, s’est tout de même rapproché de Henri Ancel, médiateur nommé par la Ville et porte-parole du dossier de reprise régional.
S’il a accueilli l’appel téléphonique de Hilali comme une main tendue, Ancel n’a pas dévié d’un pouce de l’échéancier qu’il avait fourni en début de semaine à Fontenla et qu’il compte respecter à la lettre.
Une offre inférieure aux exigences
Ce week-end, ce spécialiste en levée de fonds s’est ainsi livré, selon sa propre expression, « à un petit tour de piste des investisseurs potentiels. » Il a notamment rencontré comme prévu Frédéric Sitterlé, patron haut-rhinois de la société audiovisuelle « Skreenhouse Factory ». « Je dois encore avoir un entretien téléphonique ce matin avec Egon Gindorf (Ndlr : l’ex-président du RCS toujours actionnaire minoritaire). Jusqu’ici, tout le monde m’a confirmé son intérêt pour notre dossier. Je reprendrai ensuite contact avec MM. Hilali et Fontenla. Nous demanderons un audit du club, parce qu’il est logique de lier notre proposition aux résultats de cet audit. Nous devons cerner avec précision les risques liés à un rachat, notamment les litiges en cours, comme celui, énorme, avec Jose Louis Chilavert (2). En fait, notre offre se fait à trois niveaux. Un, le rachat des parts et du compte courant de Fontenla et Carousel (Ndlr : ces derniers ont déboursé au total 4,6 millions). Deux, la surface financière nécessaire pour assurer l’avenir du club. Trois, l’organisation à mettre en place si nous le reprenons. Nous devons définir un mode de fonctionnement. Ça se présente bien. »
Cet après-midi, Henri Ancel devrait donc transmettre au duo Fontenla - Hilali une offre probablement inférieure aux 5,51 millions exigés par l’homme d’affaires tourangeau. Ce montant, jugé hors de propos par les repreneurs alsaciens, permettrait au propriétaire de réaliser une plus-value de 900 000 euros, même si A. Fontenla réfute ce calcul. « Depuis que nous avons racheté, nous avons eu des frais. »
Des frais qu’il a lui-même initiés (3) et que les repreneurs régionaux ne sont guère enclins à assumer, pas même en partie.
(1) Société anonyme sportive professionnelle.
(2) L’ex-gardien paraguayen du Racing, licencié en 2002, a attaqué le club et réclame environ 3,7 millions d’euros. Son affaire est toujours instruite aux Prud’hommes (nos éditions de jeudi et vendredi).
(3) En engageant les chargés de mission Luc Dayan et Benoît Rousseau, le conseiller sportif déjà évincé Ralph Isenegger et le directeur de la communication Hervé Seck.
DNA a écrit :La semaine des Alsaciens
Alors que les Strasbourgeois devront patienter jusqu'à lundi prochain pour retrouver le terrain, à l'occasion de la venue de Nantes, les projecteurs se braqueront à nouveau sur les coulisses. Cette semaine s'annonce décisive pour les repreneurs alsaciens.
Pour ceux qui n'auraient pas suivi l'actualité trépidante du Racing la semaine dernière, un petit rappel des faits s'impose. Lundi dernier, le club strasbourgeois joue aux Pieds-Nickelés dans les ultimes heures du mercato. Fanchone est envoyé à Lille, le jeune Pape Souaré emprunte le chemin inverse. L'échange échoue lorsque Nicolas Fauvergue, jusque-là tenu à l'écart des discussions, refuse de lever son option d'achat que le Racing avait conclue avec le LOSC l'été dernier. Fin du premier acte, sourires amusés dans les rangs.
L'identité des investisseurs connue aujourd'hui des Londoniens
Le lendemain, Julien Fournier donne des éclaircissements sur le rocambolesque mercato hivernal. Le PDG, revenu aux affaires trois jours plus tôt, cherche à se justifier et jette l'opprobre sur Ralph Isenegger, l'avocat genevois accusé d'avoir fomenté des coups fumeux question transferts. On apprend qu'un bataillon de joueurs inconnus s'apprêtait à rallier la Meinau, contre le paiement de fortes indemnités. Le rideau tombe sur le deuxième acte. Les rires fusent de toute part. Mercredi, c'est Alain Fontenla qui fait une entrée fracassante dans ce vaudeville. Ou plutôt son ombre, puisqu'il ne s'exprime que par voie de communiqué. Le propriétaire londonien a des exigences d'ordre sonnant et trébuchant : 5,51 millions d'euros. Voilà le prix « sans conditions » que les repreneurs alsaciens devront payer pour le rachat total des parts. La plus-value escomptée pour Fontenla et ses associés se chiffre, elle, à quelque 900 000 euros. Un ultimatum est même fixé à aujourd'hui. Londres attend une « évidence de fonds. » Applaudissements à tous les étages. Fort heureusement, le calme revient en fin de semaine. Le "sportif" reprend le dessus, au moment où l'équipe de Pascal Janin espère étirer sa série d'invincibilité au-delà du périlleux déplacement à Sedan. Au courage, les Bleus remportent leur pari (3-3). Fermez le ban. A partir d'aujourd'hui, ce sont à nouveau les tractations en coulisses qui vont agiter le landerneau. La semaine qui s'ouvre doit, a priori, être celle des Alsaciens. Leur projet de reprise, conduit par Henri Ancel, entrera dans une phase concrète. « Depuis le communiqué de Fontenla, les discussions ont fort heureusement pu reprendre, explique le médiateur mandaté courant décembre par la Ville de Strasbourg. Demain (aujourd'hui), je serai en mesure d'envoyer à Londres un document avec l'identité des investisseurs et quelques éléments complémentaires. » On l'aura compris, les "locaux" ont décidé de jouer la carte de l'apaisement. Sans pour autant céder aux exigences du propriétaire, ils entrouvrent à nouveau la porte des négociations. « Avant de s'engager, il nous faut quand même connaître la situation financière du club et obtenir une garantie des actifs et des passifs, répète Ancel. De notre côté, personne ne s'est désisté. Il nous reste encore à préciser le mode de gouvernance. »
« Prêts à entamer des négociations sérieuses »
Bref, un, ou plus certainement plusieurs tours de table entre les Alsaciens, d'Egon Gindorf à Robert Lohr en passant par Roland Weller, Jacky Kientz, Dominique Pignatelli ou Frédéric Sitterlé, seront encore nécessaires avant de sceller une « union sacrée. » Comme tout le monde a déjà bien rigolé la semaine passée, mieux vaudrait que les Alsaciens ne versent pas eux aussi dans le théâtre de boulevard d'ici à la tenue de l'assemblée générale du 17 février. « Nous sommes prêts à entamer des négociations sérieuses », assure Henri Ancel. Réponse lundi prochain?
Séb.K.
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- argueti
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Re: Nouveaux Actionnaires ?
Ancel : « Les documents m’arrivent. »
Lancé jeudi, l’audit mené par les commissaires aux comptes du club et relayé par Luc Dayan et Benoît Rousseau qui avaient aussi engagé le leur, se poursuit à un rythme soutenu. Les éléments comptables arrivent maintenant à intervalles réguliers sur le bureau de Henri Ancel, tête de pont du projet de reprise alsacien. « Il n’y a aucune obstruction. Logiquement, une synthèse plus complète devrait me parvenir lundi ou mardi. Nous nous réunirons mercredi matin avec les investisseurs et actionnaires alsaciens impliqués dans le dossier de rachat. Mais je doute que, compte tenu des délais très courts, nous soyons prêts à faire une offre dès mercredi soir à l’assemblée générale du club. »
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Re: Nouveaux Actionnaires ?
DNA a écrit :Un feuilleton sans fin
Une AG de la SASP Racing se tiendra demain à la Meinau. En une semaine riche en échéances sportives, le club strasbourgeois est prié de clarifier ses coulisses. Ce n'est pas gagné.
Ne vous y trompez pas, cela serait trop simple. Ni ce soir, ni demain, on n'en saura vraiment plus. Et le feuilleton aux moult rebondissements n'est pas prêt de connaître son terme. Cela décevrait trop les amateurs des « Feux de l'Amour », « Amour, Gloire et Beauté » et autres télénovas qui se sont plongés dans l'actualité, aussi trépidante que fumeuse, du Racing depuis trois mois.
Aujourd'hui et demain, deux épisodes sont susceptibles de rajouter à la litanie des coups de théâtre, des portes qui claquent et des mouches qui piquent. Entre un audit, entamé la semaine passée dont les conclusions sont rendues ce soir, et l'Assemblée générale de la SASP, convoquée ce mercredi, quelques sources de tempêtes dans ce qui ressemble chaque jour un peu plus à une mare, pour ne pas écrire un verre d'eau, sont clairement identifiées.
Henri Ancel, porteur d'un projet de reprise qui s'appuie sur quelques fortunes locales, s'en tient toujours à une position invariable : avancer ses pions en connaissance de cause. « J'attends le document mardi soir, pour réunir les protagonistes de notre dossier mercredi, avant l'Assemblée générale, souligne l'acteur mandaté par la Municipalité pour repeindre la façade décrépie du club après sa vente par Philippe Ginestet. Nous pourrons formuler une proposition plus précise à ce moment ».
Il n'est pas dit qu'un processus limpide s'ensuive. « D'un point de vue juridique, il est impossible qu'une solution définitive soit trouvée immédiatement », poursuit le spécialiste en levée de fonds, qui s'appuiera notamment sur les apports financiers d'Egon Gindorf, de Frédéric Sitterlé et de Robert Lohr pour son projet.
D'ailleurs, son interlocuteur, Alain Fontenla, secondé par ses associés de Carousel Finance, sont-ils toujours enclins à partir ? Plutôt mystérieux, voire nébuleux quant à ses (leurs) intentions dans un premier temps, le(s) propriétaire(s) suggère(nt) un gros point d'interrogation dans l'avenir immédiat du club.
Alain Fontenla a, tour à tour, dit vouloir vendre quelques jours après avoir acheté le club, puis plus du tout. Il a entrouvert la porte à un pôle de repreneurs, fédérés par Henri Ancel, pour négocier une position minoritaire dans le capital du club, puis la moitié et, désormais, éventuellement l'intégralité.
Kashkash : « Le club doit avancer »
« Le groupe mené par Monsieur Ancel fera une proposition et on est dans l'attente de celle-ci, a soutenu hier Olivier Kashkash, depuis Londres. Ils auront toutes les cartes en main après l'audit. Mais on prépare aussi l'échec possible des négociations. Le club doit avancer. Et si la transition prend deux ou trois semaines, il doit aussi continuer à avancer. »
Au regard du brouillard qui entoure le club depuis trois mois, des intentions des uns et des autres et des questions en suspend, le Racing devra effectivement vivre avec de nombreux dossiers à régler.
Des cadavres dans les placards
« La question ne tournera pas seulement autour du montant (ndlr : entre les 4,6 millions proposés par le pôle de repreneurs alsaciens conduit par Henri Ancel et les 5,5 millions espérés par Alain Fontenla et ses associés) mais aussi autour des différents cadavres dans les placards », indique un acteur du dossier « local ».
Quelques hommes de l'extérieur sont entrés dans la danse dans le sillage d'Alain Fontenla, de Fournier à Seck, en passant par Dayan et quelques autres. Il ne semble pas envisageable que les repreneurs prennent en charge leur éviction.
Il s'agira aussi de négocier les dossiers en cours depuis plusieurs mois, ceux concernant Furlan et Gress, les derniers entraîneurs limogés, notamment. Au final, le Racing n'est pas au bout de ses peines. Et cela continuera à réjouir les amateurs de feuilletons américains à rallonge.
François Namur
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Re: Nouveaux Actionnaires ?
Comment est-ce que c'est possible d'en arriver à un tel bordel? Il faut être complètement cinglé pour vouloir investir de l'argent dans un merdier pareil.
Lovely day for a Guinness
- argueti
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Re: Nouveaux Actionnaires ?
L'Alsace a écrit :Une équipe en autarcie
Hermétique à l’agitation des coulisses, le groupe sportif puise en son sein les ressources pour redresser la barre. Après sa victoire de lundi contre Nantes (1-0), il est 13 e et peut entrer dans le Top 10 s’il bat Clermont vendredi à la Meinau.
Lors de divers entretiens téléphoniques ces dernières semaines, les propriétaires du Racing se sont sans exception attribué une part de mérite dans l’embellie des résultats. De Jafar Hilali à Alain Fontenla, en passant par le possible futur président Olivier Kachkach et le directeur de la communication Hervé Seck, tous ont utilisé cet argument surréaliste que Seck avait été le premier à développer : « Vous ne pouvez pas nier que depuis l’arrivée d’Alain Fontenla, l’état d’esprit a changé. Il y a une influence positive sur le comportement du groupe. »
Depuis que ledit groupe sportif en a pris connaissance, les murs des vestiaires résonnent de rires moqueurs. Tenu à un droit de réserve logique eu égard à sa fonction, Pascal Janin s’est quand même laissé aller lundi, après la victoire contre Nantes à la Meinau (1-0), à cette boutade : « Depuis que le club traverse une période d’instabilité, on dirait que ça va mieux. Il vaut peut-être mieux que ça ne s’arrange pas en coulisses. »
Derrière une plaisanterie guidée par l’euphorie d’un 6 e succès consécutif à domicile et une 10 e place ex aequo inédite cette saison transpire une réalité que seuls ignorent ceux qui ne fréquentent pas assidûment la Meinau et, surtout, les vestiaires.
Si l’équipe Fontenla a depuis deux mois exercé une « influence positive » sur le rendement de l’équipe, ce n’est évidemment pas par son omniprésence au chevet du groupe pro. Plus sûrement par télépathie. Depuis le 4 décembre, le nouveau propriétaire n’a en effet officiellement rencontré les joueurs qu’à une reprise : le 25 janvier. Trois minutes montre en main.
Depuis, il les a brièvement salués au soir du succès contre Ajaccio, avant d’en croiser quelques-uns avant-hier avant Nantes, alors qu’il devisait avec Mehdi Baala, venu donner le coup d’envoi. Il est ensuite allé suivre le match dans les loges, seul avec Hervé Seck, alors que les autres dirigeants s’installaient dans la corbeille présidentielle.
Quatre jours sans passer aux vestiaires
De mardi à vendredi, l’actionnaire majoritaire a pourtant passé quatre jours à la Meinau. Qu’a-t-il fait pour cette première visite sur la durée ? Sans doute vérifié que les wagons du train Racing étaient confortables. Il a juste « oublié » de s’assurer que la locomotive - autrement dit, l’équipe et son staff - était en état de marche. Une incongruité, sachant que dans les trois mois, 16 des 29 soupapes du moteur de la loco sont susceptibles de lâcher. Comprenez : 16 des 29 pros sont en fin de contrat. En filigrane, un risque d’implosion dont Pascal Janin est bien conscient, lui qui ne cesse de répéter : « Eloignons-nous vite de la zone rouge. »
« Ce n’est pas le rôle d’un actionnaire majoritaire de pointer son nez tout le temps dans le vestiaire », plaide Olivier Kachkach, « On lui reprocherait de vouloir composer l’équipe. » Sauf qu’il ne saurait ici être question d’ingérence, mais de l’attention naturelle que des salariés de pointe sont en droit d’attendre d’un nouveau boss, même si le trader tourangeau est aujourd’hui bien en peine de leur fournir des réponses, lui qui ignore s’il sera toujours aux manettes du club demain. « Recevoir les joueurs n’est pas non plus le rôle d’un actionnaire », insiste Kachkach. « Il y a des gens pour ça. » Qui ? Un PDG - Julien Fournier - sur le départ ? « Christophe Cornelie, directeur général délégué », répond le bras droit de Jafar Hilali. Cornelie ? Le même qui, lors de sa première intervention devant les employés, les a menacés de licenciement s’ils parlaient à la presse ? Une drôle de façon de les inviter à pousser la porte de son bureau pour lui faire part de leurs doléances.
Alors que Kachkach reprend à son compte l’argumentaire de Fontenla ( « Alain a rassuré tout le monde en injectant avec Carousel les 3 millions d’euros »), le problème reste entier. Il n’est pas financier, mais relève de la compétence et la gestion humaine, les deux mamelles du ballon rond. « Après Nantes, nous n’avons pas vu un dirigeant. Ça m’a choqué », témoigne le gardien Stéphane Cassard qui, en 18 ans de carrière pro (461 matches de championnat), en a vu d’autres. « C’était le désert. » Cette fois, ça ne fait pas rire dans les vestiaires.
10 millions, mise de départ
Les investisseurs alsaciens sont-ils prêts à débourser 10 millions d’euros pour juste acquérir le club et couvrir les risques inhérents aux procès en cours ? Telle est la question cruciale qui va se poser aujourd’hui. Le pool régional est disposé - au mieux - à racheter à Alain Fontenla et Carousel Finance 100 % de Racing Investissements, holding de tutelle du RCS, 4,6 millions (Ndlr : le prix déboursé par les propriétaires). Un montant auquel il convient d’ajouter 1 million de compte courant que Philippe Ginestet pourra récupérer lors du retour en L 1, 3,7 millions liés au litige avec l’ex-gardien paraguayen Jose Luis Chilavert et les deux procès consécutifs aux licenciements de Jean-Marc Furlan (qui espère 500 000 euros) et Gilbert Gress (qui en demande 150 000, certes déjà provisionnés). L’ardoise potentielle s’élève ainsi à 9,8 millions. « Avant même de préparer la saison prochaine », observe un membre du pool régional. Ce calcul ne tient pas non plus compte des 900 000 euros de bonus que réclame Fontenla, avec son prix de départ fixé à 5,51 millions.
« Tout est possible »
Si un accord définitif n’interviendra sans doute pas aujourd’hui, les discussions vont aller bon train dans la journée. De leur avancée dépendra la teneur de l’AG de ce soir (18 h) à la Meinau.
D’un côté, les vendeurs, Alain Fontenla et Carousel Finance. De l’autre, Henri Ancel, médiateur nommé par la Ville et représentant des acheteurs alsaciens potentiels. Au milieu, un club et des salariés pris en otage, plongés en plein cœur du plus ubuesque épisode de la vie centenaire du Racing.
A 18 h, l’assemblée générale du RCS – la 2 e en trois semaines – fera-t-elle vraiment avancer le schmilblick ? A voir. Dans l’après-midi, Ancel, à qui les conclusions de l’audit mené tambour battant depuis jeudi ne seront remises que ce midi, réunira les investisseurs qu’il représente : Léonard Specht (émissaire de Robert Lohr), Frédéric Sitterlé, Robert Mosser et Jacky Kientz (qui défendra les intérêts d’Egon Gindorf). Philippe Bohrer, actuellement en vacances, sera absent. « Les risques liés au rachat sont importants, les montants aussi (voir ci-dessus) », dit Ancel, « Nous ferons une offre. Mais les délais sont trop courts pour envisager un accord formalisé dès ce mercredi. »
Pour anticiper une éventuelle période de latence, le porte-parole du dossier régional a pris contact hier soir avec Julien Fournier, PDG qui s’attend à être débarqué tout à l’heure, mais ne démissionnera pas. « Si un accord de principe se dessinait l’après-midi, je pourrais demander comme la dernière fois à ce que l’AG soit reportée d’une quinzaine, pour nous laisser le temps de finaliser. Le maintien de Julien serait alors la solution la plus adaptée. »
Agréerait-elle le camp Fontenla ? Sans doute pas. La nomination d’Olivier Kachkach, annoncée dans « L’Alsace » d’hier, est en effet dans les tuyaux dans les rangs proches du propriétaire. « Je n’ai ni à infirmer, ni à confirmer », botte en touche l’intéressé. « Vous saurez tout lors de l’AG. Nous sommes tous dans l’expectative et le brouillard. Les négociations en cours ne sont ni fermées, ni abouties. Tout est possible. »
Stéphane Godin
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Re: Nouveaux Actionnaires ?
l'alsace a clairement pris parti pour les nouveaux actionnaires
le journal cite toutes les éventuelles mauvaises affaires
mais ne dit rien sur les éventuelles bonnes, comme le pourcentage sur la revente de gameiro par exemple

le journal cite toutes les éventuelles mauvaises affaires

mais ne dit rien sur les éventuelles bonnes, comme le pourcentage sur la revente de gameiro par exemple

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Re: Nouveaux Actionnaires ?
Ancel était sur France3 Alsace à midi, c'est clair, les Alsaciens veulent le départ (rapide) de Fontenla and co.
Sans la liberte de blamer il n'y a point d'eloge flatteur.
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Re: Nouveaux Actionnaires ?
une solution simple : payer 

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Re: Nouveaux Actionnaires ?
L'Alsace
Chargé de mission de restructuration du Racing-Club de Strasbourg, Luc Dayan en a été élu président ce soir à l’issue de l'assemblée générale et du conseil d’administration du club qui se sont tenus au Stade de la Meinau. Il prend la suite de Julien Fournier, nommé PDG le 4 décembre dernier, et devient ainsi le 23 e président de l'histoire du RCS.
Entré officiellement en fonction le 4 janvier dernier, Dayan – ancien président des clubs de Lille et Nantes – a été chargé pour une durée de quatre mois par l’actionnaire majoritaire du Racing Alain Fontenla de repenser l’organisation administrative et économique du club.
Lors la deuxième AG en trois semaines de la SASP (1) Racing, la composition du conseil d'administration a également été remaniée. En font désormais partie 9 personnes : Alain Fontenla ; Christophe Cornelie, directeur général délégué du club ; Luc Dayan ; Jafar Hilali, Olivier Kachkach et Abdelzak Begga, tous les trois membres de la société Carousel Finance (2) ; Dominique Pignatelli, Thierry Wendling et Léonard Specht, tous les trois actionnaires minoritaires.
Le désormais ex-PDG Julien Fournier a quant à lui été mis à pied dans l’après-midi et fera l’objet d’une procédure de licenciement. L’ex-secrétaire général de l’OM, seul administrateur révoqué ce soir, s’est refusé à tout commentaire à la sortie de l’assemblée générale.
En marge de ces deux réunions, Alain Fontenla a également fait savoir qu’il avait refusé la nouvelle offre de reprise du RC Strasbourg formulée cet après-midi par le médiateur Henri Ancel, au nom du pool d’investisseurs alsaciens. Celle-ci propose à l’actionnaire principal de lui racheter 100% de ses parts pour 1,6 millions d’euros, ainsi que le remboursement sous conditions des 3 millions d’euros de compte courant investis par Fontenla et Carousel Finance.
F.R. avec S.G.
(1) Société anonyme sportive professionnelle
(2) La société anglaise est devenue il y a un mois actionnaire minoritaire à 15% de Racing Investissements, la holding de tutelle du club strasbourgeois.