Nouveaux Actionnaires ?

[Keating]

Impossible d'avoir deux actionnaires à 50-50 d'après moi ...

Fontenla ne demande pas 50 ...

[argueti]

l'Alsace

CA
Les Alsaciens s'en vont
S.. « Nous avons donné une garantie bancaire sur les 3 millions. Eux voulaient un remboursement dès la signature de la vente. Nous réclamions au moins jusqu’à la fin mars pour peaufiner les modalités.
.

cela signifie tout simplement que les fonds de rachat n'existent pas actuellement

Faut-il rappeler que la vente à Fontenla a prit 4 à 6 mois ?

[Keating]

de quand à quand ? Rappelle le nous ....
Ou tu parles des reprises avortés par les actionnaires alsaciens l'année dernière ?

[argueti]

Malgré le fait que Ginestet est revenu sur le devant de la scène en aout, il avait déjà belle et bien mis à ce moment le club en vente (cf l'offre vu par Dayan à l'été par exemple) et ça été officiel début décembre ...

[fan_racing]

Sauf que si l'on s'en tient à l'officiel (dont je suis effectivement loin d'admettre l'exactitude), c'est le représentant du représentent de Loban qui était alors en contact avec Ginestet à cette période

[argueti]

Le grand bluff

La spectaculaire sortie médiatique du propriétaire Alain Fontenla samedi (« L’Alsace » d’hier) vise à mettre les repreneurs alsaciens devant leurs responsabilités. Mais ces derniers, lassés par deux mois et demi d’infructueuses négociations, ont décidé de refermer le dossier.

Si Alain Fontenla voulait se rendre populaire en Alsace – mission il est vrai impossible -, c’est raté. En qualifiant, dans « L’Alsace » d’hier, Strasbourg de « zone de non-droit » et en évoquant aussi dans divers médias « les méthodes mafieuses » des repreneurs alsaciens, le propriétaire tourangeau du Racing a poussé le bouchon de la rupture un peu plus loin. Jusqu’à un point de non-retour que ne cessent de lui montrer les acteurs du dossier régional, mais aussi les supporters depuis trois mois. Depuis, en fait, que son règne est frappé du sceau de l’incertitude et de la versatilité. Sa volte face sur la vente (je vends, je ne vends plus, ou plutôt si, un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout) et le défilé de ses hommes liges en attestent.

En demandant aux Alsaciens de le payer séance tenante pour solde de tout compte, Fontenla a-t-il tenté de leur forcer la main ? Peut-être. Mais s’il a joué, il a aussi pris le risque de se brûler. Car dans le camp d’en face, tous considèrent que les négociations n’ont que trop duré. « À un moment, il faut les rompre si elles n’avancent pas », martèle l’un d’eux, « sinon, tu n’es plus crédible. Nous avons déjà accepté beaucoup de choses : le paiement du 1,6 million correspondant à l’achat à Philippe Ginestet, la garantie bancaire de 3 millions d’euros pour le remboursement du compte courant d’Alain Fontenla et Carousel Finance et la prise en charge des frais annexes pour 300000 euros. Ça ne leur suffit pas. Tant pis. Ils veulent diriger le club. Qu’ils le fassent. Et qu’ils assument toutes les responsabilités qui vont avec. »

Sitterlé : « Je referme le dossier »

Sans le dire aussi trivialement, les investisseurs régionaux refusent désormais de baisser davantage leur pantalon. Il n’est donc pas du tout certain que la charge médiatique de Fontenla, aussi justificatrice que provocatrice — ou l’inverse -, atteigne le but escompté. « Il n’est plus question de négocier avec les propriétaires », reprend l’investisseur. « Cette stratégie ou plutôt cette décision a été adoptée à l’unanimité samedi en réunion. Nous sommes tous d’accord là-dessus. »

Sur ce point, les Alsaciens restent en effet unis. À l’image d’un Henri Ancel, à la fois las, désappointé, inquiet et remonté comme une pendule (voir ci-dessous), ou d’un Frédéric Sitterlé qui préfère, lui, « ne pas réagir à la sortie de Fontenla. Je répète juste que par rapport à ce que nous avions annoncé, notre proposition n’a pas été moins disante. Elle a même été améliorée pour répondre aux demandes des propriétaires. Aujourd’hui, je referme le dossier. »

Le camp régional le fait avec lui. La démission des trois administrateurs locaux, Dominique Pignatelli, Léonard Specht et Thierry Wendling, sera effective en ce début de semaine. « Les investisseurs londoniens ont pris le club de force, à la hussarde, en étant certes manipulés par l’avocat suisse Ralph Isenegger qui, à mon sens, est de nouveau en selle », observe le premier, « Qu’ils en supportent les conséquences. » Des conséquences qui ne devraient pas tarder à se faire sentir (notre édition d’hier).

Ce matin, l’Alsace du foot s’interroge toujours : où s’arrêtera cette interminable fuite en avant ? Les premiers à se poser cette angoissante question sont aussi les plus concernés. En l’occurrence, des salariés au bord de la crise de nerfs après les incessants revirements du dernier trimestre et qui attendent toujours de savoir à quelle sauce ils vont être mangés.

« Comment ose-t-il ? »

Le médiateur de la Ville de Strasbourg se refuse à commenter sur le même ton les accusations d’Alain Fontenla. Mais son discours n’en est pas moins très ferme.

« C’est un menteur. » Ainsi Henri Ancel, joint tard samedi, avait-il réagi à chaud aux propos d’Alain Fontenla quelques minutes plus tôt. « On nous oblige à vendre. Or, une vente forcée est illégale. Mais bon, à Strasbourg, on est un peu dans une zone de non-droit, non ? » Avec une nuit de recul, le médiateur de la Ville en sourirait presque si l’avenir du club n’était pas en jeu.

Comment réagissez-vous aux attaques d’Alain Fontenla ?

Je ne veux pas entrer sans une polémique stérile. Parce que mon objectif prioritaire reste de sauver le club. Mais c’est tout de même extraordinaire. Ce Monsieur nous accuse de ne pas respecter le droit. Mais qui ne le respecte pas ? Vous imaginez bien que dans toutes ces négociations, je me suis couvert. Vendredi, j’ai transmis à la Ligue de Football Professionnel un double de notre offre, pour que tout soit transparent. Dans ce document, nous incluons une garantie bancaire, en ouvrant la porte à un remboursement anticipé des 3 millions.

Fontenla affirme que cette garantie ne lui a jamais été fournie…

Précisément parce qu’en droit français, il y a des règles à respecter. Les respecte-t-il, lui qui, depuis le début, n’a pas signé un seul des documents que nous lui avons transmis ? Nous devrions mettre trois millions sur la table alors que nous ne possédons aucun document écrit, que nous n’avons toujours pas reçu le plan de trésorerie, ni la situation budgétaire au 30 juin 2010, pas plus que les éléments demandés sur les holdings Racing Investissements et EuroRacing.

Selon lui, votre garantie bancaire serait assortie de conditions…

C’est faux. C’est l’achat des parts qui est conditionné à certaines clauses suspensives. Mais une fois cet achat finalisé, il n’y aurait aucun obstacle à la levée de la garantie bancaire. Une banque ne donne cette garantie que si elle a l’assurance d’avoir les fonds. Là, il réclame 3 millions sans rien avoir signé. La zone de non-droit, elle est où ?

« Ils envoient le club dans le mur »

La façon dont il stigmatise les Alsaciens et leurs supposées méthodes mafieuses vous choque-t-elle ?

Il se permet d’attaquer la probité de gens reconnus dans leur secteur d’activités et au-delà, d’Egon Gindorf à Robert Lohr, un capitaine d’industrie apprécié dans toute l’Alsace, en passant par Léonard Specht, son bras droit dont on connaît le passé et l’attachement au Racing, Frédéric Sitterlé, dont la trajectoire l’a amené à avoir pignon sur rue à Paris et New York, ou Philippe Bohrer, qui possède quelques-uns des restaurants et hôtels les plus réputés de la région. Comment ose-t-il ? Je refuse de continuer à négocier. Ça fait trois mois que Fontenla and Co nous baladent. Jusqu’à preuve du contraire, Julien Fournier, qui n’est pas Alsacien, a été le premier à dénoncer leurs agissements. S’il a été viré, puis rappelé pour jouer les garde-fou en fin de mercato d’hiver, puis de nouveau viré, c’est parce qu’il s’est opposé à des méthodes qu’il estimait pas nettes. La future politique des propriétaires apparaît déjà clairement : vendre cet été des joueurs et en faire venir d’autres, exotiques, à vil prix. Exactement ce qu’ils ont déjà voulu faire en janvier. En juin, Fournier ne sera plus là pour s’y opposer. Fontenla et Hilali croient en cette politique, en oubliant que ce n’est pas ainsi qu’on construit une équipe et un projet. Que pouvons-nous y faire ? La Ville et la DNCG ne pourront donner leur aval à ces pratiques.

Justement, que comptez-vous faire ?

Plus rien. Mais je suis intimement convaincu que le club ne peut être sauvé que si ces gens-là partent. Chaque jour, ils envoient un peu plus le Racing dans le mur.

Stéphane Godin

[silex57]

Ils veulent diriger le club. Qu’ils le fassent. Et qu’ils assument toutes les responsabilités qui vont avec.

Ben ouais ils n'ont jamais refusé ça ...

En tous les cas on a toujours ces articles clairement de partie pris, rien que dans les adjectifs utilisés c'est quand même un peu gros ...

[PoY]

« Les investisseurs londoniens ont pris le club de force, à la hussarde »

C'est clair, ils ont forcé Ginestet à leur vendre
Plus les jours passent, plus les réactions des locaux sont pathétiques... Bizarrement on entend plus parlé de cette soit-disant loge gratuite pendant 5 ans...

[urotsukidogi]

Dire que le club a été racheté à la husarde franchement faut pas se foutre de notre gueule. Depuis quand faut demander à tous les petits actionnaires si on a le droit de venir investir plein de pognon dans un club.
Ce qui n'enlève rien à la sensation (voire la certitude) d'incompétence de Fontenla and Co

[silex57]

On est d'accord que Fontenla et co ne sont pas qualifiés pour gérer un club de foot, mais au risque de me répéter ils ont nommé des gens capable spoiur le faire (Fournier puis Dayan).

Et on a aucune assurance que les alsaciens soient plus qualifiés ...